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Fergus

Fergus

Autodidacte retraité au terme d'une carrière qui m'a vu exercer des métiers très différents allant d'informaticien à responsable de formation, je vis à Dinan (Côtes d'Armor). Depuis toujours, je suis un observateur (et de temps à autre un modeste acteur) de la vie politique et sociale de mon pays. Je n'ai toutefois jamais appartenu à une quelconque chapelle politique ou syndicale, préférant le rôle d'électron libre. Ancien membre d'Amnesty International. Sur le plan sportif, j'ai encadré durant de longues années des jeunes footballeurs en région parisienne. Grand amateur de randonnée pédestre, et occasionnellement de ski (fond et alpin), j'ai également pratiqué le football durant... 32 ans au poste de gardien de but. J'aime la lecture et j'écoute chaque jour au moins une heure de musique, avec une prédilection pour le classique. Peintre amateur occasionnel, j'ai moi-même réalisé mon avatar.

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  • Premier article le 31/07/2008
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Derniers commentaires



  • Fergus fergus 26 avril 2007 11:36

    Comme vous l’avez souligné, à l’évidence M. Bayrou penche du côté de Mme Royal, ne serait-ce que par rejet du projet et de l’attitude de M. Sarkozy. Il a raison, et le rejet par Nicolas Sarkozy de la main tendue par François Bayrou pour un débat d’idées sur l’avenir de notre pays, prouve que le candidat de l’UMP veut en rester à des tractations de couloir avec les élus UDF en vue de les débaucher. C’est son droit, mais cela montre que, contrairement à Ségolène Royal qui accepte le débat en vue de refonder une politique de progrès soucieuse de tenir compte des aspirations des uns comme des autres, Nicolas Sarkozy n’a que du mépris pour tout ce qui sort d’un appareil politique qu’il entend verrouiller, autrement dit du mépris pour tous les électeurs centristes, sans exception, qui ont glissé un bulletin « Bayrou » dans l’urne le 22 avril. M. Sarkozy, pour une fois, nous montre son vrai visage, celui qu’il tente de masquer depuis des mois pour ne pas effaroucher l’électorat, celui d’un homme dur, intransigeant et fermé au dialogue. Le candidat de l’UMP n’est d’ailleurs peut-être pas au bout de ses difficultés. S’il est vrai qu’il a réussi un très bon score le 22 avril et a nettement devancé Ségolène Royal, il ne l’a fait qu’au prix d’un alignement sur de nombreuses idées frontistes, dont certains franchement nauséabondes. M. Sarkozy s’est du même coup enfermé dans une logique de droite sécuritaire et identitaire très dure dont il aura bien du mal à s’extirper pour partir à la conquête des électeurs du centre, horrifiés par ce positionnement contraire à leur éthique. Déjà, la plupart d’entre eux se refusent (à l’image de M. Bayrou) à un vote Sarkozy qui les enfermerait dans une société dont ils ne veulent pas. Beaucoup rallieront Ségolène Royal, infiniment plus compatible à leurs yeux, à moins que M. Sarkozy ne recentre fortement son discours de 2e tour en rupture avec celui du 1er. Il pourrait alors colmater l’hémorragie centriste, mais au prix d’une défection de son électorat frontiste. M. Sarkozy est désormais sur le fil du rasoir, et son mépris affiché hier envers les électeurs de M. Bayrou ne laisse rien augurer de bon pour lui.



  • Fergus fergus 26 avril 2007 11:34

    Comme vous l’avez souligné, à l’évidence M. Bayrou penche du côté de Mme Royal, ne serait-ce que par rejet du projet et de l’attitude de M. Sarkozy. Il a raison, et le rejet par Nicolas Sarkozy de la main tendue par François Bayrou pour un débat d’idées sur l’avenir de notre pays, prouve que le candidat de l’UMP veut en rester à des tractations de couloir avec les élus UDF en vue de les débaucher. C’est son droit, mais cela montre que, contrairement à Ségolène Royal qui accepte le débat en vue de refonder une politique de progrès soucieuse de tenir compte des aspirations des uns comme des autres, Nicolas Sarkozy n’a que du mépris pour tout ce qui sort d’un appareil politique qu’il entend verrouiller, autrement dit du mépris pour tous les électeurs centristes, sans exception, qui ont glissé un bulletin « Bayrou » dans l’urne le 22 avril. M. Sarkozy, pour une fois, nous montre son vrai visage, celui qu’il tente de masquer depuis des mois pour ne pas effaroucher l’électorat, celui d’un homme dur, intransigeant et fermé au dialogue. Le candidat de l’UMP n’est d’ailleurs peut-être pas au bout de ses difficultés. S’il est vrai qu’il a réussi un très bon score le 22 avril et a nettement devancé Ségolène Royal, il ne l’a fait qu’au prix d’un alignement sur de nombreuses idées frontistes, dont certains franchement nauséabondes. M. Sarkozy s’est du même coup enfermé dans une logique de droite sécuritaire et identitaire très dure dont il aura bien du mal à s’extirper pour partir à la conquête des électeurs du centre, horrifiés par ce positionnement contraire à leur éthique. Déjà, la plupart d’entre eux se refusent (à l’image de M. Bayrou) à un vote Sarkozy qui les enfermerait dans une société dont ils ne veulent pas. Beaucoup rallieront Ségolène Royal, infiniment plus compatible à leurs yeux, à moins que M. Sarkozy ne recentre fortement son discours de 2e tour en rupture avec celui du 1er. Il pourrait alors colmater l’hémorragie centriste, mais au prix d’une défection de son électorat frontiste. M. Sarkozy est désormais sur le fil du rasoir, et son mépris affiché hier envers les électeurs de M. Bayrou ne laisse rien augurer de bon pour lui.



  • Fergus fergus 25 avril 2007 14:50

    J’ai entendu au journal de 13 heures de France-Inter une interview de François Bayrou, réalisée en 2003 par Sud-Ouest, qui circule sur le Net. On y apprend de la bouche même du candidat de l’UDF que Nicolas Sarkozy avait alors (dans la maison pyrénéenne de Jacques Chancel) proposé une alliance (en l’occurence une trahison en bonne et due forme) à François Bayrou pour dégommer celui que M. Sarkozy appelait le « vieux » Jacques Chirac. M. Bayrou, choqué par le caractère manipulateur, déloyal et irrespectueux de la proposition, avait sèchement éconduit son interlocuteur. Questionné à ce sujet, un journaliste a reconnu avoir été, comme nombre de ses confrères, tenu au courant de l’affaire sans que celle-ci soit relayée par les médias. Sans doute un oubli ! Quoi qu’il en soit, voilà qui édifiera le public sur la pureté des intentions de M. Sarkozy. Seuls les lecteurs de Marianne et les observateurs habituels de la vie politique ne seront pas étonnés de cette fourberie supplémentaire du candidat de l’UMP.



  • Fergus fergus 25 avril 2007 14:49

    J’ai entendu au journal de 13 heures de France-Inter une interview de François Bayrou, réalisée en 2003 par Sud-Ouest, qui circule sur le Net. On y apprend de la bouche même du candidat de l’UDF que Nicolas Sarkozy avait alors (dans la maison pyrénéenne de Jacques Chancel) proposé une alliance (en l’occurence une trahison en bonne et due forme) à François Bayrou pour dégommer celui que M. Sarkozy appelait le « vieux » Jacques Chirac. M. Bayrou, choqué par le caractère manipulateur, déloyal et irrespectueux de la proposition, avait sèchement éconduit son interlocuteur. Questionné à ce sujet, un journaliste a reconnu avoir été, comme nombre de ses confrères, tenu au courant de l’affaire sans que celle-ci soit relayée par les médias. Sans doute un oubli ! Quoi qu’il en soit, voilà qui édifiera le public sur la pureté des intentions de M. Sarkozy. Seuls les lecteurs de Marianne et les observateurs habituels de la vie politique ne seront pas étonnés de cette fourberie supplémentaire du candidat de l’UMP.



  • Fergus fergus 24 avril 2007 17:25

    A DAVID à propos de la transmission du patrimoine. Je confirme ce que j’ai dit concernant la suppression de l’impôt sur les successions qui ne profiterait qu’aux riches. Les gens ordinaires, comme vous et moi, ont déjà la possibilité de transmettre, sans payer le moindre centime de droits, 100000 euros (50000 par parent) pour chacun des enfants d’un couple, et cela tous les 6 ans. Cela peut être fait sous la forme d’un don dit manuel ou de parts dans la propriété d’un bien. Exemple : un couple ayant deux enfants qui décide de leur transmettre des biens à compter de 60 ans aura distribué à 72 ans 3 versements (à 60, 66 et 72 ans) de 200000 euros (3 x 100000 par enfant). Ce petit calcul pour vous montrer que cette mesure est bel et bien faite pour les gens fortunés et certainement pas pour les gens modestes ou les classes moyennes qui ne constituent qu’un alibi.

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