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Fergus

Fergus

Autodidacte retraité au terme d'une carrière qui m'a vu exercer des métiers très différents allant d'informaticien à responsable de formation, je vis à Dinan (Côtes d'Armor). Depuis toujours, je suis un observateur (et de temps à autre un modeste acteur) de la vie politique et sociale de mon pays. Je n'ai toutefois jamais appartenu à une quelconque chapelle politique ou syndicale, préférant le rôle d'électron libre. Ancien membre d'Amnesty International. Sur le plan sportif, j'ai encadré durant de longues années des jeunes footballeurs en région parisienne. Grand amateur de randonnée pédestre, et occasionnellement de ski (fond et alpin), j'ai également pratiqué le football durant... 32 ans au poste de gardien de but. J'aime la lecture et j'écoute chaque jour au moins une heure de musique, avec une prédilection pour le classique. Peintre amateur occasionnel, j'ai moi-même réalisé mon avatar.

Tableau de bord

  • Premier article le 31/07/2008
  • Modérateur depuis le 22/11/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Fergus fergus 20 décembre 2007 10:24

    Excellent article. Dommage qu’il n’aborde pas l’écrasante responsabilité des médias dans l’émergence, largement favorisée par les politiques, d’une société de paillettes, de fric facile et de pipoles.

    Une société d’apparences et de valeurs dévoyées où l’on fait disparaître le chirurgien, la biologiste ou le sociologue derrière l’animateur en vogue, la top-model « up-to-date » et le surdéveloppé du deltoïde.

    Une société où la diffusion d’un Cyrano de Bergerac ramasse une gamelle quand « les 100 plus belles paires de fesses » fait un triomphe. Noyés sous des avalanches de débilité, d’insipides produits formatés et de « vies de rêve » souvent fabriquées de toutes pièces, les Français s’éteignent à la critique politique et à l’action syndicale. Faute de temps, faute de force morale, faute de solidarité. Désormais, soit ils s’identifient aux dominants et prennent fait et cause pour eux en espérant récupérer des miettes de leur pouvoir et (qui sait ?) se hisser au niveau de leurs idoles, soit ils s’écrasent dans leur coin, persuadés de leur médiocrité et de l’inéluctabilité de leur destin.

    L’évolution vers un pouvoir abolu, dont nous sommes effectivement menacés dans ce pays par un chef d’Etat aux tentations de prince-président, n’est pas un hasard : elle passe par une collusion politico-médiatico financière dont nous risquons, si nous ne sommes pas capables de nous ressaisir collectivement, de payer le prix fort !



  • Fergus fergus 19 décembre 2007 16:04

    M. Bolufer, directeur de cabinet de Mme Boutin paie 1200 euros de loyer pour un immense appartement de 190 m² dans le quartier de Port-Royal, à deux pas de la très chic Closerie des Lilas, alors qu’un studio de 30 m² dans le même secteur se loue... 800 euros !!! Cherchez l’erreur.

    Comble de cynisme, France-Inter rediffusait ce matin un extrait d’un débat sur le logement social, débat au cours duquel ce monsieur qualifiait de scandaleux le maintien dans le parc locatif HLM de personnes dont les revenus dépassent désormais les normes d’attribution. On croyait avoir atteint les sommets avec Gaymard, l’histoire montre aujourd’hui qu’il était possible de faire mieux. C’est lamentable et honteux. Je vomis décidément ce type de personnages. Et Mme Boutin ferait bien d’être mieux avisée dans le choix de ses collaborateurs : après les petits-gris (moines intégristes) qui arpentaient les couloirs de son cabinet et la démission de l’une de ses conseillères pour cause de mise en examen pour abus de biens sociaux, cela fait décidément tache. Particulièrement dans un ministère comme le sien qui devrait être prioritairement au service des plus modestes. La démission de ce sinistre individu serait le minimum. Et si Mme Boutin n’a pas le courage de le virer, que Sarkozy s’en charge lui-même, ce sera toujours un petit pas de fait sur le chemin de la crédibilité !



  • Fergus fergus 14 décembre 2007 16:21

    ACT écrit, en réponse à un autre article sur le même sujet : « Dans la procédure judiciaire pénale, la charge de cette preuve incombe uniquement à l’accusation. En l’occurrence, l’absence d’alibi de de Colonna que vous évoquez n’est pas une preuve, ni même sa fuite. Ce ne sont que des présomptions qui, si elles peuvent servir à interpeller et incarcérer préventivement un individu, ne sont pas suffisantes pour le condamner. Et selon l’esprit de la loi (il vaut mieux un coupable en liberté plutôt qu’un innocent en prison) consigné dans les principes généraux du droit, le doute bénéficie à l’accusé. »

    Je souscris totalement à ces propos. Et j’ajoute que la justice en France est pour le moins paradoxale : si, dans l’écrasante majorité des cas, le doute profite effectivement à l’accusé dans les affaires de délits relevant de la correctionnelle, ce principe, qui devrait pourtant être intangible, s’efface trop souvent lors des procès d’assises derrière les fameux (et parfois fumeux) « faisceau de présomptions » et autre « intime conviction » alors que les accusés dans leur box risquent de très longues peines de réclusion criminelle.

    Et que dire des manipulations qui peuvent s’exercer, de façon volontaire ou non, sur des jurés souvent influençables, par le président du tribunal, fort de sa propre conviction et abusant de son autorité et de sa dialectique, avec la complicité d’assesseurs muets parce hiérarchiquement subordonnés au porteur d’hermine (je connais, j’ai vécu cela de l’intérieur) ?

    Et que dire d’une cour d’assises spéciale (avatar de la sulfureuse haute cour) composée de seuls magistrats professionnels quand on sait à quel point ces derniers sont soumis à des pressions politiques par la Chancellerie et le pouvoir politique central ?

    Je ne sais pas si Yvan Colonna est coupable ou pas et s’il mérite une condamnation, mais, allez savoir pourquoi, j’éprouve de sérieux doutes sur l’intégrité du jugement. Et je continue à croire, contre vents et marées, que le doute doit effectivement profiter à l’accusé, quel qu’il soit et quel que soit le crime qui lui est imputé !



  • Fergus fergus 14 décembre 2007 15:51

    ACT écrit : « Dans la procédure judiciaire pénale, la charge de cette preuve incombe uniquement à l’accusation. En l’occurrence, l’absence d’alibi de de Colonna que vous évoquez n’est pas une preuve, ni même sa fuite. Ce ne sont que des présomptions qui, si elles peuvent servir à interpeller et incarcérer préventivement un individu, ne sont pas suffisantes pour le condamner. Et selon l’esprit de la loi (il vaut mieux un coupable en liberté plutôt qu’un innocent en prison) consigné dans les principes généraux du droit, le doute bénéficie à l’accusé. »

    Je souscris totalement à ces propos. Et j’ajoute que la justice en France est pour le moins paradoxale : si, dans l’écrasante majorité des cas, le doute profite effectivement à l’accusé dans les affaires de délits relevant de la correctionnelle, ce principe, qui devrait pourtant être intangible, s’efface trop souvent lors des procès d’assises derrière les fameux (et parfois fumeux) « faisceau de présomptions » et autre « intime conviction » alors que les accusés dans leur box risquent de très longues peines de réclusion criminelle.

    Et que dire des manipulations qui peuvent s’exercer, de façon volontaire ou non, sur des jurés souvent influençables, par le président du tribunal, fort de sa propre conviction et abusant de son autorité et de sa dialectique, avec la complicité d’assesseurs muets parce hiérarchiquement subordonnés au porteau d’hermine (je connais, j’ai vécu cela de l’intérieur) ?

    Et que dire d’une cour d’assises spéciale (avatar de la sulfureuse haute cour) composée de seuls magistrats professionnels quand on sait à quel point ces derniers sont soumis à des pressions politiques par la Chancellerie et le pouvoir politique central ?

    Je ne sais pas si Yvan Colonna est coupable ou pas et s’il mérite une condamnation, mais, allez savoir pourquoi, j’éprouve de sérieux doutes sur l’intégrité du jugement. Et je continue à croire, contre vents et marées, que le doute doit effectivement proposer à l’accusé, quel qu’il soit et quel que soit le crime qui lui est imputé !



  • Fergus fergus 10 décembre 2007 11:20

    En complément à cet excellent article, je vous livre les réflexions que la venue de Khadafi m’a inspirées sur un autre blog :

    Il se trouve qu’à droite de très nombreux parlementaires, éditorialistes et intellectuels (y compris des membres du gouvernement) désapprouvent cette initiative de la diplomatie à la sauce sarkozyenne, basée sur un postulat simple : faire du fric avec tout le monde, au mépris total des droits de l’homme, fut-ce avec des partenaires aux mains sanglantes.

    Car Khadafi n’est pas n’importe quel acheteur, et si l’Elysée fait mine de croire qu’il a changé, il suffit de prêter l’oreille aux propos qu’il a tenus à Lisbonne sur la justification du terrorisme pour se persuader que c’est faux. La réalité, confirmée par des personnalités de droite comme Jean Lacouture hier sur l’antenne d’Europe 1 : Khadafi n’a libéré les infirmières et consenti à quelques contrats commerciaux juteux pour notre pays qu’en échange de cette visite en France destinée à lui redonner sur le plan international une certaine honorabilité. Une honorabilité cautionnée par un vieux pays démocratique père de la « Déclaration universelle des droits de l’homme » ! D’autant plus que cette visite est, avec un cynisme indigne, organisée en concomitance avec... la Journée mondiale des droits de l’homme. On appréciera le symbole à sa juste mesure !

    Ce faisant, Sarkozy bafoue sans vergogne les valeurs de notre pays. Ce que dénonce aujourd’hui même avec violence Rama Yade qui n’hésite pas à parler, à propos de la France, de « paillasson » sur lequel Khadafi s’essuie les pieds !

    Pour finir, une question aux admirateurs inconditionnels de Sarkozy : vous êtes maire d’une petite ville et commerçant. L’un de vos clients potentiels a fait sauter un avion il y a quelques années avant d’enlever, de séquestrer, de violer, de torturer quelques innocents. Iriez-vous, au risque de vous vautrer dans la pire prostitution, faire des affaires avec cet individu lorsqu’il vous dit : « Je libère mes otages en échange de quoi je t’achète une partie de ton stock et tu me reçois en grandes pompes à la mairie ? »

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