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Fergus

Fergus

Autodidacte retraité au terme d'une carrière qui m'a vu exercer des métiers très différents allant d'informaticien à responsable de formation, je vis à Dinan (Côtes d'Armor). Depuis toujours, je suis un observateur (et de temps à autre un modeste acteur) de la vie politique et sociale de mon pays. Je n'ai toutefois jamais appartenu à une quelconque chapelle politique ou syndicale, préférant le rôle d'électron libre. Ancien membre d'Amnesty International. Sur le plan sportif, j'ai encadré durant de longues années des jeunes footballeurs en région parisienne. Grand amateur de randonnée pédestre, et occasionnellement de ski (fond et alpin), j'ai également pratiqué le football durant... 32 ans au poste de gardien de but. J'aime la lecture et j'écoute chaque jour au moins une heure de musique, avec une prédilection pour le classique. Peintre amateur occasionnel, j'ai moi-même réalisé mon avatar.

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  • Premier article le 31/07/2008
  • Modérateur depuis le 22/11/2008
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Derniers commentaires



  • Fergus fergus 20 août 2007 15:34

    Je partage presque totalement cette analyse du film. Globalement réussi, il n’en demeure pas moins effectivement un peu trop anecdotique, et les trops rares séquences d’émotion passent dans le superbe visage de Rose. Un peu court peut-être. Un personnage en prise indirecte avec la situation politique du Liban aurait pu apporter une touche un peu plus contrastée à cette chronique beyrouthine.



  • Fergus fergus 17 août 2007 16:24

    Je comprends et j’approuve la décision du Conseil constitutionnel qui était au demeurant prévisible et Sarkozy le savait pertinemment. Sans doute comptait-il sur la majorité de droite de ce Conseil (8 membres sur 9 !) pour valider une mesure très discutable.

    Telle qu’elle avait été envisagée par le Président, cette mesure visait en effet moins à faciliter l’accession à la propriété (notamment des jeunes) qu’à faire un nouveau cadeau fiscal aux personnes DEJA propriétaires, autrement dit aux classes moyennes et moyennes supérieures de la société française.

    Si Sarkozy avait été au clair sur l’objectif annoncé, il aurait d’emblée limité cet avantage AUX SEULS NOUVEAUX ACCEDANTS, quitte à porter l’économie d’impôts pour les bénéficiaires de 1500 à 2000, voire 2500 euros par an sur 5 ans ou 1500 euros par an sur 10 ans.

    Sarkozy a fait un choix différent : celui du clientélisme en favorisant les Français les plus aisés sous couvert de mesure sociale. Je suis d’autant plus à l’aise dans ce débat que je viens d’emprunter en vue d’un déménagement imminent. Je bénéficierai donc des nouvelles dispositions alors que je suis propriétaire de ma résidence principale depuis... 1975 et bénéficie de revenus confortables. C’est aberrant. J’aurais de beaucoup préféré que les sommes qui me seront rendues par le fisc profitent à des jeunes en grande difficulté d’accession à la propriété. Mais il est évident que ce n’était pas l’objectif recherché par le Président !



  • Fergus fergus 9 août 2007 19:16

    Guy Roux. Voilà un homme qui nous a fait un caca nerveux parce qu’on lui déniait le droit d’entraîner le RC Lens au motif qu’il a, comme les fromages, dépassé la date de péremption.

    Comme cela a été dit par d’autres, je confirme que Guy Roux a été l’un des grands artisans, dans ses activités syndicales au service de l’emploi des joueurs et des entraîneurs professionnels, du règlement qu’il a précisément mis en cause en saisissant le CNOSF. Bel exemple de duplicité.

    Comment d’ailleurs pourrait-il en aller autrement chez un individu qui, par devant, nous vante sur les écrans les qualités de l’eau Cristalline et, par derrière, s’en va joyeusement vider les bouteilles de chablis chez ses potes d’Auxerre ou de Venoy.

    Je regrette la décision du CNOSF. Il eut mieux valu que Guy Roux soit beau joueur et laisse la place aux jeunes, il y a tant à faire à titre bénévole auprès des jeunes en difficulté.

    Et puis, on a beau dire, la Jenlain c’est nettement moins sexy que le chablis !



  • Fergus fergus 2 août 2007 10:28

    Avant toute chose, il faut savoir que seuls 2% des retards ou carences de service sont dus aux grèves dans les transports publics. 65% sont en revanche dus aux usagers eux-mêmes, et notamment à ceux qui, au quotidien, se promènent sur les voies, tirent sans raison le signal d’alarme ou détériorent le matériel. Le pourcentage restant est lié à des incidents techniques. Ayez bien présents à l’esprit ces chiffres : 2% contre 65% !!!

    Dans ces conditions, le « service minimum » dans les transports en commun des grandes agglomérations est une fausse bonne idée doublée d’une proposition démagogique, et Sarkozy le sait parfaitement. Du reste, il existe un service de ce type à Rome basé sur l’un des modèles initialement envisagés. Il a donné lieu, il y a quelques années, à une grève durant laquelle le service n’a été assuré que pendant les plages du matin et du soir. Le point noir, c’est que cette grève qui, hors service minimum, n’aurait donné lieu qu’à deux ou trois jours de fortes perturbations, s’est éternisée... trois semaines ! Trois semaines pendant lesquelles la population, excédée, a pu mesurer à ses dépens les limites de cette pseudo « avancée ».

    La solution ne réside donc pas dans le « service minimum », mais dans la mise en place d’une « alarme sociale » (comme à la RATP) qui, dans un délai donné, oblige les employeurs à écouter les revendications des syndicats et à leur apporter une réponse.

    En tout état de cause, l’initiative du Président ne vise véritablement qu’à brosser les citoyens dans le sens du poil, à l’image de la loi sur la récidive. Dans la réalité, il ne fait en effet aucun doute que ce service minimum volerait en éclat en cas de conflit dur. Et cela, Sarkozy et ses conseillers le savent également.

    Cela ne les empêche pas de claironner, sondages à l’appui, que la majorité des français sont favorables au service minimum dans les transports. Savez-vous que 80 à 85%% de la population n’est pas cliente habituelle des transports en commun. L’avis de ces personnes non directement concernées est uniquement basé sur l’amalgame qui est fait et soigneusement entretenu par la communication gouvernementale entre les grèves (2%) et les dysfonctionnements habituels des lignes de transport (98%) ! Cela me rappelle ces propos hallucinants tenus durant la présidentielle de 1995 par des gens vivant à la campagne et réclamant à cor et à cris des mesures draconiennes pour lutter contre une insécurité à laquelle ils n’avaient, de leur propre aveu, jamais été confrontés, pas plus que leur entourage !

    Décidément, il y a d’autres questions autrement plus importantes à débattre en matière de transport, et notamment comment lutter contre la prédominance de la logique comptable dans la gestion des opérateurs, logique qui, de plus en plus, se traduit pas un vieillissement des matériels et des équipements incidentogène et très pénalisant pour les usagers.

    Cela dit, il est vrai que les mouvements sociaux dans les transports terrestres occasionnent une gêne réelle pour les voyageurs. C’est pour cette raison que le recours à la grève est devenu beaucoup plus rare que dans le passé et uniquement lorsque des motifs sérieux l’exigent. Pour illustrer cette évolution, il suffit d’observer le taux des grèves à la SNCF, tombé à 0,11% alors qu’il avoisinait les 2% il y a vingt ans.

    Ce changement d’état d’esprit est d’autant plus remarquable que, tant la SNCF sur ses lignes de banlieue qu’à la RATP, jamais dans l’histoire de ces entreprises les métiers d’exploitation n’ont été aussi exposés. Savez-vous que chaque agent de conduite ou de contrôle sait en débutant sa carrière qu’il subira une ou plusieurs agressions graves ? Aujourd’hui, les métiers du transport sont devenus les plus dangereux après la police et les pompiers.

    Cela explique très largement la colère des agents devant un texte qui les montre du doigt alors qu’ils ont déjà réduit de manière très significative la gêne pour fait de grève en signant des protocoles de négociation préalable et en renonçant le plus souvent aux grèves émotionnelles liées à l’agression d’un collègue.

    Je le répète encore une fois : aidons plutôt les syndicats à faire pression sur les employeurs pour remplacer les matériels vétustes dont les directions prolongent sans cesse plus la durée de vie jusqu’à la limite de rupture, le gain en sera pour les usagers infiniment plus important. Mais de cela, curieusement, le gouvernement ne touche pas un mot. Il sait pourtant que c’est là, ainsi que dans la multiplication des incivilités, que se situe le véritable noeud du problème en matière de transports urbains !



  • Fergus fergus 17 mai 2007 13:04

    Merci de ne pas confondre « manque d’orgueil » et « dignité ». On peut penser ce que l’on veut de la campagne de Ségolène Royal, je juge personnellement qu’elle a fait preuve le 6 mai d’un grande dignité.

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