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  • ffi ffi 4 octobre 2014 15:01

    Que le fruit existe sur l’arbre et soit produit par l’arbre, certes.
    Mais le moyen de se nourrir n’est pas « le fruit posé dans l’arbre », c’est « 
    disposer de ce fruit ».
    Ce moyen n’existe pas tant que le fruit est dans l’arbre.
    Pour produire ce moyen, il faut aller cueillir le fruit, ce qui est du travail.
     
    Dieu vivant en vérité / Dieu mort en réalité.
    Déjà, vous semblez réduire toute objet de connaissance à la matière, ce qui est faux.
     
    Par exemple, la matière n’obéit-elle pas à des lois physiques ? Oui.
    Ces lois sont-elles matérielles ? Non.

    Ces lois immatérielles peuvent-elles être objet de connaissance ? Oui.
     
    La vérité peut donc concerner tant la matérialité que l’immatérialité.
     
    Si Dieu était mort en réalité,
    Alors la matière ne suivrait plus aucune loi.
    Mais la matière suit toujours des lois,
    donc, en réalité,
    Dieu vit.
     
    En fait, vous avez retrouvé, bien que formulé assez étrangement, la conception du monothéisme biblique : Dieu, pur esprit, crée notre réalité hors de lui-même, tout en restant au-dessus du réel, il est surréel. Mais l’on perçoit son action présente sur le réel par les lois que suit la réalité.
     
    Dieu est cet être surréel qui gouverne le réel.



  • ffi ffi 4 octobre 2014 02:39

    Hervé : Ici, la ressource, c’est le moyen de se nourrir, qui n’existe pas tant que vous restez alité à ne rien faire.
     
    Ce moyen de se nourrir n’existera que quand vous tiendrez le fruit dans votre main, à disposition de votre bouche.
     
    Ainsi,
    aller chercher le fruit sur l’arbre

    fait exister, alors qu’il n’y existait pas encore,
    ce fruit dans ma main, me permettant de me nourrir.
    <=>
    travailler
    produit
    la ressource.
     
    Allez en parler aux producteurs de fruits et légumes si vous doutez.
    (je viens de me taper une saison de cueillette, donc je n’en doute pas pour ma part)
     
    Quant à la vérité,
    elle se définit comme une connaissance conforme à la réalité.
     
    Mais si vous dites que Dieu est vivant en vérité,
    et simultanément que Dieu est mort en réalité,
    votre vérité n’est pas conforme à votre réalité,
    et donc vous vous mentez.
     
    Si vous cherchez à ce point Dieu,
    qui sait, priez-le,
    peut-être qu’au détour d’un détail,
    d’une improbable contingence,
    d’un étonnant coup de chance,
    le verrez-vous ?



  • ffi ffi 3 octobre 2014 22:30

    Mach : Ok. J’espère t’avoir fixé quelques idées en matière de logique.
     
    Je peux commencer à commenter le modèle que tu as présenté :

    UN : C’est déjà étrange de considérer la politique comme un face à face clos entre un peuple et sa classe politique, comme sur ton schéma. Il y a un monde extérieur qui peut faire union ou désunion entre le peuple et sa classe politique, c’est selon.
     
    DEUX : La pratique des institutions de contrôle du pouvoir montre que celle-ci finissent toujours par collaborer avec le pouvoir en place (proximité en microcosme, j’imagine). Le parlement pour contrôler le pouvoir exécutif ? C’est de la blague... Loin de le contrôler quelque chose, ces institutions finissent manifestement toujours par participer au pouvoir. Cela étend d’autant la classe politique, et celle-ci doit bien s’alimenter sur la bête (le peuple). Plus la classe politique est étendue, plus elle pèse sur le peuple, moins le peuple peut la contrôler... in fine, les institutions de contrôle ne contrôlent pas le pouvoir, mais le peuple.
     
    TROIS : Non seulement, il y a des nécessités externes à la société, mais il y a encore les nécessités internes à chaque acteur de la société. Par exemple, une habitude est une nécessité interne. Considérer comme normal d’utiliser autrui pour parvenir à ses fins égoïstes (par idéologie utilitariste), en faire un attitude habituelle possible, c’est la destruction assurée du lien social puisqu’un lien social implique une relation de profit mutuel et non une relation de profit unilatéral.
     
    QUATRE : Mais la nécessité interne aux acteurs n’est pas libre de toute déviance. Une attitude immorale fait perdre à celui qui en est accoutumé le moral : au mieux il perd son courage, par dépression, au pire il y perd l’esprit et sombre dans l’illusion... Il n’y a pas le choix, il faut suivre une attitude morale. C’est aussi une loi de nécessité interne.



  • ffi ffi 3 octobre 2014 21:46

    Hervé :
    Produire : I.A) « Faire exister ce qui n’existe pas encore »
    Ressource : I. « 
    Moyen permettant de se tirer d’embarras »
     

    Si, au lit, vous avez faim, le moyen de vous tirer de cet embarras existe-t-il si vous restez alité ?
    Ne vous faudra-t-il pas vous activer pour faire
    exister ce moyen  ?
    Ne vous faudra-t-il pas travailler pour produire cette ressource ?
     
    Ce n’est pas de ma faute si vous n’avez jamais cueilli ni chassé et que vous ignorez le travail que c’est : les fruits ne se ramassent pas tous seuls et le gibier ne vient pas s’offrir sur un plateau, n’est-ce pas ? Pour le reste, votre lien ne marche pas.
     
    JL : je serais direct aussi.
    Les athées appellent vérité leur idéologie,
    et c’est au nom de cette idéologie déifiée qu’ils s’entretuent.
    Bonne soirée.



  • ffi ffi 3 octobre 2014 08:54

    La récurrence (dont il faudrait déjà démontrer correctement la validité) ne doit pas s’arrêter aux deux premiers êtres sexués.
     
    Mais si on affirme que les deux premiers être sexués sont issus d’êtres assexués (par une raison qu’il faudrait démontrer), il faut encore expliquer l’existence du premier être assexué.
     
    Mais si on affirme que ce premier être vivant est venu naturellement par la physique (par une raison qu’il faudrait démontrer), il faudrait encore expliquer l’existence du monde physique et la raison pour laquelle il suit des lois.
     
    Mais là on arriverait à l’hypothèse du big-bang, qui admet qu’on ne peut pas remonter en-deçà dans le temps...

    C’est une belle illustration de la réflexion de Leibniz :

    "37. Et comme tout ce détail n’enveloppe que d’autres contingents antérieurs ou plus détaillés, dont chacun a encore besoin d’une analyse semblable pour en rendre raison, on n’est pas plus avancé : et il faut que la raison suffisante ou dernière soit hors de la suite ou séries de ce détail des contingences, quelqu’infini qu’il pourrait être.
     
    38. Et c’est ainsi que la dernière raison des choses doit être dans une substance nécessaire, dans laquelle le détail des changement ne soit qu’éminemment, comme dans la source : et c’est ce que nous appelons Dieu."
     
    Bref, je répondrais donc tout simplement à Darwin
    qu’il n’est pas allé jusqu’à la dernière raison des choses.

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