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  • ffi ffi 3 octobre 2014 04:24

    Mach :
    Bien-sûr que des mesures politiques peuvent être prise dans un cadre restreint et sécurisé. Par exemple, l’éducation nationale l’a fait récemment pour la modification des rythmes scolaires. Ne saviez-vous pas que l’administration repose sur des divisions territoriales ?
     
    Maintenant, si tu pars du principe que les nécessités sont toujours connues, on ne peut pas être d’accord. Tu confonds leur manifestation (le fait) avec les concepts qu’on en a tiré (par induction), qui ne correspondent pas forcément au nécessités. C’est clairement une attitude dogmatique, inconsciente des limites inévitables de toute théorisation, liées aux limites de notre intelligence, qui ne peut que négliger un certains nombre de faits dans l’analyse.



  • ffi ffi 3 octobre 2014 04:03

    Hervé_Hum : par travail, j’entendais toute activité physique.
    Produire la ressource, je l’entendais comme produire le « Moyen permettant de se tirer d’embarras ou d’améliorer une situation difficile. » (ici les substances pour apaiser sa faim). Il est évident que toute ressource ne peut venir in fine que de la nature et que c’est toujours là qu’on va les chercher en dernière instance.

    Mais c’était un exemple passant, juste pour illustrer un principe de réflexion.
     
    Induction / déduction.
    -----------------------------
    Ne vous y trompez pas : l’Héliocentrisme, puisqu’il est une conception générale tirée de l’observation, est un concept induit (...des observations). [l’induction est mode de raisonnement qui va du particulier vers le général, donc du fait au concept : toute abstraction est une induction]
     
    Cette alternative entre Héliocentrisme et Géocentrisme illustre précisément qu’à partir des mêmes faits, on peut induire des théories contradictoires. Les deux théories fonctionnent, puisqu’on en déduit les mêmes faits. Mais comment alors choisir telle loi plutôt que l’autre ?
     
    Il se trouve que l’héliocentrisme a une loi nettement plus simple et c’est tout l’argumentaire de Kepler (si vous le lisez) : La simplicité de Dieu permet de penser que la meilleure loi est la plus simple.
     
    Bref : On ne déduit jamais rien à partir d’un fait : la déduction a nécessairement une étendue de vérité moindre que ses prémisses (théorème de Godel). Et puisque tout fait est en définitive unique...
     
    Ainsi, tout les concepts que l’on définit sont toujours induits (d’un ensemble de faits). Ils n’ont donc qu’une valeur probable.
     
    La seule induction correcte logiquement serait d’étudier tous les cas possibles, mais ce genre de tâche serait infini (à moins de découvrir une relation de récurrence)... C’est la raison pour laquelle Dieu, être infini et indéfinissable, est nécessaire.
     
    Leibniz le démontre bien dans la monadologie (ref : texte, audio) :
    -----------------------------------------------------------------
    33. Il y a aussi deux sortes de vérités, celle de raisonnement [note : la déduction], et celle de fait [note : aussi désignée ci-après vérité contingente]. Les vérités de raisonnement sont nécessaires et leur opposé est impossible, et celles de faits sont contingentes et leur opposé est possible [...]
     
    36. Mais la raison suffisante doit se trouver aussi dans les vérités contingentes ou de fait, c’est-à-dire dans la suite des choses répandues par l’univers des créatures ; où la résolution en raisons particulières par l’univers pourrait aller à un détail sans borne, à cause de la variété immense des choses de la Nature et de la division des corps à l’infini[...]
     
    37. Et comme tout ce détail n’enveloppe que d’autres contingents antérieurs ou plus détaillés, dont chacun a encore besoin d’une analyse semblable pour en rendre raison, on n’est pas plus avancé : et il faut que la raison suffisante ou dernière soit hors de la suite ou séries de ce détail des contingences, quelqu’infini qu’il pourrait être.
     
    38. Et c’est ainsi que la dernière raison des choses doit être dans une substance nécessaire, dans laquelle le détail des changement ne soit qu’éminemment, comme dans la source : et c’est ce que nous appelons Dieu.
    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------
     
    Leibniz utilise bien une démonstration par récurrence et c’est donc valide logiquement.
     
    Dieu est donc nécessaire à toute théorie induite à partir des faits pour en assurer la validité malgré tous les détails négligés.



  • ffi ffi 2 octobre 2014 17:05

    Si l’incertitude existe en politique, alors le modèle doit l’affirmer explicitement. Un vague « On sait bien » ne suffit pas, car certains pourraient ne pas le savoir alors que le but de la théorie est justement de les porter à cette connaissance. Il faut donc un concept pour désigner ces possibilités qu’on peut croire impossible.
     
    Le concept de Dieu est plus pertinent que le concept d’incertitude,
    car il peut désigner une nécessité encore inconnue à cette heure,
    cependant que le concept d’incertitude ne le peut pas.
     
    -> Poursuivre une idéologie jusqu’à catastrophe ?
    je suis sûr qu’en fouillant un peu parmi les faits historiques, y compris récents,
    tu pourrais en trouver des illustrations.
     
    Observer les similitudes entre des faits particuliers pour en tirer des considérations générales,
    c’est de l’induction, comme je te l’ai déjà dit. Puisque l’ensemble des faits observés est toujours infiniment plus réduit que l’ensemble de tous les faits, qui est infini, toute théorie induite est infiniment réductionniste. Pour corriger cette réduction, il faut adjoindre aux concepts induits un concept qui contient l’infinité des faits négligés et donc des nécessités inconnues : Dieu.
     
    Le poisson ne sait pas qu’il vit dans l’eau...
     
    -> Appliquer puis voir ce que cela donne : C’est opérer d’abord dans un cadre sécurisé et restreint, avec précaution, tout en contrôlant attentivement les conséquences de l’opération. Par exemple, pour produire la Bombe A, il fallut certaines précautions.
     
    Opérer ainsi est bien-sûr le contraire de l’aveuglement, puisqu’il s’agit de redoubler d’attention au moment de l’application. L’aveuglement, ce serait d’appliquer une théorie en refusant d’en mesurer les conséquences.



  • ffi ffi 2 octobre 2014 15:24

    Mach :
    Certes, je ne dis pas qu’il ne faille pas employer de concepts,
    mais que la croyance en leur validité doit être modérée,
    afin que l’esprit soit tenu en alerte face à d’éventuels imprévus.
     
    Et je dis que le moyen de cette modération est de faire appel au concept de Dieu,
    puisqu’avec Dieu, rien n’est certain.
     
    Tout modèle politique doit donc comporter une référence à Dieu,
    non pour affirmer la certitude, mais pour affirmer l’incertitude,
    sinon une société serait portée à poursuivre l’idéologie jusqu’à catastrophe.
     
    Je t’en déjà parlé, il y a longtemps d’ailleurs, l’histoire regorge de nombreux faits.
    Déjà qu’ils sont difficiles à cerner précisément, puisque oubliés en partie,
    mais il y en a tant qu’on peut les sélectionner de manière arbitraire :
    On peut donc aisément en tirer une multiplicité de théories,
    mais dont la validité n’est qu’hypothétique.
     
    En cette matière, il n’y a pas le choix, il faut appliquer puis voir ce que ça donne.
    On reconnaît l’arbre à son fruit.



  • ffi ffi 2 octobre 2014 14:08

    Hervé_Hum, pour vos deux remarques :
     
    1°/ chasser ou cueillir sont des formes de travail.
     
    2°/ l’Induction étant un mode raisonnement ne permettant pas de retirer des certitudes absolues, son usage ne peut aboutir à forger un concept trop précisément défini.
     
    Or, un concept sans définition précise, un concept infini, c’est Dieu, puisqu’il est sans limite.
     
    Donc Dieu est l’indéfini nécessaire à ajouter aux concepts induits pour s’assurer de leur validité logique.
     
    Mach :
    En effet, la raison rigoureuse consisterait à déduire.
    Mais Machiavel induit à partir des faits.
     
    Or, l’induction ne permet pas de se forger des certitudes.
    Si une chose certaine permet de définir précisément un concept,
    par contre l’incertitude contraint à ajouter au concept défini
    l’éventualité d’une erreur, encore indéfinie.

    Or Dieu est infini.
    L’infini, sans limite, est indéfinissable, donc indéfini.
    Le concept de Dieu suffit donc à combler toute l’imprécision de concepts induits.
     
    Cela tombe bien, c’est ce que l’on veut : puisqu’il y a l’éventualité de l’erreur, il faut garder à l’esprit qu’elle est possible et qu’il peut exister à l’avenir des faits contraires à ce que nos théories nous font croire. Si notre théorie est en échec, c’est qu’on a manqué de voir une nécessité, et celle-ci est nécessairement en Dieu, puisque Dieu contient toutes les nécessités possibles.
     
    Ainsi, le concept de Dieu permet-il de garder l’esprit éveillé et en alerte face aux imprévus. Que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !

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