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François Asselineau

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  • François Asselineau 15 janvier 2012 11:07

    @Alexalpin
    Je prends connaissance de vos messages où la malveillance le dispute au faux raisonnement.

    1°) Vous m’objectez que je ne pourrai pas appliquer mon programme parce que je n’aurai pas de majorité à l’Assemblée nationale ?

    Mais vous rendez-vous compte que l’on pourrait faire cette même et sotte objection à Mme Le Pen, M. Dupont-Aignan, M. Bayrou, Mme Joly, M. Mélenchon, M. Poutou, etc ? A cette aune, seuls Nicolas Sarkozy - et à la limite François Hollande - pourraient légitimement se présenter !

    Cette objection fut d’ailleurs celle qui fut faite, fin 1980 et début 1981, par les partisans de Giscard pour contrer la candidature de François Mitterrand. Sitôt élu, celui-ci prit la décision de dissoudre l’Assemblée nationale et les Français envoyèrent un raz-de-marée de députés PS...

    En réalité, l’expérience des 30 dernières années a prouvé que l’élection présidentielle est l’élection décisive et que les Français confirment et amplifient leur choix aux législatives.
    C’est d’ailleurs l’une des logiques de la réforme du quinquennat et de la coïncidence de dates avec les législatives à la suite.

    Si je suis élu, ne doutez pas un instant que ce sera à l’issue d’un tremblement de terre politique et social et que nous verrons alors fleurir des dizaines de milliers de candidats à la candidature UPR aux législatives qui suivront, et que nous aurons alors une très bonne chance de remporter la majorité.

    Et si tel n’était pas le cas, je n’en aurai pas moins été élu sur un mandat clair que je mettrai en oeuvre aussitôt. Le recours au référendum, ou au droit de dissolution ultérieur qui n’a pas été abrogé, pourrait alors trancher les éventuelles difficultés qui surviendraient.

    2°) Vous m’objectez qu’il est faux de dire que j’ai brisé ma carrière parce que je suis toujours haut fonctionnaire ?

    Votre attaque est misérable : je n’ai jamais dit que j’avais abandonné mon emploi et que j’étais allé pointé aux Assedic, j’ai dit et je maintiens que j’ai brisé ma carrière. Car si je n’avais pas défendu ce que je crois être la vérité et la justice, si j’avais obéi comme tout le monde, je serais actuellement à la tête d’un ministère ou d’une grande banque et mes rémunérations seraient 10 fois au moins celle qui est la mienne.

    Sans compter l’opprobre psychologique dont j’ai souffert dans mon milieu professionnel et qui est difficile à supporter. Le fait que vous crachiez là-dessus est une infamie.

    Puisque vous affirmez bien connaître la fonction publique, vous devriez quand même savoir que je suis protégé par son statut, qui interdit les licenciements. Il n’était donc légalement pas dans le pouvoir de M. Sarkozy de me chasser de la fonction publique.

    En revanche, il a été dans son pouvoir de me faire regagner mon corps d’origine. Il se trouve que c’est l’un des grands corps de l’Etat qui bénéficie, depuis des siècles, de l’avantage de fournir une protection à ses membres et de les autoriser notamment à faire de la politique : MM. Giscard d’Estaing, Rocard, Juppé, etc. étaient membres de l’inspection des finances, comme MM. Pompidou, Balladur, Mme Garaud étaient membres du Conseil d’Etat, et comme MM. Chirac, Séguin étaient membres de la Cour des Comptes.

    Du reste, si l’on chassait les fonctionnaires des partis politiques, il ne resterait plus grand monde dans bien des partis, à commencer par l’entourage de Mme Le Pen.

    Par ailleurs, je vous rassure : les déplacements que j’ai faits en province (une moyenne de 2 jours par mois == et toujours à mes frais ==) n’ont pas perturbé mon travail à l’inspection et je vous signale que je gagne nettement moins que Mme Le Pen, qui occupe un siège de député européen depuis plus de 7 ans.

    FA
    ---



  • François Asselineau 14 janvier 2012 11:47

    @Dornach
    Où avez-vous vu que je disais qu’il y avait un préalable ?

    J’ai fait remarquer :

    • - que la mise en œuvre de l’article 50 ne peut se aire que par une « notification » au Conseil, ce qui est un fait ;

     

    • - que « l’on peut se demander » si un État qui aurait été privé de droit de vote au Conseil serait encore habilité juridiquement à faire une « notification » à ce même Conseil ; personnellement je pense que oui, mais je suis bien persuadé que des juristes européistes pourraient soulever ici une exception d’irrecevabilité de la « notification » dudit État ;

     

    • - que, "en toute hypothèse, la France aurait alors une position extrêmement fragilisée pour entamer les négociations prévues pour un retrait de l’UE".
       Je rappelle que l’article 50 prévoit l’entrée en négociation pour conclure un accord de sortie. C’est une évidence absolue que de dire que cette entrée en négociation serait rendue plus difficile et la position de la France serait rendue bien plus fragile si nous nous étions d’abord mis dans notre tort en violant les traités et en prétendant faire un bras d’honneur aux autres États. C
      eux-ci auraient une hargne à notre encontre qui les prédisposerait à faire preuve de la plus mauvaise volonté possible au cours de la négociation.

    Désolé, mais je maintiens au mot près ce que j’ai écrit.


  • François Asselineau 13 janvier 2012 21:24

    @Pie 3,14

    1) Comme je ne suis jamais hypocrite, vous me permettrez de réserver le tutoiement à des personnes que je connais personnellement. 

    2) Je note que vous n’avez pas adressé votre numéro de téléphone à l’adresse que je vous suggérais pour vérifier que c’est bien moi qui suis derrière l’ordinateur. J’en conclus donc que vous êtes convaincu de la vérité de mes dires. Je vous en remercie.

    3) Je n’ignore pas du tout que la France a été bénéficiaire des aides européennes à son agriculture. Je n’ignore pas non plus que c’était il y a... 50 ans. Et que cela fait belle lurette que la France est contributrice nette, au moins 15 à 20 ans.

    Donc cet argument ne vaut rien car il n’est en aucun cas une réponse adéquate à votre objection de départ :

    • Vous vouliez faire peur aux lecteurs en leur indiquant que notre sortie de l’UE nous supprimerait les fonds européens.
    • Je vous prouve le contraire en expliquant que nous sommes contributeurs nets.
    • et vous rétorquez à côté, en me parlant de ce qui se serait passé si nous étions sortis de la CEE en 1967... !

    Seriez-vous malhonnête intellectuellement ?

    François Asselineau



  • François Asselineau 13 janvier 2012 21:02

    @suumcuique

    Au cas où cela vous aurait échappé, mon article ne porte pas sur la situation intérieure en Hongrie. Orban ou pas Orban, Jobbik ou pas Jobbik, la question n’est absolument pas celle que pose cet article.

    Il porte sur la possibilité, pour un Etat ayant ratifié les traités européens, de les violer et sur la réaction immédiate que cela entraîne de la part des européistes.
    A cet arégrd

    A cet égard, le cas hongrois est absolument applicable au cas français du point de vue des obligations juridiques vis-à-vis de l’UE.

    FA



  • François Asselineau 13 janvier 2012 20:51

    @Pie 3,14
    Je vous remercie de porter attention à mes articles et à mes réponses.

    -----------------------------------------------------------------

    1)- Je vous confirme que c’est bien moi qui ai écrit cet article et qui vous réponds en ce moment.

    Si vous avez un doute, je vous suggère de me faire parvenir votre numéro de téléphone en écrivant sur http://www.u-p-r.fr/nous-contacter. Si vous le faites avant 21h00, je vous appellerai aussitôt personnellement, ce qui vous prouvera que je suis bien derrière l’écran..

    S’agissant de la couleur des réponses, je ne sais pas pourquoi cela fait ça et c’est une bizarrerie. Il semble que ce soit dû au fait que ce n’est pas moi mais notre webmaster qui, pour m’éviter cette tâche, met en ligne mes articles sur Agoravox, avec le même nom et code que moi. Et il semble que Agoravox ne mettrait la couleur adéquate qu’en fonction de l’IP et non pas du nom et du code.

    Donc ce n’est ni l’une ni l’autre de vos deux solutions, mais une troisième.

    ----------------------------------------------

    2) Sur le reste, je note avec plaisir une évolution dans les diatribes à mon encontre. Au lieu de m’agonir d’injures et de sarcasmes comme précédemment, vous me posez des questions sur la suite des événements. Vous posez ces questions de façon narquoise, bien entendu, mais cela témoigne quand même du fait que vous acceptez cette chose minimale en démocratie, qui est d’écouter les arguments d’autrui.

    Bien entendu, je n’ai pas le temps de répondre ici en détail à tout le florilège de questions que vous me posez. Mais sachez que j’ai mille choses à répondre, et que je ne demande que cela : être invité sur des grands médias pour débattre avec des personnes qui, comme vous, me feraient ces objections.

    Pour ne répondre qu’à l’une d’entre elles, je parlerai de votre objection qui assure à nos lecteurs que "tous les programmes de financement européens disparaissent. La plupart des projets culturels , économiques, patrimoniaux s’en passeront avec légèreté tant le plaisir d’être enfin libre sera prédominant ; Les agriculteurs aussi seront ravis« .

    Cette objection prouve deux choses :

    • d’autre part que vous ignorez tout du fonctionnement de l’Union européenne. Permettez-moi de trouver cela assez grave de la part de quelqu’un qui prétend me donner des leçons de sérieux.

      Il faut donc que vous sachiez que ce que vous appelez  »les programmes de financement européens«  sont INTÉGRALEMENT payés par le contribuable français, et même très largement surpayés.

      Vous ignorez à l’évidence que l’Union européenne ne fait rien d’autre que d’être une pompe aspirante et refoulante d’argent, sans rien produire par elle-même. Les programmes européens sont donc financés par les Etats-Membres et l’UE calcule le »taux de retour« de chaque Etat-membre entre ce qu’il verse à l’UE et ce qu’il en reçoit.

      Actuellement, la France (i.e les contribuables français) verse environ 21 milliards d’euros à l’UE et en reçoit environ 14. La France est qualifiée de »contributrice nette". D’autres Etats, la Lettonie par exemple, reçoit bien davantage qu’elle ne verse.

      Cela signifie :

      • - que l’appartenance de la France à l’UE nous coûte 7 milliards d’euros de coûts directs au bas mot. En réalité, c’est beaucoup plus, surtout si l’on tente de cerner les coûts indirects.

      • - que lorsque la France sera sortie de l’euro, non seulement elle pourra maintenir les fameux programmes de financement européens [sic] à leur niveau antérieur, mais qu’elle pourra injecter 7 milliards d’euros de plus par an dans notre économie. Ce n’est pas rien !

        Je propose qu’une majeure partie de cette somme soit d’ailleurs consacrée à la construction de logements sociaux, et cela à la fois pour résoudre un problème social aigu et pour relancer l’économie d’une façon spécialement créatrice d’emplois.

    J’espère que cet échange vous convaincra que je ne suis pas l’olibrius complètement coupé des réalités que vous postulez sans m’avoir jamais rencontré.

    Je me permets aussi de vous signaler que j’ai très bien connu les allées du ministère des finances et du Commerce extérieur et que je ne suis pas le benêt que vous croyez sur la question de la politique monétaire, commerciale ou industrielle.

    En conclusion, je me permets de signaler qu’il est quand même outrecuidant de dire que l’Europe nous protège de quoi que ce soit et de nous faire le coup de l’Apocalypse.

    L’Apocalypse, ce sont les prophètes de l’euro et de l’UE qui nous y ont plongé.
    Et les choses ne vont faire hélas que s’aggraver, comme le prouvent d’ailleurs les toutes dernières nouvelles de ce jour (rétrogradation de la note de la France par S&P).

    Excusez-moi, mais ceux qui ont des comptes à rendre, ce n’est pas moi ni les membres de l’UPR. C’est D’ABORD ceux qui ont plongé la France dans ce désastre et qui ont eu des prévisions fausses à 100% depuis 20 ans.

    François Asselineau

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