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@Paoum
Excusez-moi mais je ne comprends pas bien votre texte, ni surtout en quoi il répond au mien.
1°) Vous posez la question : « en quoi aubry n’a pas le droit de venir se faire conspuer à la fête de l’huma ? » Où avez-vous lu que je lançais semblable affirmation ??
2°) Vous me reprochez des « petites haines » ?
Où les avez-vous vues ?
Il n’y a nulle « haine » dans mon propos mais l’analyse du positionnement politique de M. Mélenchon et le rappel d’un certain nombre de ses déclarations, toutes plus explicites les unes que les autres et d’un intérêt politique décisif.
Plutôt que de m’accabler de sarcasmes et d’injures ad hominem, votre texte aurait été plus convaincant si vous aviez repris mon argumentaire pour y répondre point par point, et aussi les citations très récentes de M. Mélenchon.
3°) Si « haine » il y a, elle n’est pas de mon fait mais du vôtre puisque vous ressortez l’argument que j’ai travaillé, voici 10 ans, au Conseil Général des Hauts de Seine auprès de M. Pasqua.
Ce simple fait vaut à vos yeux condamnation éternelle, quoi que j’aie pu faire il y a 10 ans, et quoi que j’aie pu faire depuis lors. Comme « raisonnement », c’est un peu court.
Pour ceux que cela intéresse, je renvoie ici au texte que nous avons mis en ligne sur le site UPR et qui précise dans le menu détail quels ont été mes relations avec M. Pasqua :
http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/questions_diverses/quels-ont-ete-les-liens-de-m-asselineau-avec-m-pasqua
Heureusement que je n’ai pas le même « raisonnement » haineux que vous. Car sinon, j’aurais pu dire bien des choses sur le passé de M. Mélenchon. Par exemple :
Je rappelle aussi que François Mitterrand a entretenu une amitié constante avec René Bousquet, et l’a protégé jusqu’au bout, même dans ses fonctions de président de la République. (cf. ici une photo de François Mitterrand déjeunant en famille avec René Bousquet dans les années 70 : http://mai68.org/spip/local/cache-vignettes/L367xH355/Mitterrand-Bousquet_repas-1205b.jpg)
Voilà de quel homme M. Mélenchon a été l’un des proches ! N’est-ce pas autrement plus compromettant que d’avoir été, comme je l’ai été, au cabinet du président du Conseil Général des Hauts-de-Seine ?
De même qu’il serait controuvé et injuste de disqualifier M. Jospin, Mme Royal, M. Strauss-Kahn ou M. Mélenchon au seul motif qu’ils furent les collaborateurs très proches d’un chef d’État ayant été pétainiste, ayant obtenu la francisque et usant de ses plus hautes fonctions pour protéger un homme inculpé de crimes contre l’humanité, de même il est controuvé et injuste de me reprocher d’avoir été l’un des subordonnés, pendant 2 ans et 9 mois, d’un homme auquel sont reprochés des griefs financiers pour des faits survenus de nombreuses années auparavant.
À cette aune, du reste, il n’est sans doute pas un seul haut fonctionnaire ou responsable politique auquel, en fouillant un peu, on ne puisse chercher noise.
À cette aune, également, il aurait aussi fallu disqualifier Charles de Gaulle lors de son Appel du 18 juin 1940. Car l’homme qui assura le début de carrière de De Gaulle fut Pétain lui-même.
En 1925, Charles de Gaulle fut détaché à l’état-major du maréchal Pétain, vice-président du Conseil supérieur de la Guerre, dont il devint la « plume ». Et en 1927, c’est Pétain qui fit entrer de Gaulle à l’École de guerre, ce qui lui assura une promotion rapide.
Les deux hommes restèrent d’ailleurs très liés et eurent une correspondance active jusque dans le milieu des années 30.
Je vous le demande : le fait que le fondateur de la France Libre ait été l’un des proches collaborateurs du maréchal Pétain plusieurs années auparavant aurait-il été un motif légitime pour lui refuser son concours lorsqu’il lança son Appel du 18 juin 1940, puis pour lui refuser de mener auprès de lui le combat pour la libération de la France ?
CONCLUSION
En réalité, ce qui importe, c’est 2 éléments :
a) - de se faire une opinion sur l’ensemble d’un parcours biographique SUR LE LONG TERME, sur les décisions prises, les déclarations prononcées, les actes réalisés, les faits avérés, les inflexions et les ruptures assumées.
b)- d’écouter et de lire ce qu’un responsable politique dit, écrit et fait DE NOS JOURS.
J’invite donc tous les lecteurs à se renseigner sur moi : je n’ai jamais prononcé un discours, répondu à une interview, écrit un document, que je ne puisse contresigner à tout moment et qui ne soit empreint du sens de l’État et des plus hautes valeurs républicaines.
Je n’ai jamais fait l’objet de la moindre enquête judiciaire, ni à titre privé, ni à titre professionnel. Mon nom n’a jamais été simplement même évoqué dans des « affaires » d’une quelconque personnalité politique.
J’affirme être droit et intègre et j’estime que mon déroulement de carrière en fournit la plus éclatante des démonstrations.
Alors que mon parcours scolaire et universitaire, mon appartenance au corps de l’inspection générale des finances, et ma fréquentation des allées du pouvoir m’auraient aisément permis d’obtenir un poste de ministre ou de directeur général d’une grande banque, avec les honneurs, le prestige et les rémunérations qui s’y attachent, j’ai préféré sacrifier ce type de carrière pour défendre ce en quoi je crois et pour convier tous mes concitoyens à se mobiliser PROVISOIREMENT pour sauver la France. Il n’y a là nul calcul et nulle rouerie de ma part mais simplement la réaction de refus de quelqu’un qui a vu de près l’état de la scène politique française et qui a décidé de se battre pour arrêter l’effondrement de son pays.
Certains peuvent bien sûr me reprocher de m’être rapproché de M. Pasqua lorsque celui-ci a créé le RPF en 1999.
Mais si je l’ai fait, c’est parce que, voici 12 ans, j’ai sincèrement cru que le but de ce parti politique était de libérer la France de la construction européenne. Et si je me suis séparé définitivement de M. Pasqua voici bientôt 8 ans, c’est parce que j’ai constaté que ce n’était pas le cas.
On peut me reprocher peut-être de la naïveté à cette occasion. Mais que celui qui n’a jamais placé ses espoirs à tort dans un parti politique vienne donc me jeter la première pierre !
François Asselineau
1) La probabilité que le FN soit au second tour est beaucoup plus faible que ce qu’ont voulu faire croire les médias ce printemps (les médias ne racontaient cette fable que dans l’optique de faire élire DSK).
Je rappelle que le FN n’a fait que 15% des suffrages et 6,5% des inscrits en mars de cette année - loin derrière l’UMP et le PS - et alors que les faux sondages Harris donnaient Mme Le Pen au second tour et que tous les médias lui tressaient des louanges très calculées.
2) A supposer même que le FN arrive au second tour, son score final s’établira au mieux aux alentours de 20 à 22%. Rappelons qu’en 2002, M. Le Pen :
Si vous votez FN pour vous défouler, vous servirez ainsi le Système que vous pensez combattre. Ce n’est pas nouveau : cela fait 28 ans que ça dure.
Tant que les Français n’auront pas compris que le FN NE SERT QU’A NEUTRALISER 15% des électeurs depuis 28 ans, la scène politique sera stable. Il ne se passera aucun bouleversement et l’UMPS continuera de gouverner la France pour le compte de l’empire euro-atlantiste.
C’est d’ailleurs bien pour cela que le FN a constamment droit aux faveurs des médias.
FA
@Mor Aucon
Je suis fatigué de votre mauvaise foi, que j’invite tous les lecteurs à examiner de près.
Alors que je ne vous avais jamais agressé, votre premier message posté sur le présent mur à consister à affirmer cela :
"Comme il est très peu pensable que F. Asselineau soit dans le secret des dieux, j’estime donc qu’il est probable que toutes ses prophéties ( dans le marc de café ? ) ne réponde qu’à la typique stratégie populiste tant en vogue en ce moment : agiter le spectre de l’éclatement pour mieux le provoquer. Si on prend note de vos prédictions et que celles-ci ne se réalisent pas, qu’allez-vous faire ? Un autre petit coup de bluff ?«
C’est donc vous, et vous seul, qui avez pris l’initiative de donner à cet échange dès le départ une tonalité :
Je reconnais en revanche que vous avez un talent assez remarquable pour vous approprier tous les poncifs de la propagande européiste, sans une once de distanciation ni de réflexion personnelle, et comme s’ils sortaient spontanément de votre esprit fécond.
En quelques mots vous réussissez le tour de force de nous sortir ainsi les impérissables bobards :
Pour compléter votre panoplie, songez la prochaine fois à nous sortir les bobards qui manquent encore à votre florilège : venez donc nous expliquer que »Airbus est une grande réussite de l’Europe« , que »le programme Erasmus est une chose sans précédent« , que »l’Europe nous permet de peser face à la Chine et aux USA« , et que »sortir de l’Europe ce serait s’isoler du monde« .
Il ne vous restera plus alors qu’à nous annoncer, en reprenant le même air inspiré que celui des milliers de bonimenteurs qui nous serinent la même chose depuis 54 ans, que »les problèmes ne sont pas dus à l’Europe« , qu’ »il faut plus d’Europe« , et qu’ »il faut une Autre Europe".
Un tel dialogue se fera sans moi car j’ai autre chose à faire qu’à perdre mon temps avec un idéologue qui ne recherche pas à se documenter honnêtement et à réfléchir par lui-même.
Je précise aux autres lecteurs que toutes les réponses précises à ce bourrage de crâne se trouvent sur notre site http://www.u-p-r.fr/ , et notamment dans mes conférences en ligne : http://www.u-p-r.fr/conferences-en-ligne
François Asselineau
http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau?sk=wall
Votre réponse, qui est un des grands poncifs de la propagande européiste, ne répond pas à la question centrale de la Réalité.
Vous faites valoir qu’il y a des différences régionales entre Perpignan et Lille (ce qui est indéniable) et vous vous croyez narquois en me parlant d’anthropologie sociale.
Libre à vous de feindre de croire que les différences régionales à l’intérieur de la France sont de même nature que les différences qui existent entre Brême et Thessalonique. Vous pourrez le dire et le redire, cela ne changera rien au fait que c’est une comparaison controuvée et fallacieuse. Elle méconnait tout : le poids de l’Histoire, le poids des langues, le poids des représentations mentales que les peuples se font les uns des autres, le poids des flux démographiques, familiaux, etc., etc.
A ce propos, les européistes ont une autre particularité, c’est qu’ils s’auto-proclament très modernes et futuristes alors que, dans les faits, ils vivent dans l’univers mental des années 1950. Ils refusent de voir que leur projet d’Europe Unie fait bailler tous les moins de 40 ans par son provincialisme planétaire et sa ringardise étriquée.
Car, loin de se rapprocher comme on le pensait du temps de l’OFAJ (Office Franco Allemand de la Jeunesse), les peuples d’Europe se séparent :
Et ces faits sont essentiels pour prévoir l’avenir, car ils contredisent totalement l’un des présupposés centraux de la "construction européenne".
Celle-ci apparaît de plus en plus comme une conception antédiluvienne, fondée de facto sur une solidarité raciale et religieuse qui n’est plus de saison.
Il est tout simplement faux et absurde de prétendre et de
vouloir que les Français soient totalement solidaires des Lettons, et
qu’ils ne le soient qu’à un degré bien inférieur avec les Tunisiens.
Dans les faits, c’est exactement l’inverse qui est apparu. Point.
Mais j’attends votre subtile « anthropologie sociale » à vous, pour me démontrer que j’ai tort....
François Asselineau
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@Alchimie
Pour savoir ce qui se serait passé si nous avions conservé le franc ?
Je vous renvoie à ma conférence en ligne « FAUT-IL AVOIR PEUR DE SORTIR DE L’EURO ? »
Je vous suggère aussi de regarder ce qui s’est passé en Suisse, en Norvège, en Suède, au Danemark et au Royaume Uni : dans tous ces pays, les gouvernants et les peuples se félicitent chaque jour d’avoir échappé au désastre de l’euro.
C’est tellement vrai que la République tchèque et la Roumanie ont décidé de reporter sine die leur adhésion à l’euro pour l’instant, et que la Hongrie vient d’inscrire dans sa Constitution que « le forint est la monnaie de la Hongrie ». Extraordinaire pied de nez au traité de Maastricht, non ?
Du reste, et puisque l’on parle de franc, il existe un pays limitrophe de la France qui a conservé le franc : c’est la Suisse.
Or, vous avez peut-être noté que le franc suisse ne cesse de grimper sur les marchés des changes. Il a atteint hier la parité 1 CHF = 1 EUR, ce qui est proprement ahurissant.
Preuve que, pour la communauté financière mondiale, il vaut mieux détenir du franc suisse, monnaie d’un Etat de 7,8 millions d’habitants, plutôt que l’euro, monnaie d’une Tour de Babel en voie d’explosion de 500 millions d’habitants.
La monnaie solide, la valeur refuge contre l’euro, c’est le franc !
Ce simple fait montre toute la bêtise du slogan « l’Union fait la force ».
François Asselineau
http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau
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