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@Mor Aucon
Je fais un effort pour vos répondre une nouvelle fois mais ce sera probablement la dernière car je ne vois pas en vertu de quoi vous vous
permettez d’utiliser, comme quelques autres internautes, un ton
constamment agressif et narquois à mon égard.
Je comprends que vous ne soyez pas de mon avis.
Je comprends
qu’il est difficile de découvrir, dans le tréfonds de sa conscience, que
tout ce à quoi l’on a pu croire est en train de s’effondrer.
Mais de grâce ne vous en prenez pas au porteur de nouvelles (mauvaises nouvelles pour vous, excellentes nouvelles selon moi).
Pour répondre à vos questions/agressions :
1) L’UPR compte dans ses rangs des personnes qui connaissent très bien la problématique actuelle de l’euro et les évolutions de tous les grands acteurs.
Cela vous défrise peut-être mais c’est la vérité.
Croyez-moi ou ne me croyez pas, mais votre avis n’a pas, excusez-moi de vous le dire, une très grande importance.
2) Non, ce n’est ni un propos en l’air ni une intuition ni un pari
Vos insinuations vous déshonorent : je ne suis ni un hâbleur ni un menteur et tous les gens qui me connaissent le savent parfaitement.
Il est sûr que, dans le milieu politique, ça détone.
Si vous aviez visionné mes conférences, et si vous aviez jeté un coup d’oeil sur mon parcours professionnel, vous auriez pu comprendre que je ne suis pas nécessairement totalement incompétent sur les sujets dont je parle.
Il est sûr que, dans le milieu politique, ça détone aussi.
Si vous aviez lu ce que j’ai écrit et si vous y aviez réfléchi, vous auriez enfin pu être plus prudent dans vos attaques de potache.
Si je dis que plusieurs pays refusent d’abonder le FESF, c’est que c’est vrai : l’information est d’ailleurs sortie dans la presse, mais très très discrètement en France et sans remise en perspective : pour nos médias asservis, rien n’est jamais plus urgent que d’enfumer les Français.
Si je dis que plusieurs pays refusent de voir se dégrader le bilan de leurs banques centrales nationales (qui font partie du SEBC), c’est que c’est vrai. J’ai des sources d’information très solides. Et d’ailleurs cela s’explique de façon technique par la façon dont l’achat de créances pourries vient dégrader la situation bilantielles des BC en question.
Si donc j’ai écrit ce que j’ai écrit, c’est parce que j’ai de solides raisons de penser que c’est ce qui va se passer. Il ne s’agit ni « d’intuition » ni de « pari », comme vous l’insinuez de façon si gratuitement offensante, mais de faits. Mais ne me croyez pas si cela vous chante !
François Asselineau
@Alchimie
A qui s’adresse votre réprimande sur ces critères de Maastricht, au juste ?
A vous lire, on dirait presque que ce serait de ma faute !
Avant de vous répondre, j’aimerais savoir en vertu de quoi vous vous permettez d’utiliser, comme quelques autres internautes, un ton constamment agressif et narquois à mon égard ?
Je comprends que vous ne soyez pas de mon avis.
Je comprends qu’il est difficile de découvrir, dans le tréfonds de sa conscience, que tout ce à quoi l’on a pu croire est en train de s’effondrer.
Mais de grâce ne vous en prenez pas au porteur de nouvelles (mauvaises nouvelles pour vous, excellentes nouvelles selon moi).
Pour répondre rapidement à votre question :
1) Le problème des critères de Maastricht n’est que l’un des problèmes multiformes posés par l’euro. Il y en a beaucoup, beaucoup d’autres : problème du taux de change externe, problème de l’absence de ZMO, problème des chocs asymétriques, problème des différences de tissu industriel et d’élasticité de la demande aux prix, problème de la diversité de la part des économie souterraines, problème de la diversité des taux de compétitivité, problème des divergences de conception de la monnaie, problème de la diversité des expériences historiques, problème de la diversité des fiscalités, problème de l’absence de solidarité européenne autre que factice, etc.
Permettez-moi de vous renvoyer à mes conférences en ligne : http://www.u-p-r.fr/conferences-en-ligne
2) Ce n’est ni à cause de moi ni de la faute de gouvernements eurosceptiques que la France a progressivement été conduite à ne plus respecter les critères de Maastricht.
Un peu de décence tout de même !
Depuis 1992, la France a été constamment dirigée par des gouvernants ultra-européistes, qu’ils soient de droite ou de gauche. L’objectif des critères de Maastricht était au centre des préoccupations. Et, loin de jouer leur rôle de contre-pouvoirs, tous les médias ont organisé une propagande constante allant dans le même sens.
C’était l’objectif structurel poursuivi :
par le président Mitterrand,
par le gouvernement Cresson,
par le gouvernement Bérégovoy,
par le président Chirac,
par le gouvernement Juppé I,
par le gouvernement Juppé 2,
par le gouvernement Jospin,
par le gouvernement Raffarin,
par le gouvernement Villepin,
par le président Sarkozy,
par le gouvernement Fillon.
Depuis 20 ans, tous ces chefs d’Etat et de gouvernement s’y sont cassés les dents.
Face à un tel constat, il y a deux attitudes possibles :
a)- la vôtre, qui consiste à critiquer et à reprocher on ne sait quoi à on ne sait qui.
C’est la théorie du « YAKA FOKON ». On la connaît par coeur : « il y a eu manque de volonté politique », « il y a eu manque de courage », « il faut prendre la taureau par les cornes », « il n’y a qu’à fixer des objectifs annuels de décrue des dépenses publiques », « il faut plus d’Europe », bla bla bla
Mais à qui s’adressent ces reproches ??
Si ce n’est, justement, à des gouvernements européistes...
Comment se fait-il que vous ne vous demandiez jamais pourquoi ces gouvernants n’arrivent pas à obtenir ce qu’ils souhaitent ?
b)- la mienne, qui consiste à dire que si aucun gouvernement européiste, de droite comme de gauche n’y est parvenu depuis 20 ans, c’est qu’il y a un truc qui cloche quelque part, qui DEPASSE LA VOLONTE DES GOUVERNEMENTS, et que nous ne pouvons pas y parvenir.
Je signale au passage que toute réflexion économique libre est interdite dans notre pays et que Maurice Allais, seul Prix « Nobel » d’économie français a été interdit de grands médias jusqu’à sa mort survenue très récemment.
3°) Par ailleurs, la France n’est que l’un des 17 Etats de la zone euro !
Je sais que les européistes sont les premiers surpris lorsqu’on leur fait remarquer que la construction européenne ne concerne pas seulement la France.
Tous les européistes français font toujours abstraction des points de vue des autres Etats et des autres peuples. Ils considèrent les autres pays comme s’ils étaient purement transparents, sans volonté et sans défauts. Que seule la volonté française s’imposerait et que tous nos déboires viendraient donc d’une mystérieuse indolence de nos gouvernants.
Or tel n’est pas le cas.
Les critères de Maastricht ont été mal respectés par la France, mais bien plus mal encore par la Belgique, l’Italie, la Grèce, etc.
Et figurez-vous que ce n’est pas de ma faute !
Ni même de la faute de nos gouvernants européistes.
Tout cela est dû au fait que les Italiens sont des Italiens, les Grecs des Grecs, les Français des Français, etc.
Cette diversité des peuples d’Europe, et le fait qu’ils ne raisonnent pas de la même façon, qu’ils ne se comportent pas collectivement de la même façon est une découverte ahurissante pour les européistes. Elle porte néanmoins un nom : la Réalité.
C’est ce à quoi nous sommes en train d’assister : le Réel est en train de revenir en force.
Tel responsable français aura beau venir jouer du violon au 20H de TF1 sur le prétendu « moteur franco-allemand », cela n’empêchera pas Mme Merkel d’imposer ce qu’ont décidé les Allemands : ils vont arrêter les frais. Point.
François Asselineau
1) J’ai certainement plus d’informations que vous ne le pensez. Car de plus en plus de gens adhèrent à l’UPR, y compris des personnes qui exercent des fonctions qui leur permettent d’avoir des informations très précieuses.
2) Nous verrons bien ce qu’il adviendra. En tout cas, je suppose que si l’euro éclate bel et bien dans les mois qui viennent, vous ne viendrez pas présenter vos excuses.
3) Si l’on doit se gausser des responsables politiques qui font des prévisions, alors je suis preneur d’un grand déballage ! Car rien ne pourra jamais égaler, en mensonges et en bourrage de crâne, la liste ahurissante des prophéties des européistes sur les bienfaits à attendre de l’Union européenne et de l’euro. Elles ont toutes, sans exception, été démenties par les faits. Et toutes les prophéties des experts qui appelaient à voter NON en 1992 ont en revanche toutes été confirmées par les faits.
4) Pour avoir une autre vision de celle qui est diffusée sur tous les grands médias de notre chère démocratie, vous devriez commencez déjà par lire « Le Bêtisier de Maastricht » publié par Jean-Pierre Chevènement en 1995. Relire avec 19 ans de recul les incroyables perspectives de Paradis terrestre qui furent promises aux Français s’ils votaient OUI à Maastricht, et l’Apocalypse s’ils votaient NON, est un exercice de santé mentale qui laisse sans voix.
FA
====== SUITE DU MESSAGE PRECEDENT ========
2°) L’obsession anti-« énarque » s’apparente à une obsession de type raciste
La seule chose qui importe à « Imhotep » est désormais de donner libre cours à sa rancoeur et à sa haine. Non pas tant d’ailleurs à mon encontre personnelle, car il ne m’a jamais rencontré, mais à l’encontre des « énarques » au sens large.
Les lecteurs noteront ainsi qu’il s’en prend moins à moi, personnellement, qu’à l’image fantasmatique qu’il se fait des « énarques ».
Il les décrit comme une espèce de l’humanité spécialement nuisible.
Et il prouve ensuite que je fais bien partie de cette sale engeance puisque.... j’ai surligné en gras certains passages de ma précédente réponse, en marquant des alinéas !
Prenant appui sur deux (tristes) célébrités (MM. Minc et Attali), il en infère aussitôt que « tous les énarques sont comme ci, tous les énarques sont comme ça ».
« Imhotep » ne comprend pas que si MM. Minc et Attali sont invités constamment dans les médias, ce n’est nullement en leur qualité d’anciens élèves de l’ENA, mais tout bonnement parce qu’ils font partie intégrante du Système.
Ils ont le droit de parler constamment devant des millions de téléspectateurs tout comme y sont aussi invités des dizaines de « non-énarques », parce qu’ils sont eux aussi les suppôts de l’empire euro-atlantiste, j’y reviendrai dans un instant.
Tirant des généralités à partir de cas particuliers, la « démonstration » de « Imhotep » revêt donc toutes les caractéristiques des « raisonnements » de type raciste. Elle en provoque d’ailleurs le même résultat puisqu’elle ne parvient pas à camoufler un intense degré de haine.
3°) Il faut en finir avec le mythe des « énarques » qui dirigeraient la France et qui seraient responsables de la situation
Je ne suis pas du tout ici pour défendre les « énarques ». Du reste, je n’ai pas, et je n’ai jamais eu, ce que l’on appelle « l’esprit de corps ». Je ne me sens pas solidaire de quelqu’un du seul fait qu’il soit « énarque ». Je ne parle d’ailleurs jamais moi-même des « énarques » comme d’un ensemble homogène car je suis bien placé pour savoir que ce n’est pas le cas.
Considérer que « tous les énarques sont identiques » est une sottise car il s’agit d’une généralisation, stupide comme toute généralisation.
Et considérer que les maux de la France seraient dus aux « énarques » témoigne d’une vision fantasmatique de la réalité. Le temps n’est plus, depuis belle lurette, où les anciens élèves de l’ENA représentaient les 3/4 des membres du gouvernement et dirigeaient un très grand nombre d’entreprises publiques. [la plupart de celles-ci ayant d’ailleurs été privatisées].
Cette fixation anti-« énarque » constitue un moyen commode, utilisé par certains populistes, pour désigner des boucs émissaires au lieu de s’interroger sur les véritables responsabilités.
Pour conforter mon propos, je crois qu’il est utile d’être d’une grande précision.
On recense 5600 anciens élèves de l’ENA (c’est le nombre donné sur la notice de l’ENA sur Wikipédia), dont environ 4000 « énarques » vivants.
Sur ces 4.000, le nombre de ceux qui sont connus du grand public ne dépasse certainement pas 80 à 100, et encore en comptant large.
Cela signifie que 97 à 98% des « énarques » sont inconnus du grand public.
Une minorité d’entre eux a quitté l’administration et travaille dans des entreprises.
La majorité travaille dans tous les services de l’Etat, parfois dans des postes en vue (préfets, ambassadeurs, directeurs d’administration centrale, conseillers d’Etat, etc.) mais bien plus souvent dans des postes techniques, plus ingrats et plus obscurs (adjoints au chef de bureau, chef de bureau, sous-directeur, rédacteur, etc.)
La notice ENA de Wikipedia révèle qu’il existe actuellement 31 parlementaires (il faut exclure Paul-Marie Couteaux qui n’est plus parlementaire) issus de l’ENA. Or la France compte 992 parlementaires (577 députés, 343 sénateurs et 72 membres du parlement européen).
Cela signifie donc que le pourcentage d’« énarques » parmi les parlementaires est exactement de 3,12%...
En outre, la grande majorité des membres du gouvernement actuel ne sont pas « énarques », à commencer par le Président de la République et le Premier ministre.
Passons maintenant en revue quelques-uns des principaux responsables des grands choix stratégiques faits par la France depuis une trentaine d’années.
• Jean Monnet n’était pas « énarque » : c’est pourtant lui qui est considéré comme l’un des principaux « pères de l’Europe ».
• Robert Schuman n’était pas « énarque » : c’est pourtant lui qui est censé avoir conçu et rédigé la fameuse « Déclaration Schuman » du 9 mai 1950 donnant le coup d’envoi à la construction européenne. Comme j’ai déjà eu maintes fois l’occasion de l’expliquer, cette « Déclaration » a été conçue à la demande du Secrétaire d’Etat américain de l’époque, Dean Acheson, et il est désormais prouvé de façon irréfutable, depuis la déclassification des documents Secret Défense américains opérée à l’été 2000, que Robert Schuman était un agent d’influence de la CIA. Je renvoie à mon dossier mis en ligne sur le site de l’UPR : http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/02/UPR-DOSSIER-DE-FOND-LA-FACE-CACHEE-DE-ROBERT-SCHUMAN-f%C3%A9vrier-2011.pdf
• Georges Pompidou n’était pas « énarque » : c’est pourtant lui qui a décidé, au Sommet de La Haye de décembre 1969, de remettre en route le processus d’intégration européenne que Charles de Gaulle avait voulu arrêter et avait de facto interrompu avec la « crise de la chaise vide » de 1965-1966. Lors de ce sommet de 1969, à peine élu à l’Elysée et alors que de Gaulle vivait encore, Georges Pompidou accepta le principe de faire entrer la Grande Bretagne dans le Marché Commun, ce qui était l’objectif stratégique fondamental poursuivi par les Anglo-Saxons. Je renvoie à mon dossier mis en ligne sur le site de l’UPR : http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/de-gaulle-et-l-europe/introduction-3
• Raymond Barre n’était pas « énarque » : c’est pourtant lui, ancien Commissaire européen à Bruxelles, qui fut nommé Premier ministre en 1976 par Valéry Giscard d’Estaing pour préparer les premières élections au Parlement européen de 1979 et pour faire avancer constamment la soumission de la France au principe d’une Europe intégrée.
• François Mitterrand n’était pas « énarque » : c’est pourtant le président de la République qui a négocié, signé puis fait ratifier par les Français le traité de Maastricht en septembre 1992. Au regard de l’Histoire, c’est cet ancien avocat, décoré de la francisque par Philippe Pétain, qui porte la responsabilité n°1 d’avoir fait entrer la France dans le processus mortel d’une Europe fédérale.
• M. Roland Dumas n’est pas « énarque » : c’est pourtant lui qui a été le ministre français des affaires étrangères qui a négocié puis signé le traité de Maastricht.
• M. Jacques Delors n’est pas « énarque » : c’est pourtant lui qui a été - et reste - l’un des principaux inspirateurs de la construction européenne en France. Président de la Commission européenne de 1985 à 1995, il a joué un rôle de tout premier plan dans la signature de l’Acte Unique de 1986 puis dans la préparation du traité de Maastricht de 1992
• Pierre Bérégovoy n’était pas « énarque » : c’est pourtant lui qui a procédé à la libéralisation générale des mouvements de capitaux lorsqu’il était ministre de l’économie et des finances, et qui a donné son aval aux aspects économiques, commerciaux, financiers et monétaires du traité de Maastricht. Toutes ces décisions furent capitales et nous en payons de plus en plus les conséquences vingt ans après.[notons au passage qu’à cette époque, j’étais certes déjà « énarque » mais chef de bureau Asie-Océanie à Bercy et donc à des années lumière d’avoir quelque responsabilité que ce soit sur ces sujets décisifs !]
Plus près de nous :
• M. Nicolas Sarkozy , Président de la République, n’est pas « énarque ». C’est pourtant lui qui a été le principal responsable de la forfaiture du traité de Lisbonne, consistant à faire ratifier, sous un autre nom et avec quelques modifications cosmétiques, la Constitution européenne que 55% des Français avaient rejetée par référendum.
• M. François Fillon, Premier ministre, n’est pas « énarque ». Il est co-responsable du traité de Lisbonne, de même que M. Bernard Kouchner (à l’époque ministre des affaires étrangères), non « énarque »,
• M. Thierry Breton, ministre des finances de 2005 à 2007, n’est pas « énarque »,
• Mme Christine Lagarde, ministre des finances de 2007 à 2011, n’est pas « énarque » (elle a raté le concours),
• M. François Baroin, actuel ministre des finances, n’est pas « énarque ».
Par ailleurs, il est impossible de comprendre comment la France a basculé dans l’utopie européiste et le désastre qui en résulte, si l’on oublie que de très, très nombreux relais d’opinion ont monopolisé les médias pour mettre dans la tête des Français qu’il fallait absolument adopter l’euro et ratifier l’Acte Unique de 1986, le traité de Maastricht de 1992, le traité d’Amsterdam de 1997, le traité de Nice de 2000, la constitution européenne de 2005 et le traité de Lisbonne de 2009.
À cet égard, la responsabilité et le rôle des grands dirigeants de la télévision, de la radio et de la presse française ont été considérables dans la formation de l’opinion publique sur ces choix décisifs.
Or :
• Francis Bouygues, Président de Bouygues et propriétaire de TF1 en 1992 n’était pas « énarque »
• M. Martin Bouygues, fils du précédent et actuel propriétaire de TF1, n’est pas « énarque »
• Jean-Luc Lagardère, dirigeant du Groupe Lagardère, premier groupe de médias français en 1992 n’était pas « énarque »
• M. Arnaud Lagardère, fils du précédent et actuel dirigeant du Groupe Lagardère (Hachette, Europe 1, Journal du Dimanche, Paris Match, Le Parisien, Elle, NMPP, une partie du Monde, etc), n’est pas « énarque ».
• M. Serge Dassault, propriétaire du Figaro et du Figaro Magazine, n’est pas « énarque »
• M. Bernard Arnault, propriétaire du Groupe Les Echos, n’est pas « énarque »
• M. Pierre Jeantet, président du Directoire de « La Vie Le Monde » (journaux Le Monde, La Vie Catholique, Télérama SA, Malesherbes Publications, etc.), n’est pas « énarque »
• M. Claude Perdriel, Président du Groupe Perdriel (Le Nouvel Observateur, Sciences et Avenir, Challenges, etc.), n’est pas « énarque »
tc.
À toutes ces personnalités, il faut encore ajouter tous les responsables syndicaux qui ont appelé à ratifier le traité de Maastricht et les traités ultérieurs, et par exemple :
• François Périgot, ancien président du CNPF (prédécesseur du MEDEF), qui n’est pas « énarque »,
• Mme Laurence Parisot, présidente du MEDEF, qui n’est pas « énarque » (elle a raté le concours),
• M. Jean Kaspar (CFDT) qui n’est pas « énarque ».
Etc.
Il faut aussi, et peut-être plus encore, ajouter tous les journalistes, chroniqueurs, rédacteurs en chef, responsables politiques, ou prétendus « intellectuels » qui sont intervenus constamment depuis deux décennies dans tous les médias pour assurer aux Français qu’il n’y avait pas d’autre voie que de lier le sort de la France à une construction politique continentale et à une monnaie unique.
Citons ainsi, parmi toutes ces vedettes :
• M. Jean Boissonnat (L’Expansion et La Croix), qui n’est pas « énarque »,
• M. Claude Imbert qui n’est pas « énarque »,
• M. Jacques Julliard (Nouvel Observateur) qui n’est pas « énarque »,
• M. Georges Suffert ( Le Point) qui n’est pas « énarque »,
• M. Jean-François Kahn (L’Evénement du Jeudi puis Marianne) qui n’est pas « énarque »,
• M. Franz-Olivier Giesbert (Libération puis le Figaro), qui n’est pas « énarque »,
• M. François Henri de Virieu, qui n’est pas « énarque »,
• M. Alain Duhamel, qui n’est pas « énarque »,
• M. Christophe Barbier (L’Express), qui n’est pas « énarque »,
etc., etc.
Et parmi les responsables politiques et les « intellectuels » :
• M. Bernard Kouchner, qui n’est pas « énarque »,
• M. Brice Lalonde, qui n’est pas « énarque »,
• Mme Simone Veil, qui n’est pas « énarque »,
• M. Bernard-Henri Lévy, qui n’est pas « énarque »,
• M. Guy Bedos, qui n’est pas « énarque »,
• M. Alain Decaux, qui n’est pas « énarque »,
• M. Jack Lang, qui n’est pas « énarque »,
• M. Daniel Conh-Bendit, qui n’est pas « énarque »,
• M. Alain Madelin, qui n’est pas « énarque »,
• M. Antoine Waechter, qui n’est pas « énarque »,
• M. Dominique Strauss-Kahn, qui n’est pas « énarque »,
• M. Nicolas Hulot, qui n’est pas « énarque »,
• Mme Eva Joly, qui n’est pas « énarque »,
etc., etc.
CONCLUSION
Ce simple rappel des faits prouve que l’idée selon laquelle la situation de la France actuelle résulterait d’une faute collective des « énarques » relève donc du mythe. Du reste, la notion de « faute collective » doit toujours être regardée avec beaucoup de suspicion.
Bien entendu, il y a des « énarques », et non des moindres, qui sont totalement complices de l’actuelle manoeuvre d’asservissement et de destruction de la France par « construction européenne » interposée.
Mais je n’hésite pas à affirmer que l’écrasante majorité des « énarques » sont des fonctionnaires qui font leur métier de fonctionnaires. Métier qui est d’obéir aux décisions prises par les dirigeants politiques élus du pays.
Le véritable problème de la France ne réside pas dans les « énarques » mais dans un double phénomène :
L’agressivité étonnante de »Imhotep« à mon encontre découle de ce que mes actes ne cadrent pas avec l’image qu’il a des »énarques« puisqu’ils sont censés, selon lui, être tous dépourvus de courage, d’intuition, de caractère et se refuser à toute prise de risque.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que, compte tenu de la gravité des enjeux, la réaction »d’Imhotep" est celle de quelqu’un qui n’a rien compris, ni à qui je suis vraiment, ni à ce que sont les adhérents, de plus en plus nombreux, généreux et enthousiastes, qui rejoignent l’UPR.
François Asselineau
C’est avec une certaine réticence que je réponds à la nouvelle intervention d’« Imhotep ». Car il est clair pour tout le monde que cet internaute n’est pas ici pour débattre sereinement et honnêtement mais pour m’accabler de sarcasmes et d’offenses.
Il m’a prêté des « raisonnements » qui n’existent que dans son imagination. Et, lorsque je le démontre en renvoyant à mon écrit, il « zappe » de façon intellectuellement malhonnête. Sans répondre sur le fond, il m’attaque sous un autre angle qui est celui de mon curriculum vitae.
Je voudrais faire ici plusieurs remarques pour les nombreux lecteurs de ces échanges.
1°) Ce prétentieux « Imhotep » n’est qu’un « corbeau » qui vient insulter les auteurs sous couvert d’anonymat
« Imhotep » joue les « braves types » pas compliqués qui se défient de la cuistrerie présumée des « énarques ». Il conclut ainsi son dernier message par une remarque qui se veut insolente (et qui n’est que bouffonne) en me demandant s’il est « savant » parce qu’il met des « PS » après sa signature.
Mais « Imhotep » cache bien son jeu. Car il ne se prend pas pour rien.
« Imhotep » est le nom d’un personnage assez célèbre de l’Ancien Empire égyptien, qui vécut vers -2700 avant Jésus-Christ et qui fut, dit-on le vizir du roi Djéser. Il est resté célèbre par ses qualités de philosophe et d’architecte (il aurait conçu la fameuse pyramide « rhomboïdale ») et on le considère généralement comme le premier architecte connu de l’histoire de l’humanité.
C’est donc ce pseudonyme que notre internaute s’est ainsi choisi en toute « modestie ». Après tout, c’est son droit. Il aurait pu, tout aussi « modestement », se baptiser Newton, Einstein, Platon ou Michel-Ange.
Mais il est assez cocasse de voir que le choix de ce pseudo est fait par quelqu’un qui vient me reprocher d’être un monstre d’immodestie. Figurez-vous, « Imhotep », que je suis bel et bien ancien élève de l’ENA et sorti vice-major, tandis que vous n’êtes ni vizir ni un architecte mondialement célèbre. Je n’usurpe pas, moi, une identité qui n’est pas la mienne.
Par ailleurs, il est bien naturel que je décrive rapidement mon CV puisque Agoravox le demande aux auteurs qui publient. Je l’ai fait de façon succincte et sans fard, y compris en mentionnant les ministres ou anciens ministres dont je fus le subordonné, même si je sais parfaitement que cela me vaut parfois les sarcasmes de quelques autres internautes. Mon CV n’est donc pas enjolivé, il est vrai.
Du reste, et comme un internaute l’a souligné avant moi, il ne fait pas de doute que « Imhotep » aurait été le premier à s’indigner si je n’avais pas dit qui j’étais.
Le plus drôle de cette péripétie est que « Imhotep » se livre à mon encontre à un véritable procès d’intention et de comportement qui s’applique fort mal à mon attitude mais fort bien à la sienne.
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