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  • Idaho Idaho 15 novembre 2008 14:18

    1929 une crise d’ampleur quand le dollar indexé à l’or ne pouvait s’injecter librement dans les circuits financiers.

    2008 la monnaie créée à tout va s’injecte à plaisir pour réamorçer des pompes bizarrement défaillantes. Bernard Dugué se fait le chantre de la subvention directe pensant que le tout est d’injecter l’argent ici plutôt que là.

    Ce matin les caisses du Virgin mégastore où je suis allé acheter mon journal La Croix étaient en panne ; elles ne prenaient pas les cartes bleues. Une caisse s’est spécialisée dans les achats en espèces et je me suis dirigé vers elle. Au dernier moment un monsieur m’est passé devant prétendant qu’étant devant moi dans la file d’une caisse bloquée il avait de bonnes raisons de reprendre cette priorité sur la nouvelle.

    Le problème c’est le désir qui est infini ; c’est le mal ontologique !

    Débridé il cherche toujours quelque chose de plus inaccessible pour combler la vacuité de l’être qui le porte ; celui-ci ayant fait cette expérience, sans la comprendre, que ce qu’il a déjà obtenu ne lui a pas donné de supplément d’âme (et pourtant il le vaut bien smiley). La société de consommation a juste cette vertu de dénouer momentanément l’angoisse en multipliant les occasions d’expérimenter l’effet des objets acquis (biens et êtres) sur le désir.

    Nous n’en finissons plus de vouloir toujours plus et c’est surtout le cas chez ces grands malades que sont les financiers (ils veulent le graal mercantile, "la richesse") qui, dans notre système, se sont placés en des lieux où ils peuvent effectivement avoir toujours plus de monnaie.

    Quel dommage, quand on pense à toutes les possibilités humaines que ces dernières années nous ont tout particulièrement révélées.

    2009 Après le G20 de novembre 2008, reparti sur des bases proches des anciennes, le système a l’air de devoir perdurer (quand personne n’y croit  ! comment peut-on se trahir ainsi soi-même ?)

    Pour tout dire, comme tout le monde, j’espère que ce sera le cas car...

    20xx Aucune monnaie ne vaut plus quoi que ce soit ; en attendant que l’on s’aperçoive que l’or n’est que du sable et que l’on regrette la crise de 1929 !

    Le problème c’est le désir infini et la solution un infini qui le comble ; un infini que l’on commence par adorer pour nous mettre, sous son regard, en peine de solidarités humaines.



  • Idaho Idaho 8 novembre 2008 15:23

    Hum,

    J’ai peur de mal comprendre mais tout ceci est effrayant car vouloir "la fin des temps historiques" c’est très dangereux. C’est quelque chose comme la tentative de forger l’homme soviétique sous Lénine et Staline ou par la révolution culturelle en Chine ou bien de faire sortir des fumées des fours crématoires l’Allemand d’un reich de mille ans. De toute façon c’est là l’écueil d’une sortie "des temps historiques" ; nul doute que Marx, Hitler et quantité de possédés de leurs propres convictions aient [cru voir ce que doit être la fin de l’histoire et ont pensé être à même de la mener à son but]. On peut songer aussi aux Khmers Rouges ; ils ont commencé quelque chose comme une révolution communiste, ont perdu le fil en route et ont fini en massacrant leur propre peuple hors de tout propos, de toute histoire.

    Méfiez-vous de l’humain ! Il connaît l’homme, Eric Weil ? Le connaîtrait-il, il ne parlerait pas ainsi. "[Nous voyons ce que doit être la fin de l’histoire]", ce sont les propos d’un fameux tautologue : je pense comme-ci, tout le monde pense comme moi (sous entendu : s’il est un rien intelligent).

    Et notez bien qu’il a l’intuition de l’échec et qu’il est déjà prêt à faire porter sur certains la responsabilité de cet échec : "l’échec sera NOTRE échec, non la cécité du sort ou la méchanceté d’une puissance malveillante". Comment serait-ce NOTRE échec quand il nous aura tellement prévenu ? Bien entendu ce sera l’échec de NOUS moins Eric Weil et ceux qui l’écouteraient. Pour la énième fois ce sera la faute des koulaks, des Juifs, noirs, Arabes, Chrétiens, ...

    NON nous ne voyons pas ce que doit être la fin de l’histoire ! NON, nous ne voulons pas "la fin des temps historiques" ; que toujours les leçons de l’Histoire portent, bien plutôt !

    Et prendre les leçons de l’Histoire ce n’est pas "attendre" la fin de l’histoire mais la scruter avec la plus grande prudence pour éviter de commettre à nouveau les erreurs du passé et progresser, par exemple, vers l’accomplissement des droits de l’homme. Il y a beaucoup de travail, nous ne savons presque rien, nous ne savons pas comment et donc nous ne savons pas si nous y arriverons.

    Que la seule Puissance bienveillante nous vienne en aide et nous pardonne ; nous, nous voulons faire de notre mieux.



  • Idaho Idaho 5 novembre 2008 19:08

    What else ?

    Hé bien déjà, Obama semble être un gars intelligent et il est élu au moment où le libéralisme a montré toutes ses faiblesses. C’est à dire qu’il se trouve être le principal acteur devant l’énorme chantier de refonder l’économie et la finance. De toute façon le monde va changer et ce sera sous son égide.

    Et puis il est noir ; son élection est aussi le triomphe de l’occident qui (1) a promu la démocratie et (2) a voté majoritairement pour lui. C’est la démonstration qu’en occident ce qui sépare si souvent les êtres humains, les moindres nuances dans la couleur de la peau ou la forme de l’oeil, n’est presque rien. C’est un énorme signal adressé au monde entier à nouveau, à tous les humbles et toutes les minorités qui peuvent espérer en la démocratie donc la souhaiter.

    Maintenant, pour ceux qui seront désabusés devant ces arguments, l’occident ce n’est pas seulement la démocratie, c’est aussi le christianisme qui est une force vivante en soi and God blessed America today !



  • Idaho Idaho 31 octobre 2008 15:51
    Oh pardon,
     
    Il m’a semblé trompeur car même s’il est censé se moquer « des riches » il ne montre pas que tu aies d’autres valeurs qu’eux. Bon, c’est le genre parodique. Le mieux c’est de bien voir qu’ils sont malheureux comme des pierres… et pas seulement parce qu’ils viennent de perdre la moitié de la valeur de leur portefeuille d’actions ! Franchement ils sont à plaindre !
     
    Mais il est vrai que je rebondis un peu au hasard sur ce sujet car je me demande si je ne vais pas me mettre à réfléchir à ces questions d’argent, d’économie. Sujets d’actualité n’est-ce pas ?
     
    Je commence tout de suite (en un après-midi où vraiment je n’ai pas envie de bosser) :
     
    L’argent est un intermédiaire destiné à faciliter les échanges.
     
    Il n’est vrai, et précieux même, que tant qu’il est en train d’assurer cette fonction pour un objectif bien plus élevé : soutenir la vie des hommes, soit abriter, vêtir, nourrir, éduquer, acquérir ce qui procure un bien être qui ne sera jamais incompatible avec la nécessaire solidarité humaine. Il devient faux aussitôt que l’on oublie cet objectif et qu’on en fait le levier pour assouvir des désirs pathologiquement insatiables : tout ce qui ressort du superflu, du luxe, etc. Comment le même argent est-il a la fois l’un et l’autre, véridique et menteur ? Le problème c’est qu’en glissant d’un objectif à l’autre il devient par contamination l’objectif lui-même comme pour ceux innombrables qui sont entrés dans la fascination de ce miroir aux alouettes qu’est la richesse. Il change effectivement de nature et devient un dangereux objet de confusion. Le danger c’est que l’argent est tout et rien (cf. l’effondrement de la valeur du mark allemand après le krach boursier de 1929).
     
    Il faut aussi considérer l’origine des choses. Et au commencement l’argent est un objet sacrificiel (l’obole est la brochette qui sert à faire griller la viande du sacrifice) donc trompeur dans sa capacité de fascination précisément, sa proximité du sacré. Il n’est que la sagesse qui puisse maîtriser sa fonction. C’est la même chose pour la politique : la capacité pour un groupe humain de distinguer l’ami de l’ennemi selon Carl Schmitt qui ne voit ainsi que l’origine quand la sagesse peut en faire un outil pour la paix.

    Mais la sagesse est-elle suffisante ?


  • Idaho Idaho 31 octobre 2008 14:02

    La grande illusion c’est de penser que les riches sont heureux. Ce n’est pas le cas et ce billet est trompeur. Quand ils perdent c’est d’autant plus l’horreur que l’argent est tout pour eux ; une bien misérable compensation soit dit en passant.

    La seule chose c’est qu’effectivement ceux qui ne le sont pas envient les riches et c’est ce qui fait tenir les choses : les valeurs trompeuses sont partagées.

    Il n’empêche qu’un jour tout s’écroulera ; tout le monde voudrait au fond que le mensonge devienne la vérité. Cela ne peut arriver.

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