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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 16 avril 2007 13:34

    Bonjour M. Lipietz,

    Je vous remercie de prendre le temps d’exposer votre opinion sur la position d’Etienne Balibar. Personnellement, je ne vous connais vraiment ni l’un , ni l’autre. Alors pourquoi je ferais l’effort d’un commentaire ? C’est que, comme beaucoup de mes compatriotes je n’ai aucune confiance en vous tous, là-bas, à Bruxelles ou Strasbourg, avec des bureaux au Luxembourg, ou ailleurs... Le gouvernement européen, pour moi, c’est encore plus loin que la Nouvelle Guinée.

    Quand on pense à ce pauvre M. Murray qui, avec une poignée de fonctionnaires défend les intérêts des consommateurs face à 15.000 lobbyistes, qu’on voit un Pascal Lamy pratiquer la théorie des avantages comparatifs à la Ricardo et foutre allègrement des dizaines de milliers d’employés sur la paille grâce au moulin à vents commercial qu’est devenue l’Europe, je passerai de côté le comportement de l’Angleterre, celui de la Pologne et sans doute de quelques autres... Sans oublier le fameux compromis de REACH, cette pantalonnade ! De quelle crédibilité voulez-vous vous prévaloir ?

    La télé française parle de l’Europe une fois de temps en temps, après la chronique des « chiens écrasés ». A cela s’ajoute tout ce qu’on ne sait pas et qu’on ne saura jamais.

    M. Lipietz, la liste serait trop longue, vous en savez beaucoup plus que nous, et ça, c’est gravissime, car vous n’en dites rien.

    Le citoyen lambda n’a plus confiance non seulement dans ses classes politiques françaises, mais aussi dans cette Europe approximative aux idéologies flapies, qui dirige sans vouloir se faire connaître.

    Merci d’être venu, mais à votre place, je m’inquiéterais ; et c’est de cela que j’aimerais entendre parler sur ce site.



  • Jason Nicolas 14 avril 2007 12:03

    A la mouche du coche,

    Votre observation est vraie. Cependant, mon expérience dans l’industrie m’a montré qu’il existe beaucoup de tâches dévalorisantes, pénibles, et mal payées. Ne nous étonnons pas que les employés dans ces cas ne s’intéressent pas à leur travail. Un grand nombre d’emplois ne sont que des tâches purement alimentaires, qui ne font que démoraliser ceux et celles qui sont forcés à s’y livrer, pour ne pas dire pire. Dans nos pays soi-disant avancés il existe un trop grand nombre de personnes qui sont obligées de vendre leur force de travail aux plus offrants.



  • Jason Nicolas 13 avril 2007 20:14

    A Jules,

    Ce slogan, car c’est bel et bien d’un slogan qu’il s’agit, s’adresse à deux groupes de personnes : les employés et les employeurs. En fait pas n’importe quels employeurs, ceux dont l’entreprise emploie plusde 20 salariés et auxquels la loi des 35 heures s’applique. Si j’en juge par le graphique présenté par le journal Les Echos (je sais, une telle lecture peut me rendre suspect aux yeux de certains, mais attendez de lire le reste), qui cite comme source le ministère des PME, seulement 4% (sur les 2,6 millions au total) des entreprises françaises tombent sous la loi des 35 heures. Cela fait un total de 104.000 entreprises. Cela fait pas mal de monde j’en conviens, mais représente quand même une minorité sur le nombre total de salariés du pays.

    Ce slogan attire l’attention, car qui oserait dire qu’il est contre le travail ? Il plaît aux employeurs d’abord, mais notons qu’ils ne créent d’emplois que suivant les prévisions de chiffre de leur entreprise. Il y a là pour chaque employeur une possibilité (lointaine il est vrai) d’accroître ses gains. Ensuite, ce slogan va plaire aux salariés qui souhaitent gagner plus et qui travaillent chez les 104.000 ci-dessus, à condition toutefois que les plans prévisionnels de leur employeur le permettent. Ce qui n’est pas garanti.

    On voit clairement qu’en y regardant de plus près, ce slogan s’adresse non pas au grand nombre, malgré son effet d’annonce « travailler plus pour gagner plus », mais à un nombre relativement restreint de personnes. Certains employeurs peuvent y gagner, certains salariés peuvent augmenter leur fin de mois, mais c’est tout. Et les autres ne sont que de simples spectateurs. Le candidat Sarkozy a fait une belle bourde en ne s’adressant qu’à une minorité, alors qu’il brigue la présidence ! Aurait-il prêché à une élite de salariés et aux employeurs déjà bien placés économiquement, qu’il ne s’y serait pas pris autrement.

    Cette déclaration est pure démagogie électorale et un attrape nigauds.



  • Jason Nicolas 1er avril 2007 10:34

    Excellent article qui pose clairement certains enjeux et quelques non dits de cette campagne.

    On s’interroge. De quoi peut-on parler, et de quoi ne doit-on pas parler ? Rien, dans cette campagne ne parle de la sclérose des institutions françaises (dizaines de milliers de lois à l’utilité contestable, procédures et réglementations tâtillonnes exprimées dans une pléthore de codes, justice en panne, règne sans partge de la puissance financière et de son nomadisme galopant, droit des entreprises à faire tout et n’importe quoi) à part l’évocation d’une VIème république... on verra plus tard.

    La grande supercherie, c’est de faire croire au public que tout peut être résolu en France, par la seule décision des français. Le discours électoral fait penser que, pendant les élections, les frontières économiques et diplomatiques du pays sont fermées. Silence, on vote !

    La dette sert surtout d’épouvantail. Elle ne sera résorbée que sur le long terme, et comme chacun sait, le long terme commence après les élections. Personne, ou presque n’a analysé sa nature en détail à part les deux catégories : fonctionnement de l’Etat et investissement. Il y a là un effet de clientélisme. Toucher à certains budgets, c’est ouvrir une boîte de pandore et s’aliéner des électeurs. Donc, on n’en parle pas.

    Autre mystification, la croissance. La croissance dans notre cher petit hexagone ? La croissance dans quels secteurs ? Là aussi l’étude de fond et la réflexion manquent. C’est le recours au « y a qu’à ».

    La perte des emplois européens et français dans le secteur du textile s’accélère en raison des récents accords avec la Chine. La commission européenne répond que les industriels ont été prévenus en temps utile et qu’ils n’ont rien fait (commentaire sur ce sujet sur ce site). Mais quelle est la solutioln pour les entreprises textiles qui voient le marché envahi par des produits coûtant 20 fois moins que ce qu’ils peuvent produire ? Fermer leur entreprise, et aller faire autre chose ailleurs s’il leur reste de l’argent à investir. Et c’est tout. Les seuls qui vont s’enrichir dans ces opérations d’importation, ce sont les intermédiaires du commerce. Et comme les chaînes de distribution existent déjà, il n’y a que des pertes d’emplois nette.

    Autre sujet dont on ne parle pas du tout : les subventions à l’exporttion du sucre européen. La France subventione à hauteur d’environ 2 milliards d’€ ses ventes de sucre à l’étranger. On estime (mais je n’ai pas pu trouver de chiffres précis là-dessus) le nombre d’emplois dans cette branche à 100.000, en France seulement. Lorsque les susbventions seront supprimées dans quelques années, combien d’emplois restera-t-il ? Que feront les nouveaux chômeurs ? Pourquoi ne parle-t-on pas de cette question ?

    Vous parlez d’une campagne électorale à l’américaine. Oui et non. Oui, par la médiatisation et les slogans qui changent au jour le jour au gré des surenchères dans une atmosphère de bourse électorale. Mais, heureusement, il n’ya pas d’invocations religieuses comme c’est le cas outre Atlantique, ni de polémique sur les théories de Darwin. Il ne manquerait plus que ça !!

    Post Scriptum. Je regrette que pour un article si éclairant il n’y ait que 41 votes et seulement 19 réactions.



  • Jason Nicolas 30 mars 2007 14:26

    Bonjour, Il y a ceux qui rouspètent (dont je suis) et ceux qui empochent ; ce ne sont pas les mêmes. Quand les rouspéteurs empêcheront les empocheurs d’empocher en rond, notre paysage quotidien, au physique et au mental, changera.

    Votre article me plaît et me déplaît en même temps. Le plaisant d’abord : l’article attire l’attention sur les travers de notre société de consommation, tournée vers la jeunesse et son kaléidoscope d’idées toutes faites telles que la beauté, l’avenir, la modernité, l’insouciance, l’ignorance naïve (naïf = natif = enfance), le manque de préjugés, la mode, la créativité et tout ce qui alimente l’argumentation de la consommation rutilante. Le couple abondance - rareté joue sur les désirs et les craintes dont les effets psychologiques, profondément enfouis en nous, sont exacerbés par les battages médiatiques. Ah oui, j’oubliais, le groupe du troisième âge. Très solvable paraît-il, grâce aux économies réalisées pendant l’époque où le capital a été obligé de lâcher du lest pour mieux lancer la machine infernale d’aujourd’hui.

    Le déplaisant : La limitation des ressources, bien que de plus en plus prononcée, est une vieille Lune. Ironiquement, ce sera la seule (vieille) Lune qui nous tombera sur la tête ! Le terme libéralisme se réfère à un concept flapi, usé jusqu’à la corde, dont il existe tant de définitions et de nuances qu’il introduit tout, sauf de la clarté. Et enfin, se plaindre de tout ça sur Avox, à quoi ça peut bien servir ? Les articles y ont une vie de 2 ou 3 jours, n’est-ce pas là encore de la consommation, et de la bonne conscience à peu de frais ?

    Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour changer les choses...

    Cordialement

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