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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
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Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 27 mars 2007 19:38

    Bonjour,

    « Pecunia non olet », l’argent n’a pas d’odeur. Que l’actionnaire soit français ou pas, employé de l’entreprise ou non ne changera rien à l’affaire. Même en instituant des comptes épargne genre CODEVI (je crois) et autres mesures qui privilégient les investissements dans des firmes françaises, cela ne changera pas le fait que le capital circule librement et qu’en un clic d’ordinateur on peut transférer des milliards (ça se fait tous les jours) à l’autre bout de la planète en laissant les employés que cela représenterait sur le trottoir.

    Je comprends votre sentiment qui fait appel au patriotisme pour résoudre le problème que continue à connaître la France dans la perte de certaines de ses entreprises, mais le problème, énorme, ne se trouve plus, je dis bien plus, dans ce pays.

    La nécessité de réguler les marchés financiers au niveau international constitue bien le fond du problème. Par ailleurs, l’Allemagne se tire très bien d’affaire en ce moment et est soumise à peu près aux mêmes règles que nous en matière de législation commerciale et fiscale.

    Il va falloir se creuser les méninges, innover, trouver de nouveaux créneaux, faciliter le fonctionnement économique des entreprises, utiliser les marges de manoeuvre que nous laissent encore l’OMC et l’UE, simplifier et stabiliser les contrats de travail, revoir les niches fiscales (au nombre de 400 en ce moment), alléger et rendre moins injuste la TVA, innover encore, expérimenter et avoir le cadre juridique et fiscal pour cela. Encourager la création de PME en facilitant l’emprunt et en appliquant des mesures économiques pour certains secteurs (remanier les niches fiscales, éviter les effets d’aubaine). Bref, il faudra de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace.

    Les fonds de pension, les groupes financiers continuent à user de leurs droits au nomadisme économique pour diriger leurs énergies vers les gisements de richesse les plus avantageux pour eux au niveau de la planète. Ce n’est malheureusement pas la France qui changera cet état de choses. Ramener les richesses au sein des sociétés qui les créent, et les maintenir en place autant que faire se peut sans tuer l’incitation à investir, là est le véritable défi.



  • Jason Nicolas 25 mars 2007 14:22

    Léon, je suis entièrement de votre avis. La question n’est pas dans les discussions académiques et émollientes sur les vertus ou les principes ou les mérites de telle ou telle attitude vis à vis des athées, agnostiques, croyants de tous bords et nuances, mais de prendre parti au sens politique du terme.

    La laïcité, comme tous les principes bien définis, se défend facilement. Pour les français la cause semble entendue (dans sa vaste majorité) et les cataplasmes médiatiques ne changeront rien.

    Article intéressant, comme le furent les débats lénifiants de la politique de l’« apeasement » de Chamberlain au moment des accords de Munich dans les années 30. L’extrêmisme est à nos portes (de l’Europe, ne vous en déplaise) et il faut y répondre avec fermeté, et c’est avec un refus sans ambages.

    Dans les conférences autrefois, on exigeait que les participants déposent leurs armes avant de discuter. Voulez-vous parler ? Fort bien, arrêtez vos violences verbales et physiques. Le dialogue est à ce prix.



  • Jason Nicolas 23 mars 2007 15:47

    @ Aixetterra,

    Je suis un peu tête en l’air. Ce pseudo n’est pas mon prénom. Je vais le changer. Nabuchodonozor ou Tartempion, ça fait mieux.

    Mais, sérieux, les prêts hypothécaires à 50 ans ça existe beaucoup en Espagne. Il y a un calcul à faire du point d’équilibre entre la plus value pour le proprio à l’année X et les loyers payés à la Banque. A voir.



  • Jason Nicolas 23 mars 2007 14:46

    Au siècle dernier, du temps que j’habitais dans ce pays de cocagne nord-américain qui, grâce à sa roublardise fait honte au reste du monde (selon les dires du-banquier-invité-à-la-radio), il était possible aux particuliers trop endettés de se déclarer en faillite personnelle.

    La France, grande imitatrice et admiratrice des pratiques états-uniennes, devrait adopter dare dare de tels principes. Qu’en pensez-vous messieurs les banquiers ?

    Ben oui, selon un adage bien gaulois, on ne peut avoir le beurre... Et après tout, les affaires, c’est bien simple, c’est l’argent des autres, disait-on déjà à l’époque de Zola.

    Bah, on n’est pas si en retard que ça, va.



  • Jason Nicolas 23 mars 2007 10:50

    Bonjour,

    Vous dites : « Avez-vous d’autres propositions pour encourager la solidarité entre les peuples européens ? »

    Oui, donner au parlement européen (donc élu par les populations) la primauté qui lui revient. J’ai vu le reportage d’Arte mercredi soir sur le fonctionement de l’UE. On voudrait dégoûter le citoyen lambda d’y participer qu’on ne s’y serait pas mieux pris. Je sais, les reportages d’Arte sont souvent mauvais.

    Mais quand même. On y montre un M. Barroso pilotant un bateau ivre, concédant du bout des lèvres que le parlement aurait peut-être son mot à dire, se félicitant de l’accord avec la Chine entrant en vigueur en 2008 sur l’ouverture des frontières en matière de produits textiles (réciprocité dans cet échange ?, que non), parlant ad nauseam du marché intérieur qui serait un remède à tous les maux, déclarant qu’il ne fait pas de morale (ah, tiens), et que si Hewlett-Packard licencie, il s’en fout royalement (il le dit dans sa conférence de presse).

    Que la directive Bolkestein est toujours en discussion, soit. On l’espérait morte, car inapplicable au vu de la mosaïque des législations, des normes, des langues, des responsabilités juridiques, de la fiscalité. Comme le soulignait un vieux routier de la diplomatie (Jean François-Poncet, je crois), il fallait en même temps, et même avant de rassembler autant de monde, construire une machine commune harmonisant les procédures, lois, normes, etc. Mais à la place, je note qu’on se livre à ces envolées lyriques sur l’avenir des peuples, la paix, la solidarité, le progrès, l’épouvantail de la mondialisation, etc. dignes du Nième congrès d’une sorte de Soviet suprême Européen.

    Les échanges avec la Chine. La balance des paiements avec ce pays est-elle équilibrée ? Va-t-on, nous européens, par un jeu de billard à trois bandes, via la prospérité de la Chine, financer le déficit US ? Parlons-en SVP ! Puisqu’on prône la prépondérance de l’économique. Mais même là on est face à un vide effroyable.

    Les fonctionnaires européens s’étonnent du mauvais acceuil fait à leurs trouvailles. Quand on voit le sourire béat et ennuyé de M. Blair écouter distraitement les députés européens, et que le reportage passe rapidement sur ses résultats nuls à la présidence, on est à la fois stupéfait et en colère. Qu’attendre de tels partenaires qui ont un droit de veto sur toute décision, et qui s’en servent parce que seul le volet commerce les intéresse. Que les mécontents s’en aillent !

    M. l’auteur, vous rejetez les plans de l’organisation européenne sur le citoyen de base, alors qu’une pléthore de spécialistes, de professionnels de la chose devraient plancher jour et nuit sur ce sujet. Le commerce galope et la politique stagne. Le travail est fixe (malgré les ordinateurs), le capital est mobile. Et le nombre d’habitants en Europe ne fait qu’amplifier le phénomène. Je vous retourne la question : que proposez-vous ?

    .

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