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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
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Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 24 novembre 2006 12:24

    Merci pour cet article qui semble très bien informé. J’ajouterai, à propos des lobbies, un article de la Zeit (Hamburg) repris par Courrier International du 9/11/06, dans lequel il est fait état des activités d’un tout petit bureau, le Bureau Européen des Unions de Consommateurs (BEUC), dans lequel une poignée de spécialistes fait face à « plus de 15.000 lobbyistes à oeuvrer pour faire entendre la voix des secteurs industriel et agricole... » Dans la métaphore du renard libre dans le poulailler libre, les renards sont plus nombreux que les poulets (ou les oies ?)

    Qant à M. Seillière qui a ses entrées auprès du très conservateur (pour ne pas dire plus) Barroso, il continue à imposer sa partition à l’Europe. Et, ce qu’il y de consternant, c’est que personne,dans cette affaire ne se soit indigné (à ma connaissance,jusque-là) d’un tel procédé.

    Est-ce là l’ouverture européenne ?



  • Jason Nicolas 20 novembre 2006 17:55

    Monsieur,

    Les profits des entreprises ne sont pas scandaleux (jugement moral), mais ce sont des excédents nécessaires qui peuvent être employés à faire tout ce que les chefs d’entreprises désirent dans le cadre des lois, y compris s’attribuer des émoluments pharaoniques, comme c’est le cas aux USA, par exemple (et en Europe un peu moins).

    Le capitalisme moderne a toujours voulu sortir du social, c’est à dire ignorer les impacts de ses activités sur la société où l’activité profitable était exercée. La question que je me pose est : de quel droit (moral) un entrepreneur exerce-t-il son activité dans une société donnée, et avec l’autorisation de qui ? et pour y faire quoi exactement ? Quel va être l’impact social, économique, écologique, anthropologique même, de cette activité ? Qui en décide ? L’entrepreneur va et vient dans une communauté donnée, entre et sort comme dans un moulin, fait et défait ce qui lui plait sur le plan économique, et c’est tout à fait normal ? Cet entrepreneur est à l’origine de changements sociaux d’une extrême ampleur parfois, cause des changements de moeurs (alimentaires, vestimentaires, familiaux etc), module les institutions à sa guise (modernité oblige), entre autres l’enseignement, etc ; et personne n’y trouve rien à redire... Le capitalisme règne en roi, et l’intendance suivra. Qui civilisera ce Moloch ?

    Le capitalisme crée des surplus colossaux qui sont la plupart du temps dilapidés, ou au mieux très mal employés. Le travail est un ingrédient nécessaire dans cette machine infernale, et ceux qui le produisent sont trop souvent ignorés par les petits comités de chiens savants qui se réunissent dans les endroits cachés de la planète. Décidément, le capitalisme est bien trop sérieux pour être confié à des capitalistes, ou pire, à des financiers. Quant aux profits, c’est le sommet de l’iceberg.



  • Jason Nicolas 18 novembre 2006 17:38

    @ Marsupilami et autres...

    Vous avez le droit de jouer avec les hochets qui vous conviennent. J’attire votre attention sur les quelques 200.000 (chiffre à vérifier) produits chimiques que l’UE voulait répertorier et ainsi forcer les industries chimiques à regarder de plus près quant à leur nocivité à long terme. Comme par hasard le dossier semble oublié.

    Savez-vous que par le port d’Amsterdam (plus grand port d’Europe) transitent des millions de tonnes de soja en provenance d’amérique latine, produit dans des conditions inconnues, vérifiées par qui ? et qui finissent dans votre chaîne alimentaire ? Regardez les chaînes de télé étrangères, lisez des journaux autres que ceux de l’hexagone, vous y découvrirez d’autres thèmes que ceux à la mode en Frane, et qui font une utile diversion.

    Merci pour le « dégage ».



  • Jason Nicolas 18 novembre 2006 13:40

    @Forest Ent

    Le trait commun de nos systèmes politiques c’est de ne voir les obstacles que quand les décideurs les ont sur le nez. Les groupes sont souvent aveugles. Cette cécité est bien connue. Et puis, les problèmes d’environnement sont une telle manne financière pour tant d’entreprises, et source d’emplois future (eh oui). La destruction constructive, énoncée (entre autres) par l’historien de l’économie Schumpeter, est ici à l’oeuvre. Contradictions du capitalisme aurait dit Marx. J’ose à peine le dire, mais cela me semble si vrai. Pour faire marcher nos systèmes, à défaut des guerres (bonne vieille recette) il faut bien lutter contre quelque chose et commercialiser l’eau, l’air, bref tout ce que nous avions gratuitement jusqu’ici. Il n’y a qu’en créant de nouveaux marchés que l’on créera des richesses... Et fouette cocher !



  • Jason Nicolas 17 novembre 2006 19:43

    Débats intéressants. Mais avant de recommander de « rattraper le retard pris par rapport aux autres partis socialistes des pays de l’UE » il faut examiner ce que les Socio-Démocrates de l’ère Schröder ont fait en Allemagne : démantèlement de la couverture sociale (les programmes de Hartz),la dégradation spectaculaire du droit du travail, cadeaux continus au patronat en échange de promesses jamais tenues...

    Deuxième point à ne pas perdre de vue : il suffit d’un clic d’ordinateur pour transférer des milliards à l’autre bout de la planète (libre circulation des capitaux oblige), mais on ne peut transférer les heures de travail équivalentes ou les mettre en oeuvre rapidement. Le capital est extrêmement mobile, mais le travail ne l’est pas. C’est ce que les futurs élus perdent de vue en ces temps de campagnes médiatiques.

    Quant à stimuler les micro-entreprises qui, réunies, représentent de grands gisements d’emploi, c’est un défi permanent qu’il faut relever énergiquement. Je n’ai pas beaucoup entendu parler de ce genre de choses ces derniers temps. Le surfing politico-médiatique cache bien des problèmes profonds et des déconvenues à venir.

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