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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
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Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 29 décembre 2006 18:22

    « Et ce semble à nouveau ce même discours qu’on nous sert de trop près depuis des lustres. Tellement, qu’on nous le tartine sur des centimètres d’épaisseur virtuelle de foie gras. »

    Ah non, Demian West ! C’est de caviar qu’il faut parler. Le PS... avez-vous oublié ? Le foie gras ça fait trop prolo. La brioche c’est ringard, et Guillotin est à la retraite.

    Je comprends votre frustration et je la partage. Mais, entre nous, ces pauvres socialistes avec leurs argumentations flapies, il fallait bien qu’ils fassent quelques pas chancelants dans le cybermonde. Et comme chacun sait, les arguments usés, c’est...... inusable !

    Malgré une prose un peu tourmentée, je goûte vos trouvailles verbales. Ca force à la relecture. Bon papier, Merci.



  • Jason Nicolas 29 décembre 2006 14:29

    Bonjour M. AB , J’avais mal lu votre nom en Orkan, ce qui signifie ouragan en allemand. Nom prédestiné ? Vous êtes un « vieux » agoravoxien par rapport à moi, et sur ce milieu très éphémère dont vous vantez à très juste titre l’espace de liberté qu’il offre, je reprocherais (comme vous)l’absence de sens de l’humour. J’ai fait mienne, depuis 40 ans, cette phrase d’un humoriste français du début du siècle dernier : « Il est facile de faire semblant d’être grave, mais il est impossible de faire semblant d’avoir de l’esprit ».

    En effet, l’esprit (la finesse du trait) manque sur Agoravox, et je dois me retenir pour ne pas laisser aller mes sarcasmes, calembours, et esprit de satire se répandre librement.

    Agoravox est très académique, et les discussions y sont parfois âpres et tranchées, mais il aide à accoucher de nos idées, même si c’est parfois avec un peu d’appréhension.

    Espérant avoir le plaisir de vous lire et de vous voir y répandre un vent salutaire.



  • Jason Nicolas 29 décembre 2006 13:14

    Vous n’infléchirez pas le cours du monde avec ce bel idéal, cette magnifique fabrication qu’on appelle les Lumières. La Chine est en marche, l’Islam est en Feu, le continent américain se cherche dans un sens, l’Europe se cherche dans un autre, la mer monte, le climat dérive, et ni vous ni moi n’avons le pouvoir d’y changer quoi que ce soit, même avec nos belles idées. C’est très regrettable.

    Les Lumières, synthèse d’un courant d’idées qui s’étend grosso modo de la fin du règne de Louis XIV (1715) jusqu’en 1800, sont européennes avant tout. Voltaire découvrant la tolérance (toute relative) anglaise (Lettres anglaises, Discours en vers sur l’homme de Pope, etc.), et les contributions originales d’auteurs de diverses nationalités sont un phénomène cosmopolite nouveau. Sans oublier les très grands comme Diderot, Rousseau, Montesquieu, le panthéon français est bien rempli, auxquels s’ajoutent italiens, allemands, hollandais, et d’autres encore, dont les écrits attiraient la curiosité des cercles parisiens. Tous étaient commentés dans les capitales de l’Europe (voir entre autres la correspondance de Voltaire de plus de 100 volumes, Fondation Bestermann à Londres). Les noms sont révélateurs : Aufklärung, Illuminismo, Enlightenment, etc. Le phénomène est très impressionnant, nouveau, c’est l’aube de la révolution industrielle et l’anticipation des républiques ou des monarchies constitutionnelles.

    Y a-t-il un « esprit des Lumières » comme on l’entend dire de temps en temps ? Personnellement, j’en doute malgré cette immense fraîcheur dans les idées. La Raison éclairant le monde, tempérée par le sentiment (les Lumières étaient pleines de bons sentiments, comédies larmoyantes, peintures édifiantes, opéras à l’eau de rose, il y avait du sentiment partout, on était narcissique et sensible, et Rousseau abandonnait ses enfants), cette Raison et ces sentiments ont enfanté une Révolution qui a duré 10 ans et changé la carte de l’Europe occidentale. Mais cette Raison n’a pas empêché les massacres qui ont suivi.

    Notre esprit de compilateurs rationnels (encyclopédique) nous pousse vers cette tendance naturelle à adorer les savoirs. On croit toujours fermement que le bon sens est la chose du monde la mieux partagée, mais Descartes ajoutait à peu près ceci : on n’a jamais vu quelqu’un qui se plaignit de n’en avoir pas assez.

    Mais coupons court. Merci d’avoir écrit ce papier et de montrer tant de bonne volonté pour nous éclairer. Vous êtes dans le droit fil de la morale de Kant : il n’y a qu’une chose qui soit bonne, c’est la bonne volonté. Votre papier est un peu mystique, mais qui vous en blâmerait aujourd’hui ?

    Nicolas D.B.



  • Jason Nicolas 27 décembre 2006 13:33

    Oui, vous avez mille fois raison ! Mais le tout consiste à convaincre (ou forcer ?) les artisans du bâtiment à utiliser ces techniques. Or, tout ce qui est nouveau, si cela n’augmente pas le coût de 30 à 40% pour le client, vous aurez un tir de barrage de la part des installateurs. Car, ce qui compte pour eux, ce ne sont pas les économies d’énergie pour le client (qu’ils ne reverront jamais), mais l’encaissement ici et maintenant. En laissant faire le marché fixé par les artisans et les marchands de matériaux, vous n’avancerez pas. Quant aux subventions, elles finissent dans les poches des artisans, et le tour est joué..

    Je suis pessimiste, direz-vous, mais j’ai vécu ces situations directement. Les normes d’isolation des toitures et plafonds de maisons individuelles vont être changées (exit les fibres de verre et de roche). Allez voir les prix des nouveaux matériaux plus performants. Et tout est dit.



  • Jason Nicolas 27 décembre 2006 11:47

    Le point de vue d’un sceptique : Le gouvernement de l’Europe n’offre jusqu’ici qu’une forme incertaine, pas encore accomplie du pacte social. Comment cette Europe peut-elle se poser en garant ou en défenseur de l’intérêt général ? Intérêt général , but ultime, absolu, et étant la raison d’être incontournable de tout gouvernement démocratique. De plus, on est en droit d’attendre que les minorités économiques ne soient pas lésées.

    Jusqu’ici, la somme (le gouvernement européen) ne peut prouver clairement qu’elle donne de meilleurs résultats que les parties (les états membres). Cette Europe qui n’a pas encore entièrement démontré sa légitimité, ni morale, ni politique et qui peine extrêmement à exprimer des balbutiements économiques. Gérer l’Europe comme un méga-état avec seulement 24.000 fonctionnaires n’est qu’un progrès technique et financier des plus médiocre.

    Le marché, fétiche des économistes néo-classiques et hochet des technorates engendre la concurrence sauvage et non la coopération ; et crée, obligatoirement, le contraire du but recherché d’un mieux être pour les citoyens. Ce marché « ouvert » continuera de s’opposer, parfois brutalement, à une Europe que l’on nous promet, harmonieuse et idéale bercée par « le doux commerce » cher aux Lumières.

    Ces hiatus permanents entre les efforts demandés (aux états, aux groupes socioprofessionnels, aux personnes) et les résultats obtenus ne sont rien moins que consternants.

    On peut légitimement désespérer de voir un jour prendre forme cette nébuleuse incertaine où triomphent déjà de façon éclatante les intérêts particuliers, et cela bien au-dessus de l’intérêt général.

    Pour que cette Europe arrive à graver des contours certains, il lui faudra traverser des maladies infantiles, et passer par une croissance et des sacrifices sans doute douloureux. Ce dont ses partisans se gardent bien de nous parler ; tout simplement parce qu’ils n’en savent rien.

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