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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jason Nicolas 20 décembre 2006 13:21

    Bonjour, La retenue à la source de l’impôt sur le revenu des salariés me paraît d’une simplicité évidente. Mes compliments à l’auteur de l’article qui expose très bien les avantages et les inconvénients de cette collecte de l’impôt.

    Ayant travaillé en Allemagne par le passé, je trouvais ce système de prélèvement très pratique. En effet, on voit directement ce que l’on gagne net chaque mois, sans se soucier des tiers provisionnels qui arrivent. A la fin de l’année, on fait sa déclaration, et si on a trop payé, on est remboursé. Seule ombre au tableau, TOUTES (vous avez bien lu !) les déclarations des salariés sont auditées par le fisc. Alors qu’une entreprise a une chance d’être auditée une fois en trente ans (c’est vrai).

    Quant aux entreprises, qui râlent autant outre-Rhin qu’en France, elles ne s’en plaignaient guère.

    Ce qui m’étonne, c’est qu’on en parle encore en France avec des arguments de très faible importance, et somme toutes de mauvaise foi. C’est simple, ça marche très bien, mais en France on n’aime pas ce qui marche.



  • Jason Nicolas 29 novembre 2006 13:32

    Trois commentaires : 1° Le problème du Dollar comme monnaie nationale et comme unité d’échange sur les marchés mondiaux est vieux (fin des accords de Bretton-Woods) et n’est toujours pas résolu. 2°Un Dollar faible favorise nos importations (en particulier le pétrole et les matières premières). 3° Un président américain aimait à dire : « It’s our currency, but it’s their problem », c’est notre monnaie, mais c’est leur probléme. Question de puissance et pas de morale !



  • Jason Nicolas 28 novembre 2006 19:10

    Je suis Agoravox depuis quelques jours. Il s’y passe des choses passionnantes et on peut y lire des objets de savoir de deux ordres : des opinions/croyances et des faits/observations/constatations. Dans la plupart des articles les deux sont souvent entremêlés, et cela est lié à la nature de la parole libre ; et celle-ci est parfois confuse... A cela s’ajoute aussi une certaine dose de narcissisme de certains intervenants. Les articles sont nombreux, trop nombreux à mon avis, et les durées de discussion forcément éphémères ne semblent pas dépasser quelques jours. On lit l’article, on y pense un peu et on passe à autre chose. On consomme. Certains thèmes reviennent et certains auteurs citent leurs écrits précédents ou des références très diverses. Il serait souhaitable de « fixer » ce foisonnement et une parcelle du temps (l’élément éphémère) en développant un suivi des thèmes. La lecture linéaire (à la file), le déroulement des commentaires, découragent la production d’arborescences, de liens entre ces écrits. Le sens en souffre.

    La création d’une plate-forme investigation et du suivi des résultats d’enquête serait la bienvenue dans cet effort de concentration et de pertinence. Elle répondrait à la question : que s’est-il exactement (si possible) passé (fait) ? Pourquoi écrire sur ce sujet (pertinence) ? Que deviennent dans le temps les faits mis en lumière (suivi) ? Qui écrit (responsabilité, déontologie) ? Les sources sont-elles fiables (authenticité) ? Bref, d’un mode d’info rapide on passerait à l’information lente, plus filtrée, plus réfléchie, plus exacte, plus riche en réflexions et dévoilant des arborescences plus claires.

    Cela va en faire râler plus d’un, mais tant pis, c’est ce que je pense. Merci d’accueillir ma parole. Je continuerai à « lire » Agoravox et à...intervenir..



  • Jason Nicolas 27 novembre 2006 16:51

    @Mélanie,

    Merci de votre réponse. Il y a peu de personnes qui peuvent se sortir du modèle de pensée selon lequel le travail consiste uniquement en certaines activités répertoriées de très longue date, voire depuis la nuit des temps. On en arrive à la situation qui fait que certains membres d’une communauté décident (ou ont décidé il y a fort longtemps) de ce qui a de la valeur et de ce qui n’en a pas. La grande difficulté sera de faire entrer ces activités « non marchandes » dans la sphère marchande. Il faudra du temps, mais je pense que c’est possible.



  • Jason Nicolas 25 novembre 2006 00:02

    Bon article qui fait réfléchir. Mais est-ce vraiment, ou sera-ce comme vous l’entendez ?

    L’homme n’est pas fait pour travailler, la preuve c’est que ça la fatigue, disait un humoriste du début du siècle dernier. Derrière la boutade il y a une grande part de vérité. De source de fatigue physique, le travail est devenu une cause de fatigue nerveuse, mentale, parfois extrême, souvent intolérable. Parmi tous les fatigués, vous placez les gratte-papiers parmi les inutiles. Vous oubliez une fonction importante de ces tâches inutiles, qui, soit dit au passage, ne sont pas limitées aux bureaucrates. Toutes ces personnes consomment. Ils sont les acteurs des cycles économiques, et vous dites fort bien que l’on pourrait les payer à ne rien faire, dans le sens classique du terme, càd ne rien produire dans l’économie marchande. Oui, pourquoi pas, mais qui les entretiendra ? Notons aussi que les inactifs qui sont des travailleurs potentiels et reçoivent une aide de l’état participent au maintien d’un salaire minimum général dans le marché du travail. Et ils consomment (souvent des produits importés, j’en conviens), mais ils consomment. De plus, cette intervention empêche les salaires de devenir extrêmement bas (même si le SMIC est une honte aujourd’hui, il y a pire...).

    Vous dites que le chômeur travaille d’une manière ou d’une autre... mais ses activités ne sont pas rémunérées. Cela est parfaitement vrai. Il n’est pas le seul à « travailler gratis ». Pensons à toutes les activités, par exemple domestiques ou sociales, qui ne sont jamais prises en compte. L’économiste américain Gary S. Becker a essayé, avec quelques autres peut-être, de mettre un coût sur certaines activités domestiques et sociales non reconnues comme ayant une valeur comparable à celle du travail classique. Il a même sorti le concept de « human capital » qui a fait rugir les penseurs européens. Concept délicat, visant à établir une unité de compte pour les tâches nécessaires pour la survie d’une communauté, mais non rémunérées. Cela mène à dire que le travail classique, rémunéré par l’employeur cache en fait de très nombreuses autres tâches, coûteuses en temps immobilisé, et qui ne sont jamais prises en compte. Si l’on établissait une unité de compte pour toutes les tâches réelles qui sont occasionnées par un poste de travail, les salaires réels devraient sans doute être triplés sinon plus. Il en est de même pour l’enseignement, la recherche, les institutions qui garantissent le fonctionnement des règles économiques (ordre social, ministères, tribunaux, etc), si tous ces coûts supportés par la communauté devaient être facturés à leur coût réel aux employeurs, ils pourraient mettre la clé sous la porte. Le monde du travail est en réalité un monstre d’injustice économique. Et pourtant ça marche (mal, très mal) mais ça marche. Nos sociétés sont paradoxales.

    Quant aux robots dont vous parlez, il suffit de les taxer à hauteur de, mettons un robot remplaçant cinq personnes, et le tour est joué. Mais qui passera de telles lois ? On sait où vont les profits ainsi encaissés... en investissements bien sûr !

    Selon vos spécialistes, les suicides augmenteront dans les années à venir. Pas nécessairement ; si une communauté décide de mettre l’économie à jour et de la contraindre au service des majorités. Mais j’entends le tollé général d’ici. Mettons au grand jour le travail caché et non payé, et tout le monde sera occupé. Les gens le sont déjà. Payons-les ! Mais les comptabilités publiques et privées seraient entièrement à refaire, l’économie à réinventer. Pas possible, utopique.

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