Merci à Docdory pour son article ... prophylactique !
Je le dis tout net, je le proclame !
J’aime le confit de porc et toute la cochonnaille en général ...
Têtes en gelée, crépinettes, côtes de porc, filets mignons aux morilles, saucisses et saucissons, choucroute, ...
Dans le cochon, tout est bon dit le proverbe ! Et il a bien raison.
Combien de poètes ont fait l’apologie du cochon, combien l’ont chanté, adulé, décliné, découpé et savouré ... ???
Et puis franchement, un saucisson et un coup de rouge à l’apéro, ça a quand même plus de gueule qu’une flûte de Champagne accompagnée de pommes chips ... C’est surtout beaucoup plus convivial !
Je sais l’auteur être médecin, mais je tiens à le rassurer sur mon taux de cholestérol. Il a été relevé récemment et se situe dans la norme, alors pourquoi se priver de rillettes ?...
Je peux aussi rassurer Cécile Duflot : l’industrie pharmaceutique produit des médicaments très efficaces pour abaisser le taux de cholestérol. Alors qu’elle ne renonce donc point au confit de porc ou alors qu’elle change de ... conseiller !
" ... un Vénézuelien qui fait une politique pour son peuple et non pour
remplir ses coffres en Suisse et dans l’interêt des multinationales ,
ça vous dérange ? ...«
Et bien »Matou« , je crains fort qu’un détail ne vous ait échappé !...
Sur la photo associée à l’article, où l’on voit Chavez bien installé sur un canapé, l’oeuvre d’art accrochée derrière lui s’intitule : »Le bûcheron« et l’artiste s’appelle Ferdinand Hodler qui de son vivant était .... Suisse ! Ce qui est cocasse, c’est que Christoph Blocher, milliardaire suisse, ancien membre du gouvernement helvétique et ténor du parti UDC, parti de droite souverainiste, est un admirateur de Ferdinand Hodler, dont ils possèdent plusieurs oeuvres ...
Que fait donc cette oeuvre d’art dans le salon de Chavez ? L’a-t-il acquise et si oui où (en Suisse ?) et à qui, ou s’agit-il d’un don reçu de son »guide sprituel" Christoph Blocher ?
Alors Hugo Chavez et Christoph Blocher, même goût artistique, mêmes combats politique et économique ???
L’auteur a parfaitement raison d’être préoccupé par l’explosion de la dette publique, s’en moquer revient à refiler « la patate chaude » aux générations montantes, c’est aussi faire preuve d’irresponsabilité : la politique de l’autruche !
Comment se fait-il que certains pays maîtrisent mieux leurs budgets et maintiennent leurs dettes publiques à des niveaux acceptables alors que d’autres n’y parviennent pas ?
Qui dit dette publique élevée, dit service de la dette élevée. Or les intérêts de la dette doivent forcément être prélevés du budget et ceci au détriment du fonctionnement ordinaire de l’État (versement des salaires des fonctionnaires par exemple), ainsi que des investissements indispensables à l’État lequel devrait pouvoir conserver sa capacité de concurrence sur le moyen et le long terme. Mais sans pouvoir se moderniser, faute de pouvoir investir, comment le pourrait-il ?
Laisser croître ainsi la dette publique conduit inévitablement à restreindre la marge de manoeuvre de l’État dans ses prises de décisions politiques.
L’auteur pourrait-il nous donner la définition - éventuellement la sienne propre - d’un « Paradis fiscal » ?
L’auteur ne confond-il pas tout simplement « Paradis fiscal » et « Secret bancaire » ?
A lire l’auteur et certains commentaires, on en déduit que tout pays appliquant une fiscalité plus avantageuse que la fiscalité française - même si cet avantage ne concerne que quelques points particuliers - est de facto classé « Paradis fiscal ». Ce raisonnement conduit donc à faire de la France un « Enfer fiscal » !
C’est l’application du principe qui veut que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin. C’est ainsi que pour un Français, vivre en Suisse revient à vivre au paradis ! ???
En poursuivant dans cette logique : Mais alors de quel(s) pays - et dans quel(s) domaine(s) - la France est-elle perçue comme un paradis ?
Finalement à quoi sert la fiscalité ? Réponses :
1° A faire fonctionner l’État (écoles, hôpitaux, entretien des réseaux de transport, routes, défense nationale, salaires des fonctionnaires, etc.)
2° A financer les investissements publics (infrastructures diverses et nombreuses, etc.)
3° A payer l’intérêt de la dette publique et lorsque c’est possible de la ... rembourser.
En partant du principe que tous les pays européens disposent du même niveau et de la même qualité des prestations de services publics, alors pourquoi seuls certains d’entre eux présentent des budgets déficitaires et des dettes publiques chroniques depuis de nombreuses années, déficits et dettes publics excédant les « critères de stabilité et de croissance » du Traité de Maastricht ?
Dépenser plus qu’on ne gagne c’est s’endetter et l’endettement est une perte de liberté. Pour un État, cette perte de liberté se traduit par des reports budgétaires au profit de l’intérêt de la dette publique et au détriment du fonctionnement de l’État et de ses investissements. Cette situation conduit aux conflits sociaux !
" ... le multilinguisme officiel national est un terrible casse-tête social et
logistique, ce n’est pas la Belgique ou la Suisse qui diront le
contraire... «
Permettez au citoyen suisse que je suis de ne pas être d’accord avec cette affirmation !
Je conçois parfaitement, et sais qu’au pays du jacobinisme, les problèmes posés par le »multilinguisme officiel national« comme vous le nommez, paraissent être insurmontables ou presque. Toutefois tel est loin d’être le cas, ce qui ne signifie pas que tout est parfait. Les problèmes qui se posent sont plus anecdotiques qu’ils ne constituent la règle.
Le fédéralisme politique contribue très fortement à éviter précisément le »terrible casse-tête« logistique dont vous parlez.
Quant au »casse-tête social« , je ne vois franchement pas à quoi vous faites allusion ?
En Suisse, la Constitution fédérale définit à son article 4 les langues nationales qui sont : l’allemand, le français, l’italien et le romanche. Elle en définit l’usage dans les rapports que les cantons entretiennent avec la Confédération (l’État central) et laisse à ceux-ci le soin de déterminer leurs langues officielles (article 70). Les langues officielles en usage dans les cantons sont définies dans les constitutions cantonales elles-mêmes, chaque canton étant dotée de sa propre constitution. La territorialité des langues est respectée et peu de communes sont officiellement bilingues.
J’ajouterai que l’instruction publique (l’équivalent de l’Éducation nationale en France) est de la compétence des cantons.
Ce qui pose problème en Suisse, ce n’est pas le multilinguisme en soi, mais plutôt l’usage verbal généralisé du dialecte suisse-allemand dans la partie germanophone du pays (env. 70 % de la population). C’est ainsi que les Suisses alémaniques s’expriment verbalement en dialecte - dans tous les milieux - , alors que la langue écrite est le »Hochdeutsch" (l’allemand littéraire). Ils écrivent donc dans une langue qu’ils ne parlent pas !
Le dialecte suisse-allemand (ils y en a même plusieurs ...) est aussi différent de l’allemand littéraire que peut l’être l’italien du français. Je pense qu’un Berlinois ne comprendrait pas une conversation qui se déroulerait en dialecte bernois (Berne).
Cet état de fait complique la communication verbale entre les Suisses alémaniques et leurs compatriotes francophones ou italophones, qui eux ont étudié l’allemand standard à l’école, mais non le dialecte qui n’y est pas enseigné.
Cependant le multilinguisme n’est pas un problème aussi insurmontable tel qu’on se l’imagine en France. C’est aussi un enrichissement.