Et il n’y aurait plus de banque pour prêter de l’argent, ou pour servir des intérêts.
L’important dans la vie est de mettre de la mesure en toute chose. Pas besoin de devenir extrémiste en passant de 9% (en 2012) à 100%. ce ne serait qu’une autre façon de tuer la société.
Par contre on peut se servir de l’idée pour réfléchir à ce que serait le bon niveau ! Sans aucune justification à par le pifomètre (grand outil de base en économie), la fourchette entre 15 et 20% parait bien.
Et si on disait que l’apprentissage renforce aussi le chomage et la baisse des salaires, puisque les entreprises trouvent une main-d’oeuvre pas chère pour faire le travail et évitent ainsi d’embaucher ?
On peut aussi y rajouter un élément de politique économique et de désendettement : a- je prends 1000 Euros à quelqu’un qui va le laisser dormir sur un compte b- je donne ces 1000 Euros à quelqu’un qui va les dépenser : un étudiant par exemple (mais ça marche aussi avec les chômeurs) c- je récupère immédiatement entre 150 et 190 Euros de TVA + quelques euros l’année prochaine en Impôt sur le revenu, charges sociales, impôt société, économie sur le chômage. Donc en transférant de l’argent d’un compte où il dort, à des personnes qui vont le dépenser, je réduit mécaniquement le déficit sans augmenter globalement les impôts de la France !
C’est totalement stupide de détaxer les entreprises et de tout faire porter sur l’individu. L’actionnariat comportant beaucoup d’étranger, il n’y a pas de raison de financer une augmentation de la sortie de richesse allant vers l’étranger en la faisant payer au pauvre salarié / travailleur qui reste en France et ne peut pas, lui se délocaliser.
D’autre part, une autre hérésie, c’est un seul taux pour tout le monde, Enfin comment traitez-vous la fraude ?
Finalement le « couillon final », c’est encore le salarié / fonctionnaire, dont tous les revenus sont connus, et qui ne peut pas réduire artificiellement sa base taxable (en réalisant par exemple ses profits à l’étranger)
Luttons plutôt contre la fraude et analysons tous les circuits des entreprises pour vérifier l’utilité de faire passer comptablement les produits dans des paradis fiscaux (cela s’appelle les prix de transfert) en redressant les abus.
J’aime cependant bien la notion de socle nécessaire pour vivre (avec la difficulté de déterminer le bon niveau) qui lui mériterai d’être mis en oeuvre