Un petit calcul sur la mortalité générale et la mortalité officielle Covid en 2021 (premier semestre)
Comparaison pour le premier semestre 2021 sur la France entière de la mortalité officielle Covid (46 368 décès) avec la mortalité générale (338 751 décès)
La projection des taux de mortalité des années 2014 à 2019 sur la pyramide de 2021 donne : taux 2014 sur 2021 : 654 298 projetés en 2021 taux 2015 sur 2021 : 677 033 projetés en 2021
taux 2016 sur 2021 : 662 805 projetés en 2021
taux 2017 sur 2021 : 655 670 projetés en 2021
taux 2018 sur 2021 : 644 141 projetés en 2021
taux 2019 sur 2021 : 632 940 projetés en 2021
minimum (2019, année la plus creuse) : 632 940 (316 470 sur 6 mois) maximum (2015, année épidémique) : 677 033 (338 517 sur 6 mois) moyenne 2014 à 2019 : 654 481 (327 241 sur 6 mois)
(de plus la valeur attendue de décès sur le premier semestre devrait être plus élevée que la moitié d’une année, car les mois de janvier à juin contiennent plus d’hiver (froid) et moins d’été (chaud) que ceux de juillet à décembre)
Valeur réelle des décès 2021 sur le premier semestre : 338 751 Ecart au minimum : 338 751 - 316 470 = 22 281 décès de + en 2021 Ecart au maximum : 338 751 - 338 517 = 234 décès de + en 2021 Ecart à la moyenne : 338 751 - 327 241 = 11 510 décès de + en 2021
Ces excès (quasi nul par rapport à 2015, et au maximum de 22 281) ne sont pas compatibles avec les décès Covid officiels du 1/1/2021 au 30/6/2021 : 46 368
Bien sûr, si quelqu’un voit une erreur dans la méthode ou dans la mise en oeuvre du calcul, il peut le signaler (mais refaire la feuille de calcul à partir des données brutes me semble plus rapide que de chercher des coquilles dans les formules de chaque cellule).
« l’idée que nos institutions sont là pour notre bien »
Il me semble que pendant la première guerre mondiale, puis pendant l’occupation nazie et la collaboration, et encore pendant les guerres de décolonisation, il y avait pas mal de gens qui doutaient de la bienveillance des institutions à l’égard de la population. Ces gens étaient minoritaires sans doute, et ultra-minoritaires dans les média (et plutôt qualifiés de traitres ou de terroristes que d’opposants légitimes à l’époque). Il se trouve que ces opposants ont a postériori été considérés comme les plus ’justes’.
« les effets secondaires graves des vaccins »
Je n’ai pas besoin de croire à des effets graves déjà avérés et assez nombreux pour m’opposer à la vaccination des personnes n’ayant pas de facteurs de risque (essentiellement l’âge). La seule étude la mortalité générale en 2020, avant les vaccins, sur les tranches d’âges de moins de 60 ans, et même les morts officiels du Covid sur les moins de 30 ans, indiquent que le vaccin ne se justifie pas pour eux. Le fait que la plupart des vaccins utilisent une technologie non-éprouvée sur la durée (ARNm) ne fait que renforcer ma préférence pour la prudence plutôt que l’aventurisme scientifique.
Mais si quelqu’un a des infos étayées sur des effets graves des vaccins il doit présenter un article (je crains seulement que si un accident se produisait, le lien direct avec le vaccin soit difficile à établir, ou trop éloigné dans le temps pour que l’on puisse revenir en arrière)
« D’autres, dont je fais partie, se réclament du complotisme, en affirmant qu’il y a un agenda conscient et caché »
Ce qui n’est pas caché c’est la volonté de détruire ce bien commun qu’est la sécurité sociale (récemment acquise à l’échelle historique) et donc l’hôpital public.
Ce qui est caché (mais pas toujours conscient, ou pas toujours assumé devant le miroir) c’est la volonté de détruire les mécanismes démocratiques qui permettent au débat d’exister en toute circonstance : y compris en période de crise. Au-delà des mécanismes démocratiques ce sont les institutions même qui sont ciblées. Une fois le totalitarisme installé il n’y aura plus que la folie des dirigeants sans contre-pouvoir qui déterminera le type de crimes qu’ils commettront, et là on peut laisser libre-court à notre/leur imagination.
Les démographes de l’INED
alertaient, en 2007, sur les conséquences de l’augmentation de la
mortalité attendue sur le système de santé ! Et qu’a t-on fait,
gouvernement après gouvernement depuis 2007 ? Et bien « on » a fermé des
lits d’hôpitaux et « on » vient « s’étonner », la gueule enfarinée, de
l’engorgement des hôpitaux en période d’épidémie virale !
Population +60 ans : 17.0 M (32 %) | +75 ans : 5.7 M (11 %) | total : 53.7 M
11.1 lits / 1000 hab, ce qui donne = 11.1 * 53.7 * 1000 = 596.000 lits
2018 :
Population +60 ans : 25.9 M (40 %) | +75 ans : 9.3 M (14 %) | total : 65.0 M
5.91 lits / 1000 hab, ce qui donne = 5.91 * 65.0 * 1000 = 384.000 lits
(11.1 - 5.91) / 11.1 = 0.47 = 47 % de baisse du nombre de lits / 1000 hab
***
Puis les lits d’hôpitaux par rapport aux populations âgées (les plus consommatrices, surtout en période hivernale) :
1980 :
596.000 / (17.0 * 1000) = 35 lits / 1000 hab de +60 ans
596.000 / (5.7 * 1000) = 105 lits / 1000 hab de +75 ans
2018 :
384.000 / (25.9 * 1000) = 15 lits / 1000 hab de +60 ans
384.000 / (9.3 * 1000) = 41 lits / 1000 hab de +75 ans
Par rapport aux +60 ans : on passe donc de 35 à 15 lits pour 1000 hab, une baisse de ((35 - 15) / 35) = 0.57 = 57 % Par rapport aux +75 ans : on passe donc de 105 à 41 lits pour 1000 hab, une baisse de ((105 - 41) / 105) = 0.61 = 61 %
En période de mortalité saisonnière (de la fin d’automne au début du printemps, plus les canicules occasionnelles) la saturation des lits d’hôpitaux empêche de prendre en charge les personnes âgées comme auparavant.
En fait, seulement 2,9% des décédés porteurs du coronavirus, parmi les
dossiers cliniques exploitables, étaient sains (bien que vieux) avant
d’attraper cette maladie
2,9% de personnes ’saines’ parmi les décès avec Covid. Ce serait intéressant d’avoir le % de personnes ’saines’ ET jeunes (disont -65 ans) parmi les décès avec Covid. (’saines’ = sans pathologie grave diagnostiquée)
Et ensuite 2,9% pourrait tout à fait correspondre aux personnes évaluées à tort comme ’saines’ (nous avons tous des pathologies en cours de développement et non encore détectées, surtout passé un certain âge).
Ceci dit il y a eu au premier semestre 2020 un pic singulier de mortalité dans le monde qui indique qu’un virus a éliminé de façon anticipée une population fragile. Ensuite le bilan a été gonflé en mélangeant les causes (âge et mauvaise santé) avec les circonstances (positif au Covid).
@Renaud Bouchard Cela ressemble à une expérience sociétale testée dans un petit pays. Je pense que l’apartheid sud-africain était moins attentatoire aux libertés humaines. La démocratie occidentale est peut-être au bord du gouffre.