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  • loco 24 février 2009 23:17

     Langue et orthographe, deux choses différentes.
     La langue, dont le côté "outil" est évident et dont le côté "limite" est maintenant bien connu, a aussi un aspect "plaisir", qui récompense les efforts consentis pour y parvenir. Plaisir de l’agencement de la phrase, du terme éxact ou de la jolie métaphore voulue équivoque, de la nuance fine, jeu qui culmine dans la poésie, mais aussi dans l’usage de la grammaire où le choix du subjonctif convenable a le goût de la subtilité partagée entre connaisseurs. Nul n’a le droit de priver quiconque de la possibilité de cette joie.
     L’orthographe entre dans un domaine plus général, la recherche, la connaissance, et la volonté d’un code permettant de pousser la communication jusqu’à obtenir la compréhension entre membres de la communauté de même langue. On constate, la télévision en faisait récemment un sujet, que des cadres de haut niveau suivent des cours de remise à niveau en orthographe. Ils sont pourtant titulaires de hauts diplômes, témoins de leur capacité à connaître et appliquer des règles. Oui, mais celles des
    mathématiques, qui sont la clé de l’utilisation du monde, de l’accès au pouvoir, à l’argent. Pas celles qui offrent la compréhension des autres, la possibilité d’une harmonie sociale. 
     Ecole des des maths, école des employés, école de l’orthographe, école des citoyens.



  • loco 24 février 2009 22:45

     Le train de vie que la République offre à son Président est : 
     - une necessité qui doit lui permettre de traiter avec n’importe qui sur un plan, sinon d’égalité, au moins comparable avec celui de son hôte.
     - une précaution censée le mettre à l’abri des tentations de corruption auquelles sa fonction l’expose
     - un plaisir pour les contribuables qui le remercient ainsi de son dévouement à la cause nationale.

     Ce qui ne se justifie, bien sûr, que dans la mesure où le Président est aux affaires lorsqu’elles le réclament de façon urgente, et non aux sports d’hiver. Qui achèterait le calendrier des pompiers après avoir, sa maison en feu, appelé le 18 et appris qu’ils étaient en vacances ???? 



  • loco 19 février 2009 22:10

     hé hé, le syndicalisme de "participation" s’est tres bien vendu chez ses mandants (terme désignant officiellement les votants aux élections professionnelles) , et chez les pleutres toujours prêts à reprendre pour quelques miettes en préférant "intérêt" à "respect".
     Pour autant, la syndicalisation, même jaune, decroit régulièrement, et les scores des candidats aux élections législatives issus du rang "ouvrier" tend vers zéro (exception provisoire du sympathique facteur, peut être seulement porté par son profil de gendre idéal auquel sa jeunesse fait pardonner sa fougue).
     Or, le représentant syndical, qui, contrairement semble-t-il au député, porte les revendications de ses électeurs, et bien ce représentant (pas chef, délégué, nuance) est tenu d’évoluer à l’intérieur des limites qu’ils définissent.
     Ca semble obscur ? Et bien mets dans ton moteur/syndicat plus de flotte/trouille que d’essence/détermination, et il t’emmènera aussi vite et aussi loin que tes représentants actuels.



  • loco 19 février 2009 21:54

     Ce serait intéressant de nous expliquer comment un syndicat pourrait être une force de proposition politique. Son rôle, si l’on écarte la propagande à la mode, est de coordonner les luttes à l’intérieur de la société existante, et même si les valeurs motrices sont celles de la solidaritéet de l’égalité, elles ne proposent pas une autre politique. 
     Ce serait intéressant aussi de nous expliquer commet la révolte peut accoucher d’un projet politique, si celuici n’est pas sous-jacent dans le réel quotidien qui la précède.
     Ce serait intéressant encore de se demander de quel projet politique sous-jacent l’explosion de colère d’un troupeau de c........... (choisissez entre citoyens et tout autre qualificatif qui vous semble juste)pourrait préparer l’avènement.......
     Mon expérience personnelle, fragmentaire, bien sûre, isolée, est celle de la trahison de la CFDT, certes, mais aussi de la veulerie des salariés des entreprises que nous appelions à renforcer la lutte, et qui préféraient faire bonne mine devant, retourner bosser pour profiter de la saisie de nos bagnoles impayées (oui, la grêve coûte), et plus tard, qui sait, élire Mr Sarkozy en regrettant Le Paon



  • loco 18 février 2009 22:59

     bonsoir ddacoudre,
     Je vois en fait quatre problèmes dans la notion de classe, deux fort anciens, deux plus modernes :

    -  celui des personnels de maison (domesticité, valets, chauffeurs.....) qui cotoient les puissants, croient partager leur vie, et se situent affectivement (et effectivement) "à l’intérieur du château"

    -  celui de la maîtrise (porions de Germinal) ou de l’encadrement qui met en oeuvre la saloperie du système et ne peut assumer cela qu’en prétendant y voir le nécessaire sacrifice soit à la dureté du monde, soit à l’avenement de jours meilleurs.

    -  celui de professions inféodées à la caste possédante, artistes (mais si...), artisans du luxe, traders, qui n’ont pas de rôle social et sont rémunérés en partie à la commission

    -  et le plus actuel, repris comme "partage des profits" (en periode de pertes, bien sûr)  : les dupes de l’interessement (participation, piège à cons, on n’a pas oublié le slogan), le pire étant que par les biais de quelques assurances et de la gestion par les banques de nos petites économies nous le sommes tous un peu.
    (J’élude, pour faire court , les problèmes d’image de soi ) Cordialement

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