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  • loco 6 février 2009 23:31

     La question posée, "acheter français" , me rappelle des souvenirs. Plein de bonne volonté, au temps du regretté Georges Marchais ici cité, j’avais besoin d’une auto, et la campagne "achetons français" avec décor bleu blanc rouge battait son plein. Foin donc de cette coccinelle qui me tentait bien, je me tourne raisonnablement vers une 2CV Citroën, neuve. Je la reçois enfin, et découvre, au premier lavage, que les jantes portent fièrement la mention "made in portugal" (ou quelque chose de même sens, ma mémoire glisse sur le détail exact). La chose m’étonne, je m’informe, et apprends que la voiture entière était faite dans ce pays, contre lequel, d’ailleurs, je n’ai aucun grief. 
     Récemment, devant changer ma Renault, le modèle offert vient de pologne, je crois (twingo 2), et, blasé, je cède à la tentation et achète un modèle de marque germanique, dont on me dit qu’il est construit en fait en alsace (ou lorraine, c’est une Mini). 
     Acheter pour soutenir les intérêts français, oui, mais lesquels ? Ceux de l’emploi en France, des prolétaires français (même s’ils préfèrent mourir que d’être ainsi connus) ? Ou bien ceux des industriels français, des capitalistes français (qui, eux, n’ont pas d’états d’âme à être ainsi dénommés) ?



  • loco 6 février 2009 22:59

     Dilemme entre liberté et prévention : La liberté veut que soit puni le citoyen qui a nui ; la prévention veut que soit puni le citoyen qui aurait pu nuire. C’est l’ introduction simple du délit d’intention. En effet, il suffit de rédiger la loi de telle façon qu’au lieu de punir le responsable d’accident, on punisse le responsable d’une infraction "qui aurait pu être source d’accident".
     Ainsi, le conducteur d’un engin sûr est mis au rang de celui qui trimballe une poubelle, le pilote qui sait (au prix, parfois d’un apprentissage fort onéreux) au rang de celui qui"se déplace", le nocturne qui roule dans l’avenue déserte au rang de celui qui passe devant la sortie d’école à l’heure de pointe. 
     Cette idiotie érigée en dogme s’appuie sur le mépris du justiciable (chacun sait qu’aller se défendre au tribunal pour infractions au code de la route reste le meilleur moyen d’aggraver son cas), et le deni de justice associé au culte médiatique du"chiffre" pousse les archers du roi aux plus navrants abus.
     Au début est le refus, non du risque (qui perdure autant que le bridage des véhicules n’a pas lieu), mais de la confiance en autrui (autre CITOYEN, tout de même). Ensuite vient le règne de l’arbitraire obtus. Enfin, demain, (aujourd’hui déjà ?), la mort de l’outil (l’automobile et son industrie), et, plus grave, de la fraternité la plus simple que l’on appelle joliment "partage de la route" dans l’hypocrisie officielle.



  • loco 6 février 2009 22:57

     Dilemme entre liberté et prévention : La liberté veut que soit puni le citoyen qui a nui ; la prévention veut que soit puni le citoyen qui aurait pu nuire. C’est l’ introduction simple du délit d’intention. En effet, il suffit de rédiger la loi de telle façon qu’au lieu de punir le responsable d’accident, on punisse le responsable d’une infraction "qui aurait pu être source d’accident".
     Ainsi, le conducteur d’un engin sûr est mis au rang de celui qui trimballe une poubelle, le pilote qui sait (au prix, parfois d’un apprentissage fort onéreux) au rang de celui qui"se déplace", le nocturne qui roule dans l’avenue déserte au rang de celui qui passe devant la sortie d’école à l’heure de pointe. 
     Cette idiotie érigée en dogme s’appuie sur le mépris du justiciable (chacun sait qu’aller se défendre au tribunal pour infractions au code de la route reste le meilleur moyen d’aggraver son cas), et le deni de justice associé au culte médiatique du"chiffre" pousse les archers du roi aux plus navrants abus.
     Au début est le refus, non du risque (qui perdure autant que le bridage des véhicules n’a pas lieu), mais de la confiance en autrui (autre CITOYEN, tout de même). Ensuite vient le règne de l’arbitraire obtus. Enfin, demain, (aujourd’hui déjà ?), la mort de l’outil (l’automobile et son industrie), et, plus grave, de la fraternité la plus simple que l’on appelle joliment "partage de la route" dans l’hypocrisie officielle.



  • loco 4 février 2009 14:08

     Le côté le plus marrant de cette initiative, en dehors du " rétro-réactionnaire" dans lequel cette recherche s’inscrit, c’est que la DS est LE modèle qui a jadis ruiné la firme Citroën qui n’a jamais réussi à la vendre avec bénéfice (rien d’un scoop, la chose est si officielle qu’elle a été citée et commentée dans plusieurs reportages télé).

     Alors, amnésie des dirigeants de la boîte (devenue PSA grâce à la DS), remerciement tardif à la mémoire de cette belle perverse parce que les chevrons sont une bonne affaire (les moins touchés du groupe en ce moment), prétention à réussir aujourd’hui ce que leurs prédecesseurs ont foiré...... ???? 

     Peut-être plus simplement la volonté de saisir l’opportunité de faire à nouveau financer un coûteux haut de gamme par les marges issues des modèles plus modestes (financés en partie par l’impôt via la prime à la casse payée par un impôt qui oublie désormais la fortune), avec la garantie que l’état libéral qui sait si bien privatiser les gains, saura socialiser les pertes éventuelles comme il s’y est exercé dans le domaine bancaire.



  • loco 2 février 2009 16:23

    sur la "mise" à la retraite : les cimetières vont-ils se remplir d’indispensables ? Il semble aujourd’hui de bon ton de se plaindre de la cessation d’activité. Et pourtant :
     - la date en est connue, largement à l’avance, et l’exercice professionnel consiste aussi à former et préparer sa relève. Certains y auraient-ils failli ?
     - l’efficacité exige une aptitude entière . Certains échappent-ils à l’irréparable outrage ?
     - la vie professionnele, telle que je l’ai vécue, est lourde d’éxigences qui s’opposent à la vie sociale, cityenne, familiale et personnelle. Certains auraient-ils bénéficié de carrières "ludiques" ?
     - le travail est le lieu de construction du monde réel, dont chaque génération cultive des valeurs différentes. Certains vivraient-ils l’évolution des métiers sans contradiction profonde ?
     Bien, après ces jolies politesses, plongeons dans le cru, dans le vif : mon boulot, et il fallait que quelqu’un le fasse, était lourd de fatigues et de contraintes en échange desquelles je recevais un salaire modeste et une certaine considération. Depuis quelques années, le changement y a remplacé le respect par le mensonge, la considération par le mépris, la compétence par le discours, et je suis bien content d’être débarrassé de la fréquentation de ces salauds ! Y retourner ? Plutôt crever !

     

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