Droite et Gauche, ou Avers et Revers (on peut inverser) ???
Qui, aujourd’hui, est prêt à accepter de perdre, ou simplement le risque de perdre ?
J’ai travaillé au temps jadis dans une boîte où la syndicalisation était fort bien encadrée : la carte d’adhésion au syndicat maison était fournie à l’embauche, et permettait de voter pour élire son contremaître délégué. Ceci pour la bonne marche de l’affaire, seule garante de notre prospérité (relative) à tous.
Ce qui a lieu désormais en politique, où sous deux emballages différents on vous propose d’élire les mêmes bons élèves, tous honorables, diplômés, compétents, fiables. Plus un seul politicien qui soit "sorti du rang", plus un seul de ces manants qui vous ressemblent.......... quoique : qui se reconnaîtrait aujourd’hui comme employé (et non technicien de..), femme de ménage, ouvrier (non, mon cher, opérateur) ou simplement comme prolo ??? Fini, on veut être du côté du manche, on rêve que "les flics me saluaient comme un des leurs" (Boris Vian), et on vote lâchement pour ceux qui aident nos chers patrons à créer leur prospérité.
A société servile, pas de politique, que les valets bouffent les restes et qu’ils se taisent !!!!
L’automobile n’est qu’un des moyens de déplacement individuel motorisés (moto, mob, canot à moteur, vélomoteur, fauteuil roulant, j’en oublie sans doute)
Le déplacement individuel est une composante de la liberté, et c’est ma première deuche qui m’ a emmené en Espagne, mon premier Combi qui nous a emmenés en Autriche, etc, etc.
Il y a des alternatives ; le vélo, longtemps ma passion, qui exige la force et le temps (car il faut rentrer et gagner sa vie), et qui nuit gravement à la sécurité des gamins ; les transports en commun, évidents dans les métropoles, mais qui ne sont plus que rêve ou souvenir dans les zones rurales, et ne conviennent guère qu’au bétail humain.
Il faut cesser de caricaturer les usages imbéciles de la bagnole, et faire évoluer et son utilisation, et sa conception afin qu’elle redevienne supportable, et que la liberté de mouvement continue de permettre la rencontre, et des paysages, et des cultures et des gens dans le réel, au-delà de la télé et de l’ordinateur.
Quant à la prétendue contradiction des positions officielles sur le sujet, elle masque une cohérence entière sur les deux axes du pouvoir : rendre chacun coupable (êtes vous sûrs de vouloir aider à cela ?), et faire de chacun le con ou l’ennemi de l’autre.