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  • loph loph 28 mai 2013 17:24

    Que le système collectif est fructueux ! Dommage qu’il ne le soit que pour certains, plutôt que pour le respect que nous devons au milieu qui nous abrite le temps de nos existences !


    Cédric Citharel, j’ai été lire quelques uns de vos commentaires, et ils m’ont frappé par leur acuité autant qu’ils font montre d’un sens certain de l’engagement.
    J’aurai presque envie d’aller dans votre sens, ou plutôt dans le sens que vous énoncez, à savoir lutter contre la préoccupante influence de milieux trop actifs pour être honnêtes...

    Mais peut-être suis-je déjà tombé dans un fatalisme face à l’état général que des élites mais aussi nous tous, bien inconsciemment, contribuons à édifier. Et là, je me contente assez misérablement de me complaire dans une certaine fatalité, en invoquant ma disparition sûre et certaine.

    « Tomber » dans la lutte, quelle soit sociale, ou bien vitale, ne me paraît que vain. Quant à ces escrocs, lobbyistes et tout ce que comptent les milieux dits d’influences en personnes de bonnes volontés, selon elles, tous ceux-là ne m’inspirent qu’un ennui fatigué. Comme nous ne savons que nous engager selon ce que nos instincts nous dictent, à quoi bon lutter contre cet état de fait , alors que le seul mouvement terrestre égrène notre espérance de vie en dépit de tout ce que nous pourrions tenter contre ?

    Je pense que le milieu que nous nous approprions de force (par la réunion de nos capacités intellectuelles aboutissant à une débauche de moyens allant jusqu’aux satellites d’exploration sur d’autres planètes, ou encore à l’exploitation énergétique allant jusqu’à l’extraction marine du pétrole off-shore) est lui bien plus cohérent que nos luttes humaines vouées un jour ou l’autre à disparaître. Et cette appropriation au delà de toute mesure joue en outre une partition qui ne lasse pas de m’interroger. Où va donc le milieu ambiant et vital avec le système que nous lui imposons ? Certes pas à autre chose que son détournement à l’avantage de civilisations n’ayant que faire de sa cohérence irremplaçable smiley

    D’équilibre collectif, je ne vois nulle trace. Seule cette cohérence prépondérante et transcendantale du milieu terrestre équilibre justement la masse vitale. Je m’en contente parce qu’attendre autre chose de l’existence ne peut être que vain. Qu’on soit nanti ou pas me semble-t-il...

    À cette question que vous posiez à une autre occasion : « que proposez-vous ? » S’équilibrez en son âme et conscience au lieu de verser dans des attitudes antagonistes forcément produites par les rapports en collectivité, et menant parfois aux extrêmes.

    Les extrémités qui, elles, comptent pour moi sont la naissance et sa corollaire, la disparition. Rien de plus !


  • loph loph 28 mai 2013 10:55

    @ julius 1ER


    Merci de donner un autre cadre de réponse que les sempiternelles joutes stériles n’aboutissant qu’à des impasses (désolé pour les protagonistes et les antagonistes, je ne dis pas ça pour les stigmatiser, au contraire même).

    Étant assez sensible à la vision que j’ai de la réalité, je me dis parfois qu’une énergie très sollicitée l’est la plupart du temps à « mauvais » escient. Je parle de notre énergie intellectuelle, voire physique.

    À défaut de la canaliser et de faire en sorte qu’elle ne détériore pas le milieu vivant que nous occupons à l’instar de toute autre espèce, nous la mobilisons à des fins purement spéculatives que nous seuls humains sommes capables d’imaginer (qu’en serait-il si les fourmis et autres insectes en étaient capables aux mêmes échelles que nous ?), mais qui n’en ont pas moins des conséquences tangibles.

    Je tente donc dans la mesure de mes moyens de trouver une attitude moyenne, pondérée ou équilibrée au sein du cadre qui m’héberge. Et c’est là où les choses se compliquent, puisque ce cadre est revendiqué comme ressource à la croissance de nos civilisations. Et comme celles-ci au fur et à mesure se transposent au milieu dit sauvage, il devient difficile pour le plus grand nombre de rester en phase avec ce dernier au lieu de contribuer tant et plus à une croissance démesurée tendant à devenir contre nature.

    Enfin, la terre elle ne s’arrêtera pas de tourner, et rien que ça rend nos idéologies et nos applications dérisoires... Comme le poil à gratter face à la poutre que certains ont dans l’œil
     smiley smiley :-> 

    Cordialement julius 1ER,

    loph


  • loph loph 27 mai 2013 18:15

    « vont ruiner nos sociétés »


    Oui ? Et après ?

    Comme je prends les choses, ou du moins j’essaye, avec la relativité qu’elles développent les unes par rapport aux autres, ça ne me gène pas de trop que les sociétés soient ruinées.

    Pour voir à quoi elles amènent, histoire de, prétendument, améliorer une réalité à laquelle nous devons tout, qu’elles soient ruinées n’enlèvera pas à nos vies leur aspect dérisoires.

    Tenez, prenez ceci : âge de la terre quelques milliards d’années (3 et demi ou quelque chose comme ça), durée d’une vie humaine en moyenne, quelques décennies. Vous croyez qu’il en ira autrement que nos sociétés soient ruinées ou pas ?

     smiley smiley smiley

    Bien à vous joletaxi, et si je puis me permettre, relativisez... sans tomber dans les manifestations de ce genre : « enclume... d’avoir hypothéquer leur avenir en gaspillant nos richesses à la poursuite d’illusions » 

    Parlez-vous d’ailleurs de nos richesses intellectuelles, ou d’autres appartenant plus prosaïquement au système naturel et que nos nous approprions plutôt de force que de gré ?

    Salutations


  • loph loph 27 mai 2013 17:46

    Éveil des consciences ? Certes. Encore qu’il faille après initier de nouvelles habitudes, ce qui est bien plus dur, j’en sais quelque chose.


    Dépasser aussi ces notions : « ceci est mauvais, ceci est bon ». Tout est complémentaire, et « seul » l’équilibre importe (à mon sens). Ce qu’on appelle décroissance n’est donc que le revers de la croissance. Si nous ne trouvons jamais l’équilibre entre les deux, c’est peut-être bien en partie à cause de notre recours à des expédients artificiels que nous nous ingénions à produire et plombant nos capacités innées (le seul exemple de l’addiction à la clope est plus qu’éloquent).

    Or, il n’est d’équilibre que celui qu’on veut bien s’appliquer à soi même. Sorti de là, n’importe qui, et moi le premier, sombre dans des habitudes n’ayant plus aucun sens dans le cadre naturel où nous vivons ! Ce qui génère évidemment les déséquilibres auxquels nous assistons.

    En outre, le réveil des responsabilités passe aussi par l’appréhension individuelle. Quand des MM. Allègre ou Hollande, Obama ou el Assad par exemple, ou des MMes Lagarde ou Parisot fédèrent (spolient plutôt, au nom d’une dynamique perverse) autour d’eux des « conglomérats », ou encore que des systèmes entiers noient l’individu dans des buts collectifs, difficile alors d’assumer sa propre responsabilité. J’espère comme vous qu’un mouvement utopiste passe à sa concrétisation mais comme il en va aussi des intérêts dits collectifs (entreprises, milieux dits d’intérêt...), rien ne garantit que ceux-ci perdent l’influence que nous devrions retrouver, et de préférence pacifiquement. Nous n’en sommes plus à l’âge de pierre, ni même du métal, mais à celui de la course à l’influence... Où s’arrêtera-t-elle dans son élan collectif ?

    Qui vivra verra comme on dit...

    Toujours aussi cordialement,

    loph


  • loph loph 27 mai 2013 12:32

    Merci O. Cabanel pour la publication de cet article.


    Je reste impressionné par sa qualité.

    Je poserai toutefois cette question. Puisque nous savons suivre des voies nous éloignant des simples règles naturelles, que nous nous proposons de continuer à exploiter d’autres ressources comme ici le méthane, et que ce faisant, nous avons une influence déséquilibrante sur le milieu ambiant, devons-nous malgré ça poursuivre une croissance qui n’a d’intérêt que pour l’existence de la bien mal nommée (selon moi) civilisation ?

    Si d’aventure, nous poussons trop loin nos avantages qui nous sont procurés entre autres par nos capacités d’êtres intellectuellement actifs, ne faudra-t-il pas à un moment revenir aux seules règles assurant l’existence de la vie sur terre au risque sinon de dérégler durablement la cohérence naturelle ? Et donc abandonner ces exploitations corrompant l’équilibre même des écosystèmes, et qui d’ailleurs ne nous font nullement échapper à la révolution terrestre et à ses conséquences attendues ? Apparemment, les temps que nous vivons laissent apparaître des signes tangibles de dérèglement général ne laissant plus de doute sur leur véracité. Et si cela se trouve, mes enfants (2 et bientôt 7 ans) devront se mesurer à des changements tels que nous les avons connu par exemple avec l’avènement de l’automobile, mais dans un sens inverse !

    Pour ma part, je suis bien trop conscient de ce que ma vie est précaire pour me sentir légitime à user de la nature comme si nous devions vivre soit éternellement, soit en considérant qu’il n’existe pas de limite à la course activiste que nous avons entamée.

    Bref, je reste sceptique quant à la poursuite d’un système qui finalement provoque tant de complications indésirables...
    Le milieu où nous vivons n’a, lui, que faire de nos préventions, il pâtit directement de ce qu’on lui fait, sciemment ou inconsciemment. Et il en retire immédiatement les conséquences, même si celles-ci ne nous sont pas perceptibles instantanément.

    Pour conclure, continuerons-nous de donner un sens particulier autre que celui qui depuis des millénaires affecte la réalité ?
     smiley smiley smiley smiley
    Ça m’a l’air hélas assez prévisible, vu la Chine, vu les États-Unis, vu nos œillères de dimensions collectives, vu la précarité et la brièveté de nos existences au regard de l’âge de la planète par exemple, et cætera, et cætera, et cætera.

    Bien cordialement O. Cabanel,

    loph
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