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  • loph loph 4 février 2013 18:22

    @ gontran

    Effectivement. À part réagir collectivement pour des compétitions sportives, le reste semble plutôt dénué d’intérêt pour la grande masse. Quoique cela commence à s’agiter. Il existe une prise de conscience, et j’ai pour ma part signé une pétition pour l’intronisation d’une cour jugeant les ECOCIDES. (http://www.endecocide.eu/?lang=fr). Ce n’est pas grand chose à l’échelle mondiale, mais ça crée au moins un semblant d’initiative contre cette mode de l’individualisme triomphant, tellement aberrant à mon sens

    Ce qui nous ferait passer au mode des rapports collectifs, ne serait-ce pas une adversité prompte à coaliser les esprits pour lutter contre les conflits divers ou une menace environnementale ?

    Comme nous ne savons plus faire preuve d’humanisme en ces temps où chacun veut toujours plus (de vie, de biens, et cætera), il faudra hélas être mis devant une cause majeure pour, peut-être, prendre d’autres habitudes.

    Mais effectivement, les rappports dits collectifs resplendissent par leur absence. Et ce ne sont pas nos œuvres qui mettront ceci à bas ! Plutôt une catastrophe d’envergure, si hélas elle doit arriver... et remettant en cause nos organisations omniprésentes et triomphantes (surtout pour certains individus).

    Dommage d’en être arriver là au nom du « progrès » civil...

    Bien cordialement gontran,

    loph



  • loph loph 4 février 2013 11:53

    @ mortelune

    Les « maîtres du monde » scieront-ils la branche sur laquelle ils sont assis ?

    Quant au monde, si maître il a, ce serait plutôt le soleil, ou l’atmosphère, ou la rotation terrestre.

    Les maîtres dont vous parlez ne sont comme nous tous que des êtres de chairs et de sang (pour résumer) allant au rythme de la révolution planétaire vers le même terme que n’importe qui. De maître, ils n’ont que l’attribut social... Vous ne pensez pas ?
     
    Ils ont su se placer judicieusement aux sommets des pyramides collectives, mais ça ne les empêche pas d’être soumis aux impératifs vitaux s’imposant à chaque individu...

    Tous ses personnages dits illustres ne font comme nous tous que leur temps. Par contre, comme dans tout système collectif, ils profitent de leur capacité pour l’influencer et le pérenniser de manière à asseoir leur pouvoir.

    Dès que ce pouvoir tangue, est sapé par d’autres modes de vies ou d’autres intérêts, c’est toute la pyramide, pour ne pas dire château de carte, qui s’écroule, mais avec plus d’incidences pour les subalternes que pour les cadres dirigeants...

    Quand donc les subalternes sortiront de cette sphère dite de croissance, que restera-t-il aux présumés « maîtres du monde » ?

    Cordialement mortelune,

    loph



  • loph loph 4 février 2013 11:22

    Juste un petit pas à faire, se retrousser les manches smiley

    Et là survient un problème, profiteurs que nous sommes, le fruit du labeur de certains profite aux thuriféraires du Dieu Croissance comme vous l’écrivez.

    Deuxième problème, l’instinct de survie qui nous anime produit bien sûr ses effets sur chacun. Quand cela est regroupé à l’échelle collective, les effets sont immanquablement collectifs. Alors (Instinct de survie × croissance collective) / environnement = avenir ?

    Donc, d’ici à ce que mes enfants soient matures, ils devront avoir saisis cette équation. Ils en tireront (peut-être) un mode de vie qui ne sera pas celui de la surconsommation nécessaire à la croissance d’un système conduisant aux dérives qui déjà se dessinent sous nos yeux.

    Bienvenue à l’huile de coude autant qu’au réalisme ! smiley

    Bien à vous cardom325,

    loph



  • loph loph 4 février 2013 10:40

    @ Hermès

    Belle perspicacité que vous nous servez là.

    Qu’entendez-vous par « se libérer du temps » ?

    Par ailleurs, sait-on pourquoi dans d’autres contrées toutes aussi soumises aux infrastructures matérielles, comme par exemple la région parisienne, ces phénomènes ne sont pas aussi manifestes ?

    En catimini, me viennent d’autres interrogations. Comment vont réagir les secteurs automobiles et toutes leurs composantes, bureau d’étude, secteur patronal, employés déjà à moitié sur le carreau, ainsi que d’autres secteurs eux mêmes très prolifiques en émanations suspectes, à ces évènements ?

    Même si en Allemagne (par exemple) le secteur automobile se porte bien pour le moment, qu’en sera-t-il lorsque les contraintes que supporte l’environnement deviendront justement insupportable ? Lorsque la maîtrise de la croissance nous échappera, il ne fera pas bon être sur son chemin.

    À quand un virage collectif nous ramenant sur terre, sans pluies acides, sans smog asphyxiant, et sans ensoleillement minoré ? Entre mon réalisme et mes espérances, je ne sais lequel l’emportera...

    Cordialement



  • loph loph 2 février 2013 15:24

    @ Gontran

    Et ce n’est pas le cas, puisque une collectivité implique qu’elle soit dirigée par des instances collectives.
    Or comment un individu pourrait-il à lui seul prendre des décisions impliquant la collectivité ?

    À mon sens, c’est le serpent qui se mange la queue cette organisation collective. Tant qu’elle reste, dans une certaine mesure, en équilibre avec le contexte réel, il n’y a pas de débordement.

    Hélas, le mouvement civilisateur auquel nous contribuons par la force des choses ne nous laisse plus de choix, c’est la croissance ou rien. Loin de cet équilibre nécessaire avec le milieu ambiant, on voit où nous en sommes. Des corporations, des corporatismes, des pouvoirs allant s’accumulant pour les uns pendant que les autres tirent sur les deux bouts. Le schéma est apparemment toujours le même quelles que soient les époques...

    Pour pouvoir retrouver nos prérogatives personnelles, ne faudrait-il pas avant tout retrouver un rapport individuel plutôt que collectif au contexte matériel qui nous environne ?

    Quand je vois à quels rapports au monde nous conduit ce qu’on a appelé le « progrès », et à quelles dérives collectives nous en sommes, moi, ça me sert de leçons...

    Et je vote pour la vie et ses équilibres, plutôt que pour des intérêts forcément démesurés qu’ils soient politiques, mercantiles ou autres... Désolé pour ceux se complaisant dans les rapports idéologiques que nous entretenons vis-à-vis des réalités, en leur conférant force de lois et que nous substituons aux nécessités vitales.

    Mais c’est un fait que notre influence ne peut tout maîtriser, et sûrement pas toutes les interactions naturelles dont nous ne sommes que d’infimes éléments, toute civilisation collective que nous sommes !

    Individuellement vôtre,

    loph

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