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Malthus

Malthus

La trentaine aussi fringante que révoltée. Un certain bagage intellectuel. Farouche opposant aux traités européens et à notre soumission à l'OTAN. Et en plus je suis un décroissant...

Tableau de bord

  • Premier article le 30/11/2012
  • Modérateur depuis le 06/04/2013
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Derniers commentaires



  • Malthus Malthus 18 juin 2013 19:36

    Dans ce cas, pourquoi êtes vous si opposé au modèle des SCOP ou des nationalisations de certains outils industriels stratégiques, si vous comprenez que l’actionnariat a du sens lorsqu’il est « socialisé » ?

    Une SCOP est une société de salariés actionnaires. Une entreprise publique est une société dont tous les Français sont actionnaires. Je ne suis pas opposé à l’actionnariat, je suis opposé à l’idée que les parts d’une société puissent être détenues par des fonds spéculatifs ou purement mercantilistes.

    Vous citiez la Suisse par exemple (qui est presque une démocratie directe), mais savez vous que les financiers de ce pays sont les premiers à proposer que l’on taxe fortement les échanges d’actions en fonction de la durée de détention dans un portefeuille ? Pour un pays où le système bancaire a un certain poids, il y’a au moins une réflexion sur l’entrave que l’on peut faire à la spéculation.

    De même c’est aussi dans ce pays qu’on cherche à instaurer un revenu de base. Les libertariens d’ailleurs défendent cette idée à ma connaissance. Donc le salaire de vie que je propose (qui est une formule améliorée du revenu de base) devrait vous plaire, non ?



  • Malthus Malthus 18 juin 2013 19:26

    Je croyais que le libéralisme était au départ une philosophie avant de se ramifier en modèle économique ?

    Est ce que les libéraux n’auraient plus de réflexion sur les différents piliers d’une Démocratie ?

    Car pour l’instant, j’ai l’impression que vous assimilez le mot démocratie à l’idée que « le marché commande ». Or, le marché n’est pas un Démos, c’est à dire un peuple.

    Les communistes parlent de la dictature du prolétariat, c’est à dire de ceux qui travaillent en tant que salariés. Or il y’a des gens qui ne sont pas salariés, mais entrepreneurs, retraités, enfants, artistes, etc.

    Le demos est un tout et par nature, et non une espèce de masse de consommateurs/vendeurs. Ses intérêts sont multiples et contradictoires et considérer que « le marché » en donnant à chaque chose une valeur arbitraire peut mettre en musique nos vies, c’est oublier que par définition nous sommes des êtres élaborés par un acte non mercantile, qui vivons dans un monde où toutes les ressources nous ont été données gratuitement. C’est leur transformation et leur distribution que nous vendons. Mais la monnaie étant elle même devenue une marchandise quand nous aurions eu la possibilité d’en faire un outil de compte (comme l’étaient les proto-monnaies), le marché court après la monnaie, et non un échange de valeurs.

    Dans l’absolu, un agriculteur préférera un terrain dans le nord de la France que dans le sud. Moins de cailloux, plus de pluies, la végétation y pousse mieux. Dans les faits, c’est la plupart du temps notre lieu de résidence qui détermine notre choix. Et le marché n’est justement pas pertinent, car demandez aux Français qui vivent près de Cannes quel est le prix de l’immobilier sur place, et vous constaterez que la limite sociale est atteinte quand on laisse « le marché » décider de la valeur d’un terrain. Car sur place, la dictature du marché est en fait la dictature des plus fortunées. Non d’un Demos plus hétérogène.

    Le marché n’est jamais neutre, altruiste et objectif. Ce sont des personnes qui sont derrière, avec une réflexion orientée sur un point de vue purement mercantile, n’incluant ni le fait social, démocratique, environnemental, justice, etc.

    Lorsque le marché se réduit à une petite communauté préhistorique s’échangeant avec des coquillages leurs savoir faire, il y’a nul besoin de régulateur. C’est une libre association d’échanges entre des hommes avec un mutuel profit. La proto-monnaie ici n’a qu’une fonction d’unité de compte.

    Mais lorsque le marché ressemble à ce qu’il est aujourd’hui, il est nécessaire que le Démos organise sa régulation pour évincer ou du moins contrôler très fermement les éléments les plus cupides et malsains de ce marché.

    Et les gens qui ne sont pas libéraux (mais qui pensent quand même un peu), sont convaincus que la clé du problème est dans les lois que la société se donne, à commencer par la constitution. Et comme ce qui énerve les libéraux, c’est que l’Etat ne soit en rien l’émanation du peuple et mette son nez dans tout ce qui ne le regarde pas, la réflexion qui devrait être mutuelle à tous, devrait donc être moins économique que constitutionnelle. Car même les socio-bobos pas trop cons, sont d’accord avec les libéraux là dessus. ;)



  • Malthus Malthus 18 juin 2013 18:40

    Boomberg annonçait en janvier dernier un chiffre de près de 634.000 sans abris aux U.S.A. Certes à l’échelle de 300 Millions d’habitants, c’est très peu, mais cela dénote que les U.S.A ne sont toujours pas le pays rose bonbon libéral qu’il faudrait encenser.

    D’autant que le coefficient de Gini des U.S.A est l’un des plus forts au monde derrière le Brésil, la Colombie et quelques républiques bananières d’Afrique. Nous avons tous vu ces graphiques mettant en évidence la répartition de la richesse aux U.S.A et dans le Monde, et il n’en reste pas moins que le culte de l’individualisme et de la propriété (en plus des dérégulations monétaires et financières) ne sont pas pour autant la panacée.

    Pour moi, gauche ou droite, ça ne signifie rien. Cela fait hurler les sympathisants du Front de Gauche, mais je considère que le F.N est plus proche de leurs aspirations, que le P.S ou EELV.

    Ce qui distingue encore la gauche et la droite sont désormais des histoires de valeurs sociétales, plus des conceptions de l’économie.

    Là où l’économie se dérégule, c’est toujours quand on adopte une doctrine unique au lieu d’essayer d’extraire les bonnes idées de chaque modèle pour veiller à ce qui relève des libertés individuelles, d’entreprendre, de créer ses chances, soient encouragées, tout comme la propriété d’outils industriels et financiers beaucoup trop importants en terme de valeur créée, ne peut être laissé à des actionnaires extérieurs à l’entreprise.

    Il s’agit d’équilibrer.
     ;)



  • Malthus Malthus 18 juin 2013 18:09

    S’agissant de l’Etat (à la base, l’Etat c’est nous), votre problème n’est pas une question économique. C’est une question de Démocratie et donc de constitution. C’est un sujet distinct pour moi. Car on peut rédiger une constitution qui contraigne très fortement toute possibilité de corruption, de collusions ou de conflits d’intérêts.

    Quand par exemple, j’évoque la collectivisation des terres, je ne prétends pas tomber dans le communisme à papa. Je prétends que la terre n’appartient à personne, ou du moins appartient à tout le monde. Bien sûr, détenir un bout de terrain pour construire sa maison, disposer de son jardin ou établir une manufacture implique un principe de propriété sur le foncier.

    Mais s’agissant de l’agriculture, il en va autrement car elle est en lien avec un respect de la biodiversité et une possibilité de système « anti-trust » visant à octroyer à quiconque le souhaite une parcelle de terre cultivable gratuitement et correspondant à ce qui correspond à la part nécessaire pour que l’exploitant puisse être auto-suffisant quant à sa propre alimentation, et ce qui est nécessaire pour produire des matières premières agricoles qui seront distribuées par le marché en quantité et en qualité raisonnable. Cela tout en veillant à ce que la surface exploitée n’impose pas des gains de productivité à partir des intrants chimiques et une trop forte mécanisation du fait que le travail humain et celui des bêtes de somme serait suffisant pour exploiter cet espace avec rentabilité.

    Pour être clair, un cultivateur disposant de 10 hectares de terrain agricole peut privilégier l’amendement du terrain avec du fumier plutôt qu’avec des engrais par exemple, tout simplement par ce qu’il n’a pas plusieurs centaines d’hectares à gérer. C’est donc la force de travail que je souhaite multiplier au détriment d’une agriculture industrielle.

    Et cela sous entend donc des millions d’exploitants indépendants plutôt que 600.000 aujourd’hui.



  • Malthus Malthus 18 juin 2013 17:56

    Je viens de lire votre intéressant billet sur ce système de retraite. Effectivement, tel que vous l’avez présenté, ça ne pas si mal. Pour autant, il y’a des millions d’Américains dans une situation d’extrême pauvreté avec par exemple la ville emblématique de Détroit.

    Je suppose donc qu’il y’a malgré tout une contrainte à connaître, notamment pour ceux qui ont eu des difficultés une bonne partie de leur vie à trouver un emploi, où justement ceux qui se sont installés en libéral et n’étaient donc pas salariés. Je fouillerais un peu mais si vous avez déjà les infos qui font le paradoxe de ce système de retraite, je ne suis pas contre.

    Pour ma part, je reste intimement persuadé que le système du Salaire de Vie selon les normes culturelles des Français pourrait être plus pertinent, moins couteux et plus juste. Mais passons.

    Pour finir, je ne suis pas anti-américain primaire. Il y’a des choses que j’aime beaucoup chez les Américains. Mais certainement pas leur gouvernement belliciste et leur finance, ça c’est certain.

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