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Malthus

Malthus

La trentaine aussi fringante que révoltée. Un certain bagage intellectuel. Farouche opposant aux traités européens et à notre soumission à l'OTAN. Et en plus je suis un décroissant...

Tableau de bord

  • Premier article le 30/11/2012
  • Modérateur depuis le 06/04/2013
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Derniers commentaires



  • Malthus Malthus 1er juillet 2013 22:55

    Vous êtes fascinant Sparctacus,

    Vous êtes capable de faire le C/c d’un discours de Bastiat qui assimile le libre échange dans une rhétorique franchement fumeuse à une forme de semi-gratuité de la marchandise (et dont vous avez éludé les arguments sociaux et environnementaux que j’y opposais), et vous enchérissez ensuite sur le fait que l’aspect mercantile des choses est globalement sain.

    Et dans votre verve, lorsque je vous explique que tout est question de taille des acteurs économiques en jeu, loin de me proposer une solution libérale et « sociale » pour les très gros pôles industriels et financiers, vous vous contentez de signifier que le collectivisme est forcément le mal incarné. Mais je pourrais vous répondre la même chose s’agissant du libéralisme qui n’a pas bonne presse en ce moment, puisqu’on y associe le libre échange, la privatisation de la création monétaire, la libre circulation des capitaux et des services et que l’on constate les dégâts associés. Il me semble qu’un peu d’humilité ne serait pas un mal, ou du moins d’analyse critique de ce qui n’est qu’un modèle économique.

    N’avez vous absolument aucun sens de la mesure ? Êtes vous toujours manichéen dans vos points de vue ? Là où je vous proposais un pont à travers une réflexion sur les strates économiques où le libéralisme pourrait être total, vous préférez vous acharner sur une position doctrinaire contre productive. Car vous n’êtes pas sans savoir qu’au Pays de Colbert, du Front Populaire et de Charles de Gaulle, jamais un libéral ne pourra espérer faire accepter au peuple Français une vision quasi totalitaire s’agissant de ses points de vue.

    Il ne pourra qu’espérer expérimenter à des strates économiques « faciles » et démontrer que cela peut marcher. Si vous souhaitez convaincre, vous devez aussi acter la réalité de votre propre pays. Je ne suis pas un opposant au libéralisme encore une fois, je vous signifie juste que le modèle n’est pertinent que pour les petits acteurs économiques. Ce qui est déjà l’essentiel du tissu économique de la France. Vous devriez être plutôt satisfait d’avoir un point de départ sur lequel vous reposer.



  • Malthus Malthus 1er juillet 2013 18:58

    Tous les pays ont subit le contrecoup de la chute de Lehman Brothers, mais à moins d’être particulièrement aveugle, c’est bien dans la zone euro que l’on ne s’en sort pas 5 années après. La Norvège et la Suisse ont des bilans bancaires sains. L’Islande a choisi de répudier sa dette et a retrouvé de la croissance (sans parler d’un peu de démocratie). L’Australie ne souffre pas d’un problème bancaire à ma connaissance.

    Quant au Traité de Lisbonne, il se divise en deux Traités : Le Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne et le Traité sur l’Union Européenne. Ce dernier Traité n’est en fait que la reprise du Traité de Maastricht avec quelques articles en plus. Donc oui, le Traité de Lisbonne contient Maastricht et je vous ferais remarquer que l’inflation des dettes souveraines sur la base d’une privatisation de la création monétaire est l’une des conséquences de ce traité, et comme précisé dans le texte, cela est même antérieur puisque dès 1973, une loi introduisait cette doctrine. En vérité, on pourrait remonter à 1971 avec la fin des accords de Bretton Woods et bien plus loin encore en considérant que l’utilisation de la Banque de France pour gérer nos déficits n’a été que partielle.

    Maintenant, il est vrai que l’on pourrait préciser les choses plus en avant sur notre vie à crédit et corréler notamment la courbe du P.I.B sur la courbe de consommation du pétrole ou encore le mille-feuille administratif qu’affectionnent nos politicards. Mais là, mon intention était de parler d’un bout de papier européïste et non d’un problème bien plus complexe sur la dette.

    Vous vous insurgez contre l’idée d’un nationalisme européen, mais pardonnez moi, la doctrine européïste est bien une forme de nationalisme, puisque la doctrine vise à construire un Etat Nation à l’échelle de l’Europe occidentale. Etat Nation qui ne repose sur rien, sauf une bonne dose de nationalisme de la part de quelques politicards carriéristes et d’altermondialistes trop gogos pour comprendre les enjeux.

    Néanmoins, votre définition du nationalisme est l’hommage du vice à la vertu, puisque vous donnez sa véritable définition, et non sa mystification liée à des drames historiques.

    L’U.E selon vous n’est pas autoritaire ? Voulez vous me relire l’article 2 du Traité et me rappeler comment Montebourg s’est fait rabroué par un Commissaire Européen (soit une sous merde de fonctionnaire non élu) ? Pouvez me dire pourquoi Baroso et Draghi imposent leur loi sur 17 pays ?

    L’U.E n’est pas militariste ? Alors pourquoi ses Etats Membres sont ils pratiquement tous impliqués dans le terrorisme de l’OTAN ?

    L’U.E n’est pas xénophobe ? Alors pourquoi ne veut elle pas s’ouvrir au Monde Russe ou du moins, se limiter à l’Europe Occidentale, là où il n’y a que des blancs ? Et si vous souhaitez m’évoquer la Turquie, dites moi si ce pays ne fait pas aussi parti de l’OTAN ce qui pourrait expliquer l’idée ? Après tout, quitte à mondialiser le monde sous une même autorité, pourquoi ne pas y inclure l’Afrique ? Pourquoi se limiter à l’Europe de l’Ouest ?



  • Malthus Malthus 1er juillet 2013 18:29

    Spartacus, tout comme bien des libéraux sont opposés aux Traités Européens (citons Charles Gave qui est très loin d’être un communiste patenté) et considèrent que le sauvetage des banques par nos impôts n’a rien à voir avec la doctrine libérale, il ne faut pas exagérer les choses s’agissant des modèles « collectivistes ».

    Le socialisme véritable ou la décroissance (qui sont plus mes modèles de prédilection) ne prétend pas imposer à l’artisan, le petit commerçant ou la PME un arsenal de contraintes. Bien au contraire, plus on tend vers le petit agent économique, plus il y’a d’intérêt à libéraliser complètement son action.

    Quand on parle de collectivisation intelligente, on évoque bien évidemment les très gros outils industriels et/ou stratégique pour l’ensemble de la communauté. Car nous sommes bien des bestioles sociales vivant en groupe et non des individus cherchant à écraser l’autre pour acquérir toujours plus de quelque chose.

    On ne peut pas laisser dans les mains d’un petit nombre d’actionnaires des centrales électriques, des chemins de fer, un système bancaire ou une sécurité sociale. Car les services rendus ne sont pas d’ordre mercantiles, mais bien publics.

    Il en va de même pour les matières premières, la biodiversité et le foncier agricole. Ce n’est pas « une propriété naturelle », contrairement à un produit fini issu d’un temps de travail qui lui peut se vendre. Ce sont des biens inaliénables de l’humanité dans son ensemble, mais appartenant aussi à des êtres vivants qui ne sont pas humains. Peut être que ce point de vue philosophique vous échappe, mais le moindre hérisson ou renard, a autant de droit que nous sur un espace naturel. Et eux se fichent bien des frontières que les êtres humains se donnent, tout comme nos nécessités agricoles ou industrielles.

    C’est à ce titre que le libéralisme peut marcher (outre un strict point de vue culturel plus ou moins favorable). S’il respecte la nécessité de conserver des biens publics lorsqu’ils ont un rôle protecteur et non mercantiles pour le bien être de tous, alors à un niveau plus limité d’influence (les petits agents économiques), on pourrait tout à fait imaginer une société pleinement libérale. Il ne faut pas opposer les modèles économiques, autrement ils deviennent des doctrines malsaines. Il faut les harmoniser en fonction de leur pertinence sur différentes strates de la société.



  • Malthus Malthus 1er juillet 2013 17:38

    Si la crise est mondiale, il va falloir m’expliquer pourquoi certains pays vont bien, ou n’ont du moins pas de problèmes avec leur secteur financier.

    Je suis assurément plus intelligent que des veaux buvant la propagande de TF1 (en tout cas, certainement plus cultivé), tout en étant un con fini pour nombre de personnes autrement plus érudites et/ou raffinées d’esprit que moi. Cela ne fait aucun doute.

    Quant à vos critiques, à partir du moment où elles ne démontent en rien mes arguments, elles sont sans intérêt. Et je confirme, si l’extrême droite est le fascisme à la sauce capitaliste, le Traité de Lisbonne est assurément un traité d’extrême droite exacerbant un nationalisme (factice) européen pour mieux asseoir une prédation financière (bien réelle celle-ci) contre les peuples.



  • Malthus Malthus 1er juillet 2013 14:37

    Oui, un don ou un produit semi-gratuit par ce qu’un T.shirt (par exemple), qui peut être tissé aussi bien en France qu’en Inde, a une valeur sociale plus importante qu’en Inde. En revanche, l’économie se fait bien sur le transport de la marchandise et donc de la ressource nécessaire à ce transport. On ne peut pas parler de généreux « don » ou de pseudo gratuité quand tout cela se fait au prix du moins disant social et du gaspillage énergétique.

    Le protectionnisme n’a jamais été la fermeture, c’est un filtre encourageant un partenaire commercial à relever les salaires, les protections sociales et environnementales pour obtenir une baisse des droits de douanes à son égard.

    En outre, sachant que le droit de douane n’a vocation qu’à protéger des emplois industriels et agricoles en son pays, l’usufruit de celui-ci peut être rétro-cédé à des pays exportateurs dans le cadre de programme de soutien à leur propre économie.

    Enfin, à mon sens, le protectionnisme ne s’oppose pas au libéralisme. Car les libéraux tout comme les communistes Français ont cette fichue tendance à vouloir penser comme des impérialistes. Nos idées seraient partagées par l’ensemble du Monde, par ce que cocorico, nous sommes Français. Mais ça n’est pas le cas.

    Instaurer un modèle économique qu’il soit libéral, keynesien, décroissant, socialiste ou communiste ne peut se faire que dans le cadre national. En cela, on peut tout à fait libéraliser les échanges à l’intérieur d’un pays, autant que l’esprit d’entrepreneuriat (d’ailleurs, il n’y a plus de tarifs douaniers intérieurs depuis près de trois siècles), mais il nous faut disposer de filtres aux frontières pour garantir un contrat social et des protections économiques dans notre propre pays. Et ça, les libéraux tous comme les socialistes et communistes du Front de Gauche ne le comprennent toujours pas.

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