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Marianne

Marianne

Ex-journaliste

Tableau de bord

  • Premier article le 27/04/2009
  • Modérateur depuis le 10/06/2009
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Derniers commentaires



  • Marianne Marianne 10 juin 2009 15:03

    « Si ces anémomètres avaient une maladie connue pouvant prêter à risque, je m’étonne qu’ils n’aient pas déjà fait l’objet d’une consigne de navigabilité »

    Eh oui, Anomail et c’est d’ailleurs l’objet de la seconde partie de mon article. Car c’est aussi ce que disent les syndicats de pilote : un élémentaire principe de précaution s’imposait il me semble suite à la série d’incidents qu’ont connu ces avions de ligne ces dernières années...

    Mais alors pourquoi cela n’a-t-il pas été fait ? Et d’abord les « décideurs » ont-ils seulement entendu les mises en garde des pilotes - ce sont quand même eux qui sont en première ligne ! - à ce sujet ?

    Des considérations n’ayant rien à faire avec les techniques de l’aviation ou avec la sécurité ont-elles primé sur toutes autres ?

    En tout cas, il est sûr que le confort luxueux des avions a lui non seulement fait l’objet d’investissements substantiels mais aussi d’une large publicité auprès du public...

    A contrario, quels sont les investissements, les recherches qui ont été réalisés pour améliorer voire modifier le système de calcul et d’affichage de la vitesse de ces avions ?

    La question mérite d’être posée et je ne doute pas que les familles qui ont perdu leurs proches dans cette catastrophe doivent se la poser à leur tour à la lecture des derniers développements de cette affaire et de la réaction des syndicats de pilotes....



  • Marianne Marianne 10 juin 2009 14:02

    Ah, vous me rassurez ! Parce qu’à la lecture de votre post suivant, j’avais cru comprendre qu’on pouvait aussi supprimer le moteur... !!!



  • Marianne Marianne 10 juin 2009 13:55

    Voici les explications de deux pilotes représentants de syndicats qui ont demandé le remplacement des sondes Pitot en estimant toutefois que ce remplacement ne pourrait pas intervenir aussi rapidement (le 9 juin) que l’affirme la compagnie Air-France :

    « Il y a une convergence d’éléments qui conduisent à penser que c’est bien les sondes » qui « ont été mises en défaut » dans l’accident et incitent à « être plus prudent aujourd’hui », explique Michel Le-Bras, pilote sur A330 et membre du Spaf.


    « La perte des trois informations de vitesse n’est pas à elle seule l’explication de ce drame » mais constitue un « facteur contributif probable », juge Erick Derivry, du SNPL.



  • Marianne Marianne 10 juin 2009 13:28

    Donc Anomail, si je vous suis bien, les compagnies aériennes devraient supprimer les sondes Pitot du tableau de bord des Airbus ?
     
    Il y a également sur Rue 89 un « fin connaisseur » qui traite les pilotes d’Airbus de froussards parce qu’ils ne veulent pas piloter les appareils « au bruit »...



  • Marianne Marianne 10 juin 2009 13:10

    Excusez-moi, voici le témoignage du riverain de Rue 89 :

    « Quelques notions élémentaires :

    Les tubes Pitot renseignent l’électronique du bord sur la vitesse de l’avion. Faute de cette connaissance, de nombreux systèmes critiques passent en mode dégradé. Il existe une trentaine d’abréviations pour désigner les vitesses nécessaires aux différentes phases du vol. La connaissance précise de la vitesse est indispensable dans les phases d’approche et d’atterrissage. Un exemple : sortir les volets trop tôt, ils s’arrachent, les sortir trop tard, l’avion décroche.

    Le décrochage est dû à une vitesse insuffisante : la force de la portance des ailes devient inférieure au poids de l’avion. Il existe aussi un décrochage haute vitesse, lorsque la vitesse de l’avion se rapproche de celle du son. C’est plus compliqué. A haute altitude, comme c’était le cas, ces deux vitesses sont assez proches (une centaine de Km/h, parfois moins).

    Un avion vole dans une masse d’air elle-même en déplacement. Pour l’avion, le vent qui le porte vient toujours de devant (tant qu’il vole droit, mais faisons court). Que le vent réel vienne de devant, de côté, du haut ou du bas n’a rien à voir là dedans puisque l’avion n’à aucun appui au sol (certains l’auront peut-être observé). Un pilote ne tient compte de la vitesse du vent et de son cap que pour corriger la dérive de sa route.

    Les Pitot ne mesurent pas la différence de pression entre l’avant et l’arrière, mais la différence entre la pression dynamique (obtenue par le tube central ouvert vers l’avant) et la pression statique (obtenue par le tube radial fendu latéralement).
    Les engins de cette taille et de ce poids ont un très bon équilibre de vol, merci pour eux. A condition de les maintenir dans leur domaine de vol, tout comme les petits avions. Pour maintenir l’avion dans son domaine de vol de l’avion, l’électronique du bord comme le pilote ont besoin de connaître leur vitesse. »

    Si j’en avais le temps, j’interviewerai plusieurs pilotes d’Airbus pour avoir leurs avis mais peut-être qu’on peut trouver cela sur la toile....

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