• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

micnet

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 30/08/2013
  • Modérateur depuis le 12/03/2014
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 32 46 3448
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 4 4 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • micnet 28 octobre 2012 21:28

    @Morpheus


    Pour commencer, je trouve que l’article est passionnant et qu’il reflète effectivement beaucoup d’interrogations actuelles au sein des peuples européens (et pas que). A cet égard, ravi de constater que la Belgique voit naître des mouvements populaires tels que ’Actio Populi’.
    En fait, je voulais réagir et apporter ma modeste contribution au débat notamment après avoir lu vos échanges, passionnants eux aussi, avec Eric Gueguen.
    Tout d’abord, je vous rejoins complètement sur le constat actuel à savoir que les peuples doivent redevenir pleinement des citoyens (et non plus seulement des ’électeurs’, pour ne pas dire des ’consommateurs’) à l’instar de l’époque antique et de la Cité Athénienne quelques 2500 ans auparavant.
    Par contre, si vous me le permettez, je voudrais soulever un point qui me paraît contradictoire : j’ai noté que, tout comme Eric Gueguen (et comme moi), vous ne croyez pas à l’égalité ’naturelle’ entre les citoyens et dans le même temps, vous seriez favorable, si je vous ai bien lu, à la mise en place d’une démocratie directe avec l’instauration du ’tirage au sort’ pour désigner les gouvernants. Or le tirage au sort part justement du principe que tout le monde est égal et a donc les mêmes compétences pour pouvoir gouverner. 
    Si, comme vous le dites, certaines compétences peuvent s’acquérir avec le temps et l’expérience, ce n’est pas le cas pour d’autres compétences que je qualifierais « d’innées ». Je prends pour exemple ce qu’on appelle le ’charisme’ de quelqu’un. En effet, certaines personnes ont naturellement le don d’être des ’meneurs d’hommes’ voire des ’leaders’. Cela ne se décrète pas. (N’est pas De Gaulle qui veut). Et il est important (du moins à mes yeux) qu’un dirigeant ait ce charisme nécessaire pour défendre l’intérêt de sa Cité’, surtout dans un contexte mondialisé auquel nous sommes confrontés.
    A vous lire
    Cordialement



  • micnet 19 septembre 2012 00:38

    J’avoue que vous avez réussi à susciter ma curiosité quant à votre prochain livre !

    Serait-ce indiscret de vous demander le ’titre’ ou, à défaut, le sujet traité ?

    Ce fameux chapitre sur ces 3 types de rapports à l’amour m’intéresse au plus haut point. (Avant de vous dire si je suis d’accord ou pas, j’attendrai de vous lire précisément sur le sujet smiley))

    Par rapport aux 5 critères définissant l’esprit libre, je n’ai pas grand chose à redire. Personnellement, je pense que le plus difficile à respecter reste l’humilité (du moins en ce qui me concerne), non seulement vis-à-vis du savoir mais également du comportement.

    Merci encore pour ces échanges instructifs. Si vous souhaitez me faire parvenir votre ’prose’, sachez que c’est avec grand plaisir. Par quel biais pourrais-vous communiquer une adresse mail ?

    Bonne nuit



  • micnet 18 septembre 2012 19:11
    Vous dites

    «  Je suis croyant également, et malgré tout, comme vous le voyez, je ne crois pas à l’égalité des êtres, j’entends la même capacité à s’adapter, à apprendre, à se comporter, etc »

    Moi non plus je ne crois pas à ’l’égalité naturelle’ des êtres. Tout comme vous, je pense que certains ont des ’prédispositions’ à s’adapter et à tendre plus facilement vers l’intérêt général que d’autres. Par ailleurs, votre image asymptotique du citoyen-modèle me convient parfaitement.
    Mais justement, c’est tout le problème ; ce modèle est une ’asymptote’ et donc par définition un idéal dont on peut se rapprocher mais jamais atteindre. 

    Ensuite, je voulais revenir sur un point qui me semble fondamental : on parle depuis le début de la ’liberté’ mais quelle définition doit-on en donner ? Qu’est-ce qu’être VRAIMENT libre ?

    Là aussi, je vous donne ma propre vision : pour être vraiment libre, il faudrait être capable de s’affranchir de ses propres désirs, de ses propres pulsions, bref de s’affranchir de tout ce qui nous empêche de nous consacrer pleinement à l’autre ou au bien de notre chère Cité.
    Ainsi, des gens de grande qualité comme vous et moi (soyons immodestes jusqu’au bout smiley) ne serons jamais capables de prioriser « l’autre » par rapport à notre propre personne. Tout simplement parce que ce n’est pas ’humainement ’possible. Voilà ce que j’ai tenté d’exprimer via mon ’pessimisme’ dans la nature humaine.
    D’après moi, le seul absolu qui permet vraiment d’être totalement libre, qui transcende toutes les religions et qui, j’ose le dire, donne un sens véritable à cette vie, c’est l’ Amour. L’amour, non pas en tant que sentimentalisme béat, voire niais mais l’ amour au sens de l’ Agapé. C’est à dire la pratique du ’don de soi’. Cela signifie être prêt à donner sa vie pour ce qu’on estime être plus important, plus grand que sa propre personne. D’ailleurs à cet égard , on peut faire don de sa propre personne à son prochain comme à sa Cité . 
    Et à ce propos, je suis convaincu que si les citoyens n’ont plus le sens commun ni l’intérêt pour la chose publique (politique), c’est en grande partie parce que nos propres dirigeants pensent d’abord à eux, à leur carrière avant de penser à leur pays. Parce que nos mêmes dirigeants n’ont pas (ou plus) cet amour de la patrie chevillé au corps, ce même amour que portait fièrement un De Gaulle par exemple. Si celui-ci restera dans les mémoires comme un grand homme d’état, c’est, au-delà de ses qualités exceptionnelles, parce qu’il aura toujours fait passer son amour inconditionnel pour son ’très cher vieux pays’ avant sa propre personne ou sa carrière. On voit bien que ce n’est plus le cas aujourd’hui loin s’en faut...

    Bien je m’arrête là, je sens que je pars un peu dans tous les sens. J’espère en tout cas avoir été suffisamment clair dans ce que j’ai tenté d’exprimer.

    Bien à vous


  • micnet 18 septembre 2012 11:10

    Et oui, c’est tout un débat ! 

    Sinon vous avez raison, je suis un vrai pessimiste qui s’assume ;/)

    Lorsque vous dites «  Je pense que la nature humaine nous offre la variété, qu’elle n’est en soi ni bonne ni mauvaise et que la plupart des êtres sont sourds aux besoins du prochain tant qu’on ne les pousse pas un peu. »

    Nous sommes donc au-moins d’accord pour dire qu’il faut ’pousser un peu’ les êtres afin que ceux-ci prennent en compte un minimum le bien commun. C’est pour cela que je pense qu’on ne peut pas se passer de contraintes (législatives ou autres) dans une société.

    Autrement vous parliez de l’importance du fait religieux ce en quoi je partage votre avis. Pour être tout à fait transparent avec vous, je dois vous dire que je suis croyant, de culture protestante (ce qui explique certainement mon côté ’pessimiste sur la nature humaine smiley).
    En fait, pour résumer ma pensée, je vois la nature humaine exactement comme l’apôtre Paul dans l’épître aux Romains :

    « Vraiment, ce que je fais, je ne le comprends pas ; car je ne fais pas ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais, d’accord avec la Loi, qu’elle est bonne ; en réalité ce n’est plus moi qui accomplis l’action, mais le péché qui habite en moi.
    Car je sais que nul bien n’habite en moi, je veux dire en ma chair ; en effet, vouloir le bien est à ma portée, mais non pas l’accomplir : puisque je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas. »

    Et pour en revenir à la notion de ’liberté’, je la comprends aussi à travers le prisme du ’péché’ qui est en fait un état d’esclavage intérieur pour l’homme, esclave de son propre ’ego’ ce qui le rend incapable de se tourner vers l’autre par ses propres efforts. Que seule sa foi, sa relation avec une entité ’extérieure’ au système ou à la société lui permet de s’en libérer.
    Par ailleurs, je ne crois pas qu’il y ait des gens ’naturellement bons’ ou ’naturellement mauvais’.
    Voilà ! J’imagine bien sûr que vous en avez une vision bien différente. Et c’est ce qui fait tout l’intérêt de la discussion smiley


  • micnet 17 septembre 2012 22:50

    Désolé, je viens de m’apercevoir seulement de votre réponse qui « m’était destinée ».


    Je partage à peu près tout ce que vous venez de décrire. Je ne reviens pas sur votre constat quant à la déchéance du monde moderne, vous le faites bien mieux que je ne saurais le faire.
    Par contre, je crois déceler (peut-être à tort) dans ce que vous écrivez une certaine ’foi’ envers la nature humaine. Vous dites :

    «  Je crois au progrès individuel, pas davantage. Et pour un individu qui s’évertue à bien vivre, à être honnête et rigoureux intellectuellement, combien - utilitaristes au possible - s’en moquent comme de l’an 40 »

    Il se trouve que pour ma part, je ne crois pas au progrès individuel ni à la nature humaine en général. Je pense, pour tout vous dire que toute la problématique moderne que vous dénoncez à juste raison n’a pas comme ’cause racine’ (pour parler comme un qualiticien) la société actuelle (qui n’en serait que la conséquence) mais plutôt « l’homme »de manière générale.
    Aussi, partant de ce principe, j’en arrive à me demander, par rapport à votre remarque sur la nécessité de légiférer dans un pays libéral, si ce n’est pas (malheureusement) un pré-requis nécessaire ? (L’homme étant, par nature selon moi un être profondément égoïste, lâche, incapable de s’ouvrir à son prochain et à se préoccuper de l’intérêt général)

    Bonne soirée à vous

    micnet


Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv