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minijack

minijack

Auteur lui-même et éditeur virtuel pour de nombreux autres auteurs inédits, minijack est branché depuis 1997, autant dire l’aube de l’Internet en France.

Tableau de bord

  • Premier article le 23/05/2006
  • Modérateur depuis le 08/09/2006
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Derniers commentaires



  • minijack minijack 3 août 2006 17:26

    (IP:xxx.x8.44.148)

    Avec l’apparition d’Internet, c’est là que le problème est arrivé, la source se trouve sur les réseaux de P2P et non plus uniquement dans l’entourage.

    Tout à fait.

    .../.. Le problème, c’est qu’ayant traîné des pattes, les industriels de l’informatique ont tous eu le temps de développer leurs propres solutions (différentes) n’imposant pas de standard de fait comme Philips avec le CD.

    .../...les maisons de disque ont choisi les mauvaises solutions techniques. Il existe en effet des solutions de watermarking des morceaux qui ne limitent pas la copie mais qui permettent d’identifier le propriétaire d’un fichier (même en cas de recompression ou d’altération de qualité). .../... Il me semble que maintenant c’est trop tard pour revenir dessus. Pour moi, la seule solution aujourd’hui, à moins de rentrer dans de la répression de masse est de créer deux modèles distincts : Une licence globale obligatoire d’un côté pour les artistes qui distribuent leur musique sans demander à ce que l’on reverse des droits directement (cette licence servira à financer ceux qui décideront de diffuser de cette façon leurs morceaux [producteurs, auteurs, interprètes])

    J’avoue ne pas bien comprendre ce que vous voulez dire par « sans demander à ce que l’on reverse des droits directement » ? Que cette licence globale soit obligatoire ou pas, le watermarking permet précisément de leur reverser leurs droits proportionnels. Autrement à quoi sert-il ?

    Un modèle « industriel » de plateformes « dites » légales Il ne faut plus que les artistes soient cloisonnés entre les maisons de disque et les consommateurs, ce sont eux les créateurs après tout. Et c’est un consommateur qui dit cela !!!

    En tant qu’auteur, j’aime à entendre de type de raisonnement.

    Pour pouvoir fonctionner, il faudrait que tout à chacun puisse connaître :
    - si une oeuvre est « libre » ou pas, ce qui nécessite un inventaire des oeuvres « non libres », cette base de données centralisée constituerait l’ensemble des bases des différentes plateformes de musique en lignes « dites » légales

    C’est très simple : Le watermarking destiné à la diffusion sur le Net doit comporter un numéro identifiant UNIQUE à chaque œuvre, exactement comme les N° ISBN des œuvres littéraires. Celles qui n’en auront pas ne sont pas prises en compte dans la LG. Elles peuvent donc être entièrement libres sous licence CC, ou au contraire protégées et relevant du domaine commercial.

    Dans ce dernier cas, il y a toutes les chances qu’elles soient boycottées sur le Net afin de ne pas avoir d’ennuis. Car il ne faut pas rêver, la LG peut légaliser l’échange des fichiers autorisés mais elle n’empêchera pas la surveillance et le flicage pour les autres si les deux systèmes sont en parallèle. Le but est de développer l’échange autorisé et d’amoindrir la pratique non autorisée. Les tricheurs existeront toujours mais au moins ils auront le choix de prendre leur risque ou pas.

    - bien entendu, une oeuvre « non libre » doit pouvoir être lisible sur tous les supports, donc les liens pour les acheter indiqueraient les baladeurs supportés, les restrictions (DRM) sur le morceau, le prix, la concurrence deviendrait alors plus « visible »

    Excellente idée.

    - une oeuvre « libre » ne pourrait jamais revenir au statut de « non libre ». A contrario, un artiste aura tout loisir de passer du statut de « non libre » (dépendant de l’exploitation d’une plateforme « dite » légale de musique en ligne) à libre (dépendant du système de licence globale).

    Logique.

    - une oeuvre non disponible sur un matériel donné serait alors considérée comme « semi-libre » pour le propriétaire de ce matériel, c’est à dire qu’il devrait s’engager à l’acheter ou à détruire le fichier dès sa disponibilité pour son matériel.

    Statut bâtard impossible à faire respecter. L’artiste devra faire son choix au départ : Libre et 100%interopérationnel dans le cadre d’une LG ; ou non-libre et DRMisé. Il devra l’assumer avec les risques marketing inhérents à la formule choisie.

    Cela ne fonctionnera pas sans certaines refontes du droit.

    C’est clair.

    Une oeuvre passerait du statut de non libre à libre au bout de quelques années (5-10 ans), plutôt que de générer des revenus modestes, elles participeraient au brassage culturel avec des oeuvres moins médiatisées. Les artistes décédés verraient leurs oeuvres devenir « libres ».

    A ce propos, leurs ayant-droits conserveraient le droit à l’image mais ne toucheraient pas de dividendes issues de la répartition de la licence globale, celle-ci doit avoir pour objectif de financer la filière culturelle.

    Pas d’accord du tout ! « Financer la filière culturelle » ça veut dire quoi ? Ca ne veut pas dire nourrir des profiteurs stériles d’une niche de subvention. Pour moi ça veut dire susciter la création d’œuvres véritablement intéressantes et non soumises à la seule loi du marketing.

    On ne peut pas savoir à l’avance si une œuvre sera un succès foudroyant mais à durée de vie très courte, ou au contraire une très régulière et très longue carrière.

    En procédant de cette manière on donnerait une prime énorme aux productions de soupes ponctuelles au détriment d’œuvres culturelles véritablement « de fond ». Un artiste qui mourrait juste dans les trois ou quatre ans suivant sa meilleure création verrait ainsi priver ses enfants du produit de son travail. Comme tout un chacun, un artiste a aussi le droit de léguer un patrimoine à ses enfants.

    Par contre, je serais d’accord pour limiter la durée totale de protection à 50 ans, et ce, que l’artiste soit mort ou vivant (au lieu de 70 après décès qui n’est qu’un artifice pour faire une rente aux majors), ce qui correspond à une vie entière de travail intellectuel. A charge au créateur vivant tout ce temps d’épargner, comme Monsieur Tout-le-monde, pour constituer sa retraite ou le patrimoine « matériel » qu’il lèguera à ses enfants.

    Pour ce qui est du problème de la répartition d’une éventuelle licence globale, il est tout à fait possible d’envisager un système de sondages comme le fait la SACEM. De plus, les artistes pourraient aussi faire appel aux dons. Si certains artistes considèrent alors que leurs rémunérations sont insuffisantes, ils auront tout loisir de basculer leurs nouvelles oeuvres en statut « non libre » mais ne toucheront plus de financement issu de la licence globale pour ces nouvelles oeuvres.

    Merci d’étendre ma réflexion ou de la contre argumenter de façon à essayer de trouver le modèle qui permettra de réconcilier tout le monde.

    Pour l’instant, la DADVSI s’applique,

    Non, pas encore. Il faut pour cela que le décret d’application soit publié au JO.

    il faut commencer la réflexion dès maintenant pour trouver un consensus en vue la prochaine réforme et ne pas attendre le dernier moment (même si celle-ci a lieu dans dix ans).

    Cette réflexion pourrait avoir lieu bien avant cela si la Gauche gagne les élections. Ou si la Droite repasse de justesse mais que les internautes ont boycotté les DRMs. (Baisse de + de 10% des ventes sur le 1er semestre... Ainsi que vous le signaliez, les majors eux-mêmes commencent à se poser des questions sur leur stratégie...)

    .



  • minijack minijack 1er août 2006 18:11

    Oui sans doute la période n’est pas la mieux choisie stratégiquement, c’était malgré tout le moment de se saisir du sujet après le verdict du Conseil Constitutionnel. Mais l’affaire ne finit pas là pour autant.

    Comme je le dis dans l’article, M Mme Vachalait ne s’apercevront de l’étendue du préjudice qu’en rentrant de vacances. Comme les cambriolages, les mauvaises surprises se préparent toujours en l’absence des intéressés. Nous en reparlerons donc à la Rentrée. Le temps travaille dans le sens que j’indique car même les indépendants commencent à se rendre compte qu’ils ont fait une belle erreur ! Ecoute donc ça... interview sur France Culture (à partir de 8’30")

    .



  • minijack minijack 31 juillet 2006 21:21

    Oui, nous vivons dans un monde supermédiatisé où les politiques ne peuvent plus se passer de micros et de caméras, faisant souvent passer l’affichage de leur vie privée pour le contenu de leur politique.

    Il ne s’agit plus de convaincre sur des idées-force mais de « séduire » au sens biblique du terme : amener le croyant à idolâtrer un personnage qui le mérite rarement et ne fait voir de lui qu’une facette avantageuse.

    Les medias se font les lamentables et obséquieux complices de ces comportements ridicules et populistes. Pas étonnant. Il faut renvoyer l’ascenseur pour les avantages qu’apporte DADVSI ou autres privilèges des groupes privés qui les contrôlent.

    Il est symptômatique que seul Internet montre des facettes différentes. Quand il sera lui aussi contrôlé par les mêmes nous serons complètement manipulés par ces journaux et ces « 20h00 » qui ne montrent plus jamais que des futilités et les seules infos qui arrangent certains que l’on nous fasse voir...

    .



  • minijack minijack 31 juillet 2006 20:05

    Pour savoir si une chose est politiquement vraie ou fausse, il ne faut pas toujours se fixer sur les détails ni l’examiner au microscope comme ferait la police scientifique dans une enquête pour meutre.

    Il faut au contraire regarder ce qui se passe ailleurs dans le monde. Ce tragique événement du 11/09/2001 a solidement assis le pouvoir bien fragile de Bush auparavant. La suite aurait-elle été possible sans lui ?

    L’invasion de l’Afghanistan a certes délivré des populations du joug moyenâgeux des Talibans. Mais il a aussi permis l’installation d’un pipe-line pétrolier pour la mise en oeuvre duquel les accords avaient précédemment échoué.

    Puis la terrible menace pesant sur le monde depuis Bagdad avec les monstrueuses « armes de destruction massive » entreposées sous le trône de Saddam devait être éliminée. Pour cela il fallait envahir l’Irak. Ca a permis de mettre la main sur la seconde réserve au monde de pétrole au moment où précisément celles de l’Arabie Saoudite commencent à diminuer sérieusement. Entre temps, la Corée fait chaque jour la démonstration de sa force nucléaire, mais là, tout le monde s’en fout ! (La Corée n’a pas de pétrole et n’est pas un chemin obligé pour y accéder.)

    La suite logique est l’Iran. On connait déjà les gesticulations et la stigmatisation du président américain envers l’un des maillons du fameux « Axe du mal » !...

    Israël se permet aujourd’hui d’envahir le Liban avec la bénédiction de l’Amérique ?...

    Peut-on vraiment espérer un cessez-le-feu rapide, ou au contraire doit-on se préparer au pire ? Pour ma part, je crains le pire.

    La politique internationale implique une autre vision des choses. Si Ben laden n’est toujours pas au rang des individus les plus recherchés, ce n’est pas un hasard. C’est qu’on sait très bien où il se trouve, et pour cause, c’est un complice du pouvoir Bushien. Al Quaïda n’a jamais existé avant qu’on n’invente pour la circonstance un lien, inexistant à l’époque mais qui s’est de fait structuré depuis, entre les multiples petites factions locales de « terroristes »... Qualificatif parfois pertinent, et parfois injustement attribué à des rebelles aux pouvoirs en place ou à des résistants patriotes contre une domination étrangère. Mais QUI juge de cette apellation ? En tous cas, elle arrange tout le monde. Ca permet de fliquer le Net dans le monde entier, de faire régner une atmosphère de paranoïa généralisée qui justifie l’évènement de Big Brother, et pas seulement dans les aéroports...

    Bush et son équipe d’illuminés sont des hommes dangereux. Plus dangereux encore que Hitler, car les technologies d’aujourd’hui leur apportent des moyens d’actions insoupçonnés et insoupçonnables tant que les médias (tous contrôlés par les mêmes groupes financiers liés entre autres à Carlyle) mangeront dans leur main et serviront leur soupe soporifique aux citoyens.

    .



  • minijack minijack 31 juillet 2006 19:16

    Je suis personnellement écoeuré par les simagrées et les gesticulations affichées par la diplomatie américaine qui entretient en permanence un double langage.

    Quand on veut véritablement faire un « cessez-le-feu », on ne demande pas en préalable à l’adversaire de se mettre d’abord à genoux ! On commence par arrêter le feu soi-même.

    Qu’on arrête de nous prendre pour des imbéciles ! Le véritable intérêt de l’Amérique de Bush n’est pas dans l’instauration même très ponctuelle d’un cessez-le-feu. Il est au contraire dans le développement et l’extension du conflit à l’ensemble du Moyen-Orient. Ce qui lui donnerait d’excellents prétextes pour envahir l’Iran et la Syrie qui sont dans l’« Axe du Mal » dès lors qu’ils disposent de pétrole ou de chemins d’acheminement pour ce dernier et ne se plient pas aux volontés américaines.

    Israël perd tout respect de lui-même, toute crédibilité quandt à son réel désir de paix, et participe à sa propre perte en se prêtant à cette sinistre tragédie orchestrée depuis Washington.

    .

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