Pauvre gosse. Il n’y a qu’une seule chose pour expliquer le martyr de William. Cela procède du racisme le plus abject d’une société qui a cultivé la force, la violence , le mépris à l’égard des vaincus et le rejet (l’exclusion) des plus faibles sur lesquels toute domination est considérée comme légitime et banalisée. Il n’y a aucune différence avec les tortures infligées aux prisonniers de Abou Ghraib ou des prisonniers vietnamiens par des soldats américains, des tortures gratuites, pour rien ; juste pour le plaisir. Et puis l’achèvement des prisonniers ou le canardage sur le tas en zones conquises, donc vaincues, soumises. Et quand ces tortures sont dénoncées, des océans de compréhension à l’égard des tortionnaires (à peine quelques lampistes) qui s’en tirent avec des peines minimes. Cela me rappelle également la liesse populaire reprise en grands tirages par des tabloïds anglais à l’occasion des premiers départs de soldats pour le front irakien, pour aller casser de l’arabe. Beaucoup d’entre eux étaient des semblables à ceux qui ornaisé un kidnapping pour de l’argent, choisissant sa victime pour sa probable richesse en raison de sa judaité. Quand il s’apecvra qu’Ilain est un jeune homme sans fortune, il tentera d’obtenir une rançon payable par la communauté juive. Raté encore. Son aura ainsi ternie, il essaiera de limiter son échec de chef, en abandonnant Ilian à ses geôliers. Et par la suite en multipliant les déclarations provocatrices pour essayer de vendre son histoire par la publication de ses mémoires ou d’un livre sur sa petite personne
Pour le cas de William, tout est gratuit depuis le début, surtout la recherche de la plus infâme perfection dans la cruauté. Au contraire de l’affaire Fofana, tout le monde ici est Chef et rivalise d’imagination pour se réaliser et s’affirmer sur un William sans défense. Mais à partir du moment ou Ilian n’est plus un otage payant, c’est là que son sort est scellé comme celui de William.
Il y a toujours quelques choses qu’il est possible de faire.
Une mobilisation mondiale pour les énergies renouvelables, des manifestations des boycotts contre les compagnies pétrolières : pour faire payer BP, entre autres, le prix très fort.
La planète reçoit chaque jour, en énergie solaire, de quoi avoir de l’énergie pendant des dizaines d’années. Des millions de petites centrales solaires, et quelques centaines de plus géantes : des centrales géothermiques, faciles à fabriquer , à mettre en place, à entretenir. Sans parler de l’éolien. Des centaines de millions de micro-éoliennes sur les terrasses ou les cours des maisons. Sans parler encore d’un nucléaire bien maîtrisé. Enfin, sans parler du plus grand gisement d’énergie, celui de la réduction de la consommation d’énergie et de la consommation tout court. Où les chômeurs trouveraient du travail dans ces nouvelles activités, y compris ceux de Bp sur lesquels on pleurniche tant. Toute une industrie pour ces nouvelles activités, avec les accompagnements, pour les nouveaux équipement, le développement des transports en commun, où la place du pétrole serait considérablement réduite pour les besoins incompressibles de lé pétrochimie nécessaire ;, sans pour autant aller jusqu’aux bouteilles en plastique. La fabrication de ces équipements (automobiles, trains, trams, métros). Et puis la recherche : sait-on que l’on peut transformer tous nos déchets ménagers (des millions de tonnes quotidiennement) en engrais compost, simplement en les laissant à l’air libre pendant quatre mois seulement. A ce compte, même les déserts pourraient être fertilisés. Il suffit de laisser les eaux usées se décanter pendant quarante jours dans les stations d’épuration pour en retirer de l’eau potable ou presque, très bonne pour irriguer nos champs Plus de guerres, plus de pollution, plus d’Irak, ni d’Afghanistan, ni celles qui s’annoncent dans le coin. En tous cas, infiniment moins. Le Pentagone a eu besoin de plus de 80 milliards de dollars par année depuis 2003 pour mener sa guerre d’Irak : tout cet argent aurait été économisé pour les chômeurs, les pauvres, et les malades des Etats Unis.
Avec un plan sur trente, quarante ou cinquante ans. Est-ce VRAIMENT impossible ?
J’ai honte de faire partie d’une génération où, dans le monde entier, l’on continue encore de voter pour cette ignoble engeance.
Pas de désespoir, Pallas. Je ne suis pas quelqu’un de spécialement optimiste, mais je n’ai jamais été un pessimiste. Je crois profondément en la force des peuples. Le peuple français a tous les ressorts pour réagir sainement et sortir de cet enfer que tu décrits. Il faut une autre économie, un autre genre de croissance, d’autres politiques, d’autres dirigeants avec une vue plus claire. C’est tout un modèle de vie qu’il faut revoir, partout dans le monde : à titre d’exemple. J’ai un mal fou pour comprendre pourquoi les occidentaux, pour régler la crise, ne vont pas chercher l’argent là où il se trouve, c’est à dire chez les riches, et d’abord chez les banquiers. Taxer les intérêts pris sur les opérations financières et bancaires. Le consensus social est tout de même plus important que les lois du marché, et les peuples sont plu souverains que le syndicat de banquiers escrocs. Taxer plus lourdement les usines qui délocalisent par exemple, avant qu’elles ne quittent la France. Je n’ai pas de conseils à donner, juste quelques avis, à titre de discussion. Et le saccage de la France (sans oiseaux, sans papillons, sans poissons, sans abeilles, comme tu dis), l’eau polluée avec la qualité infecte de l’agroalimentaire de très mauvaise qualité bourré de produits chimiques n’ a, à mon sens, rien à voir avec les Chinois. C’est la responsabilité des boîtes installées en France qui font çà. Pallas, il faut balayer devant sa porte d’abord, et c’est aux populations de résister devant ce saccage. Je ne te dis pas çà qu’à toi, je me le dis à moi-même aussi : chez moi en Algérie, il y aussi d’autres saccages et on est condamnés à s’organiser. Une dernière, chose, Pallas : ils sont,au plus quelques millions. Et nous, on est des milliards.
Doucement, Pallas, Doucement, MON AMI, MON FRÈRE Tu as toute ma solidarité humaine et de classe, sans aucune restriction. Bien sûr qu’on se ressemble. Il ne faut pas critiquer les autres qui font ce qu’ils peuvent, devant une domination occidentale depuis des siècles mais largement affaiblie aujourd’hui. Russie, Chine, Brésil, Turquie, Inde, tous ces pays ont été contraints de s’ouvrir et de jouer le jeu de l’Occident. Aussi, il ne faut pas les critiquer pour çà s’ils ont été d’aussi bons élèves. Pallas, le peuple de France est un grand peuple. Et il a eu de grands dirigeants, de grands scientifiques et hommes de pensée. Des humanistes et de grands libéraux, des vrais (j’en ai connu, personnellement en Algérie, au plus fort de la guerre d’indépendance). Simplement, nous autres africains, (et maghrébins) on a vu l’Occident et la France de l’autre coté AUSSI, des hommes d’affaires, des banquiers, des diplomates et... des militaires qui n’ont pas fait honneur à la France et à l’Occident. Et qui, apparemment, font du mal au peuple de France, du moins d’après ce que je lis sur Agoravox. Ce n’est pas pour dire, Mais M. Sarkozy ne fait pas honneur à la France, je te le dis en tant qu’africain qui regarde de l’Autre coté. Mais c’est le Président de tous les français, au moins jusqu’en 2012. Et sur les problèmes intérieurs français, tu remarqueras que je ne suis jamais intervenu, c’est le libre choix français et je n’ai pas à me mêler de çà. Aussi, je me suis révolté contre la conception paternaliste de l’auteur envers des africains qui ont tout de même le droit de choisir leurs clients et fournisseurs. Si la France offre les mêmes conditions que ces derniers, je t’assure que beaucoup d’africains choisiraient la France.
Ne m’en veux pas : d’après ce que j’ai pu comprendre de ton post, TU NE PEUX PAS ÊTRE du coté d’Areva, de la SocGen, Bnp, Veolia ou de la Lyonnaise des eaux ou encore Total et la Cfp
@ Morice Il n’y a pas à dire : vous êtes un as. Je lis toujours vos articles avec plaisir. Je vois que la Cia et le Fbi font de plus en plus de maladresses, et accusent un terrible retard dans des embrouilles dont le niveau date des années 50 à 80, alors qu’ils avaient le quasi monopole sur la presse et la TV pour faire avaler n’importe quelle couleuvre à l’opinion mondiale : ils ne se sont pas aperçus de l’avènement du Net et des chaînes TV par satellite où leurs assertions sont examinées au plus près et démontées avec une facilité aussi déconcertante et une rapidité foudroyante par d’autres journalistes, d’autres spécialistes, d’autres scientifiques honnêtes, indépendants et non engagés, lus sur la planète toute entière. Ils ne se sont pas encore aperçus qu’il n’ont plus le monopole de la parole.