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Oudeis

Estimant que les idées exprimées priment sur la personalité de celui qui les soutient, je m'en tiendrais à ceci en guise de CV ;-)

Tableau de bord

  • Premier article le 02/06/2008
  • Modérateur depuis le 15/02/2014
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Derniers commentaires



  • Oudeis 12 février 2010 00:17

    Je n’ai que peu de temps aujourd’hui - et complèterai demain ou après-demain - mais quelques réponses succinctes :

    1) L’idolâtrie est une religion comme une autre - la représentation physique de la divinité ne devant pas masquer la divinité transcendantale représenté. Les monothéisme ont érigé cette idolâtrie en tabou, mais la laïcité ne saurait et la Raison ne devraient pas la considérer autrement que les autres religions car elle n’en est pas moins légale ou raisonnable. La République n’a donc pas à reprocher à l’Islam ou au Protestantisme une quelconque idolâtrie. Encore moins quand elle tolère le Catholicisme et sa propension à venérer les statues de Jésus en croix au point de promener cete « idole » lors des processions ...

    2) Si la religion est universaliste, alors tous les humains en sont également dépositaires. De ce fait, plus une religion est réellement universelle, mois elle requiert une hiérarchie. Il n’y a donc pas à reprocher à une religion son absence d’organisation hiérarchique. Un tel reproche semble a contrario dénoter un centrisme catholique - puisque c’est cette version de monothéisme qui est réellement organisée hiérarchiquement.

    La suite pour plus tard ...

    P.S. : Quel serait la date (en jour/mois) de la fête de la Renaissance selon vous ?



  • Oudeis 11 février 2010 02:26

    Cette notion d’intuition transcendantale est contestable.

    D’une part en soi, car l’intuition transcendantale d’une chose ne prouve pas la réalité ou même l’existence de cette chose. Un petit exemple en logique mathématique : on peut avoir l’intuition transcendantale d’un nombre dont la définition serait « le plus petit nombre non définissable en moins de dix huit mots ».

    D’autre part, une intuition peut-être erronée. Les hommes ont longtemps eu l’intuition d’une Terre plate ... Croire que ce qui est vrai est vrai est effectivement en ce sens un acte de croyance : ce n’est qu’une perception, cela ne garantit pas que ma vérité est bien La Vérité transcendantale ... si tant est qu’une telle Vérité existe.

    Car, enfin, ce n’est pas affirmant qu’il existe une Vérité universelle et absolue que vous avez prouvé l’existence de cette Vérité. Le rejet du nihilisme du fait de l’inconfort intellectuel qu’il provoquerait n’en invalide pas la possibilité. Bien plus, en affirmant que l’intuition d’une chose prouverait son existence, l’intuition du nihilisme justifierait ipso facto l’existence d’un nihilisme transcendantal ! De même, ce n’est pas parce que ce « serait le cauchemar sinon » que l’hypothèse d’un Univers régi par les lois de la nécessité en serait validée. C’est une théorie ... comme une autre.

    Et puisque vous invoquez Hilbert, les mathématiques tendent à prouver, à rebours de ce que vous affirmez, qu’il ne peut y avoir de théorie mathématique permettant de tout démontrer - et qu’un énoncé peut être vrai dans un modèle mathématique et faux dans un autre (cf. le théorème d’incomplétude de Gödel). Comment alors se prétendre des mathématiques pour prétendre à l’existence d’une vérité universelle ?!

    Tout cela est une variation sur le thème de la démonstration de l’existence de dieu ... et c’est une démonstration « axiomatico-expérimentalement » impossible.

    Mais si vous avez l’équation mathématique du « bien », ou même simplement la démonstration mathématique de l’existence de cette équation, je suis preneur !



  • Oudeis 11 février 2010 00:58

    Comment pourriez-vous savoir si une personne respecte une contrainte alimentaire ou la circoncision par désir de respecter une pratique religieuse ou par goût personnel ? De telles interdictions seraient totalement invérifiable et par là même irrationnelle...

    Quant à votre affirmation que "le religieux a toujours le caractère de l’absolu et donc de l’universel", il convient de la moduler. Si certaines religions comme le Christianisme ou l’Islam s’érigent en religions universelles (et sont par conséquence très prosélytes), d’autres ont des prétentions universalistes bien plus limitées (cf. par exemple http://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_noahides).

    De toute façon, même en considérant le caractère absolu des religions, les libertés de croyance et de pratique garantissent justement que les interdits religieux ne peuvent être imposés qu’à soi-même et non aux autres. De ce fait, nul besoin rationnel d’interdire ces interdits religieux, puisqu’ils ne peuvent être imposés aux autres mais uniquement à soi (si telles sont nos propres croyances religieuses).




  • Oudeis 11 février 2010 00:40

    Quelles seraient donc, selon vous, les lois et valeurs rationnelles que l’Islam ou le Protestantisme bafoueraient gravement ?

    Attention : selon votre propre définition de la Raison, une valeur ne serait rationnelle que si elle est universelle : qu’un seul affirme contraire sa perception de raison, elle en perd son caractère rationnel !



  • Oudeis 11 février 2010 00:36

    Il n’y a certes aujourd’hui aucune raison impérieuse de changer le jour chômé hebdomadaire. Mais si - comme je l’indiquais - la majorité de la population française était de confession non chrétienne, cela ferait alors une parfaite raison de le faire. Que diriez vous alors rationnellement ?

    Par ailleurs, le fait de perpétuer une coutume religieuse, même en prétendant ne plus se référer à son origine religieuse, n’enlève en rien la préférence religieuse de facto. En effet, les croyants de cette religion voient leurs coutumes statutairement pratiquées (même sans croyance) et celles des autres religions rejetées.

    Si la Fête des lumière célébrait réellement "la victoire de la lumière sur les ténèbres dans le jour du soltice d’hivers", elle aurait alors réellement lieu au solstice d’hiver - le 21 décembre - et non le 25 qui n’a encore une fois de sens qu’en rapport avec la naissance de Jésus pour les Chrétiens. Et il n’est nul besoin de choisir spécifiquement une date correspondant à une fête religieuse pour célébrer l’unité nationale.

    Si l’État ne reconnaît réellement aucune fête religieuse, il n’est nulle raison impérieuse de laïciser les fêtes religieuses catholiques : ces dates seraient - comme toutes les autres fêtes religieuses - non reconnues et non fêtées. Libre ensuite à l’État de choisir toute autre date (et le calendrier en compte plus de 300 !) pour instaurer des fêtes laïques. Le problème n’est pas tant le nom, le « baptême », de la fête mais sa date !









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