Formation en Économie (3 ème cycle universitaire) Favorable à une société ouverte. Proche des théories de F.A. Hayek et de Hannah Arendt , j’ai plaisir à relire les textes « fondateurs » de Montesquieu ,de John Locke et de Frédéric Bastiat
En effet tant que le commerce extérieur japonais accumulait des excédents colossaux , donc des devises ,aucun problème en fait , de plus si l’ état japonais est très endettées , les ménages japonais sont de vraies fourmis. Ceci dit le commerce extérieur japonais est en train de nettement ralentir sous les coups de boutoir des autres pays asiatiques. La problématique démographique devient aussi prégnantes dans la mesure où le japon reste très fermé à l’immigration (des autres pays asiatiques) et que les taux de natalités sont très bas. Situation qui pourrait devenir préoccupante en effet. Notre pays pourraient toutefois perdre plus rapidement la confiance des investisseurs internationaux, notre commerce exterieur est déficitaire , comme notre balance des paiements ,nos taux de prélèvements obligatoires sont déjà les plus élevés du monde , malgré cela les déficits sont très importants et récurrents (ils datent de bien avant la crise) . Le pays est non seulement incapable de se réformer mais la population semble majoritairement totalement inconsciente que son État a atteint une telle envergure qu’il consomme littéralement les ressources disponibles du pays. Cette inconscience est telle qu’une majorité semble se dégager pour encore plus de dépenses publiques (! !!!) ou encore plus d’impôts (! !!) . Un peuple addicte à la dépense publique comme à une drogue dure , l’incapacité de réduire les doses , la perte du sens des réalités , l’anéantissement des potentialités positives et enfin la destruction progressive mais méthodique de toute perspective d’avenir favorable.
Croire au bon tyran , c’est faire son entrer sur La Route de la servitude décrite par à F.A. hayek.
il viendra le temps ou notre bon peuple se rendra compte qu’en guerroyant le libéralisme comme ennemie suprême il s’est offert à l’ennemie de toujours de la liberté des peuples « l Etat » .Il n’y a que dans notre beau pays que notre cher président est perçu comme un libéral. C’est un conservateur , étatiste , dirigiste , éventuellement favorable a une certaine oligarchie capitaliste mais certainement pas un Libéral.
Recettes : 267 milliards d’ euros
(probablement inférieur au final)
Dépenses 370 milliards d ’euros (probablement
supérieur au final)
Si du jour au lendemain , nous supprimions
totalement l’armée (37milliards) la police et la justice (23
Milliards) , toute politique de sociale (ministère du travail ,
emploi, solidarité et égalité des chances (23 milliards) , Notre
état serait encore en déficit !
A noter que si on retire aussi le plan de relance de
l’économie ( 14,6 Milliards) et les prêts à la filière
automobile (6,7 Milliard d’ €uros) , le déficit persiste.
Inutile à ce jour de retirer le plan de sauvetage
des banques , qui pour l’instant , en l’absence de faillite
bancaire rapporte aux contribuables plus qu’il ne coute.
Il suffirait d’augmenter les impôts ?
Notre état avec un taux de prélèvement
obligatoire de 53% est l’ état avancé qui sur la planète
préléve le plus ses citoyens. .
L’impôt sur le revenu (50 milliards) est à
rapporter aux seuls intérêts de la dette (40 milliards) ainsi ,
très bientôt , l’intégralité de l’impôt sur le Revenu sera
absorbé par les seuls intérêts de la dette.
De ce fait la seule question qui va se poser à
notre gouvernement et qui se posera avec davantage d’acuité encore
demain est « comment réduire de manière drastique la dépense
publique ? ».
Cette nécessité ne reléve plus de l’idéologie
mais des mathématiques.
Quelle étrange conception de la solidarité , faire assumer par d’autres ses propres responsabilités ; il est facile de se dire solidaire quand cette « solidarité »consiste à offrir l’argent des autres
L’ État, cette grande fiction ou tout le monde s’efforce de vivre au dépend de tout le monde . Frédéric Bastiat , il y a plus de deux cent ans déjà ..... quel visionnaire .
Oui mais il faut relativiser , ce que nous appelons « le social » en France est assez typique à notre pays , l’essentiel des partis politique dit de gauche de gouvernement dans les pays de l’Ocde seraient classés en France au pire au centre, voire à droite. Cette idée que la réduction des inégalités puisse être une fin politique et que l’ État soit un moyen pour y parvenir est une croyance très ancrée chez nous , cela n’a pas réellement d’ équivalent dans les pays avancés (bien entendu cette croyance peut exister par ailleurs mais est largement minoritaire) . Il n’existe pas de partis libéraux en France mais dans les pays où ils existent ils se comportent plutôt bien lors de ces élections , au même titre que les conservateurs (eux sont largement représentés chez nous par l’ UMP) . Nos voisins sont conscients des effets dévastateurs de la crise et des responsabilités de celles ci mais n’imagine pas qu’un système durablement plus étatique serait une solution plus adaptée. A cet égard le slogan du NPA « Pas question de payer leur crise » peut dans certains pays comme au Royaume Uni quasiment être repris comme argument pour réduire l’interventionnisme public et donc les dettes accumulées pour soutenir les entreprises ou établissements piégées par la crise.
La France a une représentation négative du libéralisme et porte aux nues l’action publique, cela est incontestable et traditionnel , toutefois si nous voulons parvenir à comprendre nos voisins , nos partenaires et nos concurrents , il faut cesser de prendre cela pour une généralité , une évidence , c’est simplement notre façon de voir le monde, elle est très franco française et assurément peu lisible pour une large partie de nos partenaires.
Monsieur Cohn Bendit est d’ailleurs un bel exemple de ce particularisme , en Allemagne , il est largement considéré comme libéral libertaire, en France il serait presque plus gêné de s’être positionné ainsi (l’humanité 7 janvier 1999) que d’avoir commis ses écrits maladroits et provocateurs sur la sexualité infantile (Le Grand Bazar, Éditions Belfond, 1975).
Un homme qui pousse très loin la notion de bi-culturalisme.