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perlseb

Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.

Tableau de bord

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Derniers commentaires



  • perlseb 30 avril 2011 23:04

    On peut dire ça. Je suis ingénieur de formation et j’ai ocnnu 2 ans 2/3 de chômage après mon service militaire. Les techniciens sont trop nombreux, en tout cas, c’est ce que l’on m’a fait comprendre. Et pendant ma petite carrière sans intérêt, je n’ai fait que des emplois de bureau (improductifs effectivement) : mais j’ai eu besoin de travailler pour manger et me loger. Maintenant j’ai arrêté, bien avant la retraite, car je pense en avoir assez pour me loger et pour manger (même si évidemment, on n’est jamais sûr de quoi que ce soit, mais je n’ai peur de rien, surtout pas du chômage).

    Tout ça pour dire que ce n’est pas que la délocailisation qui crée le chômage, ni l’absence de formation : d’ailleurs même les dipômés chinois ont beaucoup de mal à trouver un emploi correct. Non, il faudra se résoudre, un jour ou l’autre, à travailler moins (c’est le principe de la productivité qui ne cesse d’augmenter), sinon il faudra acheter toujours plus de gadgets pour se donner du travail (ou créer des choses de moins en moins durables : c’est cette voie que nous prenons avec l’obsolescence programmée, et c’est un non-sens, une catastrophe écologique, une agitation ambiante sans intérêt) et ce sera de toutes façons impossible avec l’unique planète que nous avons.



  • perlseb 30 avril 2011 22:46

    Je crois que je suis pourtant clair. Je ’ai pas d’enfants moi-même et n’en veux pas. Mais les hommes ne se regardent pas en face et n’en sont absolument pas capables. Si nous avons les moyens techniques d’être 100 milliards, alors nous serons 100 miliards.

    Quelqu’un aurait dit, il y a 1000 ans, que la population mondiale serait de 6,5 milliards d’humains, les gens auraient réagi comme toi : impossible, avec les guerres, les famines, les maladies, et il faudrait vraiment que l’homme soit imbécile pour être si nombreux.

    Qui de l’amérindien ou de l’européen était le plus fou, le plus barbare. Bien sûr, nous les avons plus ou moins exterminés (ou obligés les survivants à s’adapter à notre mode de vie) alors c’est nous qui avons raison : c’était eux les barbares. Maintenant que nous souhaitons que notre population se stabilise, nous croyons être dans le vrai et les barbares sont ceux qui se reproduisent sans compter. Mais nous serons cette fois dans le faux, comme les améridiens. Car ce sont toujours ceux qui sont en plus grand nombre qui se donnent raison au final (la loi du plus fort est toujours la meilleure). Quant à l’avantage technologique, il est toujours, avec le temps, du côté de ceux qui sont plus nombreux, c’est simplement mathématique.

    Donc si l’homme, dominé comme tous les animaux par sa fonction de reproduction, a les moyens techniques d’être 100 milliards sur cette pauvre Terre, il le sera, malgré ceux qui ne voudront pas (et qui seront exterminés ou dilués). Les hommes de demain supporteront la surpopulation comme nous supportons d’être 6,5 milliards aujourd’hui. Mais ce sera sans mes descendants... Et ce n’est pas un amérindien qui me contredirait. Quand on naît dans un monde qui contient déjà 2 milliards d’habitants, on peut mourir dans un monde qui en contient 8 milliards, ça paraît supportable. Quand on naîtra dans un monde de 20 milliards d’habitants, cela paraîtra supportable de mourir dans un monde de 80 milliards d’habitants.

    Effectivement, il y aura des à-coups mais la tendance est là : ceux qui prennent conscience seront dilués dans la masse des inconscients, toujours plus nombreux et toujours dans le vrai par leur supériorité numérique.



  • perlseb 30 avril 2011 19:28

    Merci beaucoup pour cet article. Je relève une petite erreur, le tableau de William Turner que vous avez joint s’appelle « Pêcheurs en mer » et date de 1796, il n’a donc pas pu être inspiré par l’éruption de 1815 pour ce tableau. C’est son tableau « Didon construisant Carthage ou l’ascension de l’Empire carthaginois » qui semble avoir été inspiré par l’éruption (datant également de 1815).

    Cette éruption du Tambora gagnerait à être connue puisque c’est tout simplement la plus importante éruption volcanique de l’histoire (on connait plus le Vésuve ou le Krakatoa, pourtant bien moins importante).

    Nous ne sommes absolument pas à l’abri d’une telle éruption de nos jours. Et je serais curieux de savoir comment on réussirait à nourrir bientôt 7 milliards d’humains avec un été glacial. L’homme est parfaitement inconscient de s’être reproduit à ce point, il n’est pas plus intelligent qu’une bactérie (croissance exponentielle), sa croissance montre à quel point les lois naturelles le dominent comme elles dominent n’importe quel animal (reproduction).

    Je crois que la croissance de la population humaine de façon exponentielle n’est pas prête de s’arrêter, lorsque la nourriture synthétique viendra remplacer les aliments biologiques, nous pourrons être 100 milliards. Et il arrivera ce qui est arrivé aux Amérindiens pour les pays qui auront cru pouvoir choisir d’arrêter leur croissance exponentielle (extermination / dilution). Dommage de se reproduire sans réfléchir et de détruire à coup sûr notre qualité de vie.



  • perlseb 30 avril 2011 18:54

    Rien du tout, c’est le maire de Wuttemberg qui était croyant, c’est tout. La phrase est dans les longs guillemets (elle n’est pas de l’auteur, juste reprise). Mais à ce pauvre maire, on aurait tout aussi pu répondre que c’est dieu qui avait fait exploser le volcan... Dieu, le diable, on s’en fout, on est bien d’accord.



  • perlseb 30 avril 2011 18:34

    Il est évident que l’argent ne sert absolument à rien. Cependant, l’organisation du travail et le partage des richesses produites par ce travail restent 2 problèmes à résoudre (pour ceux qui croiraient au capital, soit-disant nécessaire à la production, c’est une pure vue de l’esprit imposée par le système capitaliste : « le capital » n’est qu’une accumulation de travail dans le but de produire mieux ou plus vite, il fait donc partie de l’organisation du travail).

    Les inconditionnels de l’argent affirment avec assurance que c’est l’argent qui est responsable de « tous les progrès » en favorisant les échanges. En y regardant de plus près, ce sont bien évidemment les découvertes techniques qui ont permis des gains de productivité énorme et l’invention de nouveaux systèmes et de nouveaux appareils. Effectivement les échanges immatériels (idées, inventions, sciences,...) sont indispensables pour de « nouvelles avancées techniques » mais internet peut assurer ces échanges librement avec bien plus d’efficacité que n’importe quel système marchand. D’ailleurs la propriété intellectuelle (brevets,...) est une réelle entrave à la circulation et à l’utilisation des idées (vive le logiciel libre !).

    Pour ce qui est de la répartition du travail et des richesses créées, il est évident que le système monétaire (associé au capitalisme, il est vrai) est extrêmement inefficace (chômage de masse, absence totale de répartition des richesses avec des écarts sans limite). Bref, le système idéal (possible seulement si les gens étaient libres ce qui n’est évidemment pas le cas) serait de travailler exactement selon ses besoins avec une unité monétaire qui s’appelerait l’heure. Il faudrait bien sûr normaliser le coût des services en heure pour éviter que les tire-au-flanc ne vivent sur le dos des autres (beaucoup d’heures mais aucun travail) et sans arrêt recalculer le prix des objets (ou services) en heure quand la productivité (et la formation qui va avec) permet de diminuer le taux horaire d’un bien ou d’un service. Avec un système horaire, pas d’écarts gigantesques, pas de rentiers. Ceux qui seraient sobres (qui ne voudraient que manger, se loger avec la retraite, quelques occupations peu coûteuses et la santé minimaliste) pourraient travailler 2h par jour (sûrement moins). Libre à d’autres de travailler comme des fous pour vivre avec plus de matériel (dans la mesure où leur mode de vie ne nuirait pas aux gens sobres : empathie).

    Le revenu universel est une aberration dans la mesure où il ne s’auto-régule absolument pas. Si tout le monde préfère arrêter de travailler pour toucher le revenu universel, alors nous sommes tous morts (il n’y a plus de nourriture produite et l’argent ne fait pas apparaître par miracle des petits pains : seul le travail arrive à cette prouesse). Si une personne veut se rendre utile mais que le système mafieux actuel n’en veut pas (pas assez formé, pas assez d’expérience, pas assez larbin,...) et bien elle sera forcée de se contenter du revenu universel alors qu’elle ne s’en satisfait absolument pas (sentiment d’inutilité fort légitime et démoralisation qui va avec). Bref, le revenu universel place l’argent au centre de tous les besoins alors qu’il n’est que la source de tous nos problèmes, comme le souligne fort justement l’auteur.

    Pour un système horaire avec un choix de son mode de vie et de la durée de son travail qui en découle... Autant demander la liberté ! Utopiste, quoi.

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