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Pharmafox

 
65 ans
Retraité de Schwarz Pharma, un laboratoire aujourd'hui disparu, j'ai fait la majeure partie de ma carrière hors de France. Pour avoir servi ce que certains appelleraient le côté obscur, je revendique une vision plus neutre et moins manichéenne de l'industrie pharmaceutique.
 
Je suis notamment passablement irrités de voir que des gens qui ont une hygiène de vie déplorable, attendent tout de médicaments qui n'ont rien de miraculeux et s'en prennent ensuite aux fabricants de ces mêmes médicaments (antidépresseurs, coupe-faim, aphrodisiaques, vaccins contre le papillomavirus…).
 
J'ai commencé à m'intéresser à l'actualité pharmaceutique internationale lorsqu'un proche de notre famille s'est suicidé sans signe avant coureur. Ce décès qui nous a beaucoup affecté ma famille et moi aurait pourtant pu être évité, à en croire la presse spécialisée et ce que l'on peut lire sur Internet.
 
Je suis régulièrement surpris de voir comment la presse française vit dans un monde à part, négligeant de parler de ce qui se passe à l'étranger, et plus portée sur le sensationnalisme que sur un véritable soucis d'information.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/07/2011
  • Modérateur depuis le 21/07/2011
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Derniers commentaires



  • Pharmafox 27 avril 2012 13:44

    @ Sylvie Imbert : je ne peux malheureusement pas vous être d’une grande aide. Je sais que les procédures existent, mais je ne les connais pas. La dernière décision de l’AFSSAPS est déjà une très bonne avancée, mais on sent bien qu’elle est accordée du bout des lèvres, qu’elle est fragile.


    Vous-êtes vous renseignée auprès de l’EMEA (l’agence européenne) ?


  • Pharmafox 27 avril 2012 13:35

    @cathy30 : Merci pour votre commentaire.


    Je tiens à préciser que j’ai proposé cet l’article avant d’apprendre que l’AFSSAPS vient d’autoriser la prescription au cas par cas de Baclofène aux patients alcooliques. Je m’en réjouis, car l’agence a accepté de privilégier l’intérêt des patients, et parce que les médecins qui le prescrivaient n’auront plus à choisir entre cet intérêt et le respect de la loi. smiley


  • Pharmafox 20 mars 2012 14:18

    Malheureusement, il n’y a pas qu’en médecine que les anciennes générations reproduisent sur la future relève les misères qu’elles ont subi. Prenons le cas de la recherche, que ce soit en sciences dures, en sciences humaines ou en économie. Combien de dizaines de supérieurs hiérarchiques apposent leur nom sur une publication à laquelle ils n’ont pas contribué ? Combien de brevets ont pour seul inventeur un directeur R&D dont on ne me fera pas croire qu’il est expert simultanément dans 15 domaines ? Tout ça parce que « ça a toujours été comme ça ».

    Pour en revenir aux internes, il faut malheureusement noter qu’ils n’intéressent effectivement personne. Pire : pour monsieur tout-le-monde, il est plus facile de se désoler du sort de la femme de ménage, prolétaire par excellence, que sur celui de l’interne, qui, par ses diplômes, appartient à une élite. Les séries hospitalières nous montrent bien que le soucis du médecin, interne ou non, est de savoir avec qui s’envoyer en l’air, éventuellement comment soigner son patient, mais jamais s’il bouclera ses fins de mois.

    Le premier combat à gagner sera peut-être celui-là : faire comprendre ce qu’est un interne. Un médecin qui n’en est pas un tout à fait, qui doit faire l’essentiel du travail, n’a droit à aucun repos ni loisir (en dépit du droit du travail) et s’en prend plein la figure à la première occasion.



  • Pharmafox 20 mars 2012 14:02

    Autant on peut reprocher beaucoup de choses à l’industrie pharmaceutique, autant je ne vois pas ce qu’elle aurait à gagner dans la mort à petit feu des hôpitaux publics... 

    Ce serait même le contraire.

    Par exemple, il y a 15 ans, les hôpitaux constituaient leurs stocks de médicaments dans la plus totale opacité. Ce temps est révolu, contrôle des coûts oblige, et certains laboratoires y ont perdu un marché juteux et de chaleureuses relations avec certains responsables hospitaliers.

    Les cliniques étant des entreprises avant d’être des services publics, elles chercheront également le meilleur prix pour les médocs, quitte à ce que ce soit au détriment de l’intérêt du patient.

    Si les mutuelles sont plus chères, si les tarifs des cliniques sont plus chers, les patients retarderont toujours plus le moment de se soigner. Au lieu d’acheter un produit sans ordonnance pour un petit rhume, ils attendront que le rhume passe tout seul ou en reviendront au cataplasmes de grand-mère.

    Non, je crois vraiment que l’industrie pharmaceutique est hors du coup (pour cette fois).


  • Pharmafox 28 février 2012 08:53

    J’admets que je suis allé un peu loin dans mon commentaire, mais cela m’agace que l’on livre les médecins à la vindicte populaire. Ce que j’ai voulu mettre en avant, c’est que les médecins sont avant tout aussi des citoyens comme les autres et qui ont les mêmes aspirations que les autres. Je parle des trajets pour les visites, vous citez des collèges et lycées, on pourrait aussi mentionner les gardes : en « désert médical », les médecins étant beaucoup moins nombreux, ils doivent assumer beaucoup plus de gardes, etc. Médecin à la campagne, c’est beaucoup, beaucoup plus de travail, pour gagner moins et avec les inconvénients de la campagne.


    Justement, s’installer à proximité d’un médecin concurrent peut s’avérer un excellent calcul pour peu que les deux partis trouvent avec lui un terrain d’entente sur les heures de consultation, de visite, les gardes, etc.

    J’écris que le mode d’opération sera directif parce qu’on a vu que la voie pour les aides fiscales était bloquée. C’est vrai que François Hollande parle de « favoriser », et c’est l’auteur de l’article qui parle de supprimer la libre installation. Les « coins convoités » ne serait pas les déserts médicaux, mais les exceptions comme par exemple le départ à la retraite d’un médecin installé à Nice (pas Jacques). Qui dit mode directif dit passe-droits et combines.

    Et bien sûr, tous les partis, de droite, de gauche, du centre et d’ailleurs avancent qu’il faut faire quelque chose contre les déserts médicaux, mais refusent de balayer devant leur porte. Je ne mets pas plus en cause le PS que les autres, mais puisqu’on fait ici l’éloge de François Hollande, ça me parait normal de parler lui.
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