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Pharmafox

 
65 ans
Retraité de Schwarz Pharma, un laboratoire aujourd'hui disparu, j'ai fait la majeure partie de ma carrière hors de France. Pour avoir servi ce que certains appelleraient le côté obscur, je revendique une vision plus neutre et moins manichéenne de l'industrie pharmaceutique.
 
Je suis notamment passablement irrités de voir que des gens qui ont une hygiène de vie déplorable, attendent tout de médicaments qui n'ont rien de miraculeux et s'en prennent ensuite aux fabricants de ces mêmes médicaments (antidépresseurs, coupe-faim, aphrodisiaques, vaccins contre le papillomavirus…).
 
J'ai commencé à m'intéresser à l'actualité pharmaceutique internationale lorsqu'un proche de notre famille s'est suicidé sans signe avant coureur. Ce décès qui nous a beaucoup affecté ma famille et moi aurait pourtant pu être évité, à en croire la presse spécialisée et ce que l'on peut lire sur Internet.
 
Je suis régulièrement surpris de voir comment la presse française vit dans un monde à part, négligeant de parler de ce qui se passe à l'étranger, et plus portée sur le sensationnalisme que sur un véritable soucis d'information.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/07/2011
  • Modérateur depuis le 21/07/2011
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Derniers commentaires



  • Pharmafox 28 septembre 2011 14:52

    Que les choses soient claires une fois pour toute : l’objet de cet article n’est pas le Mediator, mais le lynchage médiatique autour du Protelos. Par la force des choses, on y trouve les mêmes acteurs qu’avec le Mediator.


    @Dominique Dupagne :
    Monsieur, quand j’écris que je crois Irène Frachon intègre et sincère, je le pense. Elle a peut-être travaillé pour des laboratoires, mais je ne pense pas que cela ai affecté son jugement, raison pour laquelle je ne cite pas les entreprises incriminées. Ce qui me surprend, c’est qu’elle se dédise. Pour le reste, Irène Frachon n’a jamais dissimulé ses liens avec les laboratoires en question, alors qu’à en croire Elena Pasca, de PharmaCritique, d’autres prétendent en épurer les professions médicale en faisant comme s’ils n’en n’avaient pas.


  • Pharmafox 22 septembre 2011 14:54

    Monsieur Spip, je vais essayer d’être plus clair.


    Quand je parle d’opposition à l’entreprenariat, ce n’est pas le fond de l’argumentaire. Je cherche surtout à expliquer l’engouement médiatique. En fait, on a un effet de caisse de résonance. Pensez-vous que l’on en parlerait autant s’il s’agissait, non pas d’un fondateur comme Jacques Servier, mais d’un directeur général parachuté par un conseil d’administration, lui-même nommé par des actionnaires dont on ne sait rien ? Où s’il s’agissait d’un énarque mis à la tête d’une entreprise publique ?

    Non les patients ne sont pas des persécuteurs malhonnêtes. Certains le sont, la majorité non. La plupart sont honnêtes et sincères, mais ne comprennent pas qu’il faut d’abord s’assurer qu’ils sont bien des victimes, car s’ils sont malades, ils peuvent l’être pour d’autres raisons que le Mediator. Mais comme on leur a expliqué que le Médiator est la cause de tous leur maux, ils perçoivent cette enquête sur leur antécédents médicaux comme une manoeuvre malhonnête. Ils saisissent que la procédure juridique et la complexité de la médecine pourraient les laisser avec à payer les frais d’un avocat et sans un rond. Alors, il faut que les choses aillent vite. L’exemple que je cite sur une association marocaine tient en revanche de la malhonnêteté.

    Sur le fond de l’affaire, l’enquête est en cours, et c’est à la justice de déterminer le degré de responsabilité du laboratoire, des autorités politiques et sanitaires, qui doit être indemnisé, et par qui.

    Mais la pression politico-médiatique actuelle rend peu probable une issue conforme à la justice.


  • Pharmafox 19 septembre 2011 14:22

    Bapt avait exigé que Nora Berra démissionne à cause de ses liens avec l’industrie pharmaceutique.


    Il a l’air plus pressé de censurer ce qui le dérange que de donner l’exemple...


  • Pharmafox 21 juillet 2011 14:25

    A propos de l’IGAS, le Lancet, l’une des meilleures revue médicales, publie un article révélant les conflit d’intérêt au sein de l’IGAS sur cette affaire : Mediator : Who’s to blame.



  • Pharmafox 16 juillet 2011 12:34

    Docdory,


    Il me semble que vous n’avez pas pris le temps de lire a première partie de cet article : http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-mediator-et-les-autres-1-3-96726.

    En effet, je ne cherche pas à préconiser le retrait du Zyprexa, qui, et j’aurai sans doute du le préciser, est le meilleur antipsychotique à ce jour.

    Mais cela autorise-t’il Eli Lilly à le prescrire pour des maladies pour lesquelles il ne sert à rien ? Non. Cela autorise-t’il Eli Lilly à refuser d’admettre que le produit provoque du diabète, et donc à laisser les patients dans l’ignorance de la menace qui les guette ? Non.

    Car le produit provoque du diabète, quand les études sont correctement menée. C’est une vérité qui a été cachée par divers artifices : d’une part, un suivi médical plus appuyé empêchait les patients de trop manger. D’autre part, les études sur ce point précis portaient sur 6 mois. Or, si les antipsychotiques font prendre du poids, ils ne le font pas tous de la même façon. Le Zyprexa fait manger en agissant sur les hormones de l’appétit et en réduisant le métabolisme, effets qui ne se font sentir que sur le long terme.

    Aujourd’hui, Lilly a reconnu ses tort, au moins en partie. Les patients sous Zyprexa doivent être attentivement suivis pour éviter de développer un diabète. Mais tous les médecins ne sont pas conscient du risque, et encore moins les patients. On peut donc continuer à le prescrire.

    Enfin, si vous aviez lu la première partie, vous auriez pu me faire remarquer que le Clozaril, le plus proche cousin du Zyprexa, est, en nombre de victimes, plus dangereux. Mais son fabriquant n’a, en aucun cas, essayé de tricher. La grande différence, c’est que beaucoup des morts du Zyprexa étaient évitables.
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