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Pharmafox

 
65 ans
Retraité de Schwarz Pharma, un laboratoire aujourd'hui disparu, j'ai fait la majeure partie de ma carrière hors de France. Pour avoir servi ce que certains appelleraient le côté obscur, je revendique une vision plus neutre et moins manichéenne de l'industrie pharmaceutique.
 
Je suis notamment passablement irrités de voir que des gens qui ont une hygiène de vie déplorable, attendent tout de médicaments qui n'ont rien de miraculeux et s'en prennent ensuite aux fabricants de ces mêmes médicaments (antidépresseurs, coupe-faim, aphrodisiaques, vaccins contre le papillomavirus…).
 
J'ai commencé à m'intéresser à l'actualité pharmaceutique internationale lorsqu'un proche de notre famille s'est suicidé sans signe avant coureur. Ce décès qui nous a beaucoup affecté ma famille et moi aurait pourtant pu être évité, à en croire la presse spécialisée et ce que l'on peut lire sur Internet.
 
Je suis régulièrement surpris de voir comment la presse française vit dans un monde à part, négligeant de parler de ce qui se passe à l'étranger, et plus portée sur le sensationnalisme que sur un véritable soucis d'information.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/07/2011
  • Modérateur depuis le 21/07/2011
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Derniers commentaires



  • Pharmafox 26 octobre 2011 15:53

    Les médicaments en cause ne ralentissent rien du tout, ce sont les laboratoires qui font croire le contraire à coup de publicités.


    Leur seul effet démontré est de limiter les symptômes physiques, pas les phénomène qui en sont la cause. Limiter ces symptômes n’a d’intérêt que chez les patients lourdement malades.


  • Pharmafox 15 octobre 2011 12:34

    Permettez-moi de contester votre appréciation négative de mon article.


    Je connais bien l’étude que vous citez, raison pour laquelle j’ai écrit dans l’article « que cela soigne ou non la dépression n’est pas le sujet de cet article ».


    Les essais menés par les fabricants, du moins ceux présentés par ceux-ci ont bel et bien démontré l’efficacité de leurs produits.


    MAIS : ce que dénonce l’université de Hull est ce qu’on appelle un biais de publications. Les fabricants n’ont accepté de communiquer que les études favorables, dissimulant les autres. Les chercheurs de Hull ont pris toutes les études, favorables ou non, pour arriver à leur conclusion.


    Pour ma part, je n’ai pas les connaissances pour juger ou non de l’efficacité des produits. Il y a des arguments favorables et des arguments défavorables. Des études indépendantes pour les deux cas existent. Les témoignages de patients vont dans un sens comme dans l’autre.


    Pour mon opinion personnelle, je vous renvoie plutôt à l’article que j’avais écris « Antidépresseurs : le fond du problème ».



  • Pharmafox 11 octobre 2011 10:27

    Pour ceux qui douteraient encore que Louis Schweitzer n’a obtenu son poste à la HALDE qu’en vertu de ses relations politiques, AstraZeneca vient de se faire taper sur les doigts parce qu’elle n’embauche pas (plus) les personnes à la peau noire, et qu’elle dégage les salariés qui sont dans ce cas :



  • Pharmafox 11 octobre 2011 10:23

    Non, le Seroquel n’est pas meilleur que le Zyprexa. C’est une idée implantée par le marketing d’AstraZeneca.


    Ensuite, entre les deux produits il faut savoir choisir. Le défaut du Zyprexa (et du Clozaril), c’est que de toute cette classe, ce sont eux qui font le plus grossir. Donc, chez un patient à risque de diabète (antécédent familiaux, obésité...), on va privilégier un autre produit, par exemple le Seroquel.

    Pour autant, le Zyprexa a un énorme avantage : en dehors de ces effets métaboliques, il a moins d’effets secondaires en général. Toutes les études montrent que les patients sous Zyprexa et Clozaril suivent leur traitement beaucoup plus longtemps que ceux sous un autre antipsychotique (et c’est précisément sur ce point que le Seroquel est si mauvais). Au contraire, les patients abandonnent rapidement le Seroquel. Dès lors, 2 conséquences : ils souffrent de symptômes de sevrage très lourds et retombent dans la psychose (d’autant plus facilement que le syndrome de sevrage peut accélérer le retour des symptômes).

    Le but du Xeroquel est que, puisque le produit est sous forme LP, les effets secondaires sont beaucoup moins prononcés. Le produit sera forcément meilleur que le Seroquel, mais seul l’avenir (et pas les études sponsorisées par le labo) nous dira s’il est meilleur que le Zyprexa.

    j’espère avoir répondu à votre question.


  • Pharmafox 29 septembre 2011 18:21

    @kerjean : Oui le Bromazepan est du même acabit. Mais si votre médecin vous l’a prescrit, c’est que vous devez vraiment en avoir besoin. Pour le reste, comme le dit Spip, tout dépend.


    @Renaud Séchiant : Le problème des psy avait été abordé par Clojea (le lien que je donne en introduction), et ne n’ai pas cru utile d’en reparler. La réaction de votre entourage montre le problème de perception de la dépression dans la société. Quant aux médecins, vous devriez leur parler des effets secondaires et demander un traitement moins lourd. Depuis quelques temps, on essaie en effet de mettre au point des antidépresseurs plus faciles à supporter. La contrepartie est qu’ils sont considérés comme moins efficaces. Ce vous citerai des produits à base de Millepertuis, la Vilazodone (un ISRS « doux ») et les mélatonergiques. Quant à votre histoire, je ne peux qu’espérer que vous trouverez la sortie du tunnel (et je crois que cela vous aidera que justice soit faite), et votre fille saura vous donner des forces nouvelles. Ne survivez pas parce que vous sentez une responsabilité envers elle, mais vivez pour elle, pour les moments que vous passerez ensemble, pour ce que vous lui apprendrez, pour le soutien que vous lui apporterez.


    @Illel Kieser ’I Baz : Pour le tarif du psy, c’est un témoignage direct. Le thérapeute était apparemment très bon, mais oui, il était cher. Pour la théorie de la dépression, j’ai simplifié volontairement. Quand aux réactions du patients, mes connaissances scientifiques atteignent leurs limites, je l’avoue. On observe qu’un animal « dépressif » recommence à se comporter normalement lorsqu’il prend des antidépresseurs (il essaie tout-de-suite de nager lorsqu’on le met dans l’eau, il se débat lorsqu’on le suspend par la queue, il se montre curieux face à un élément nouveau…). J’ai observé souvent chez des connaissances qui trainaient une dépression non-diagnostiquée des comportements anormaux, comme par exemple des mises en danger inconscientes, ou une négligence de l’hygiène (au-delà du seul souci de leur apparence). Un traitement antidépresseur, lorsqu’il commence à agir, corrige ces éléments. En revanche, une personne qui se remet d’un épisode dépressif à la seule aide d’antidépresseur est très exposée aux rechutes, car sa personnalité n’a pas changé. L’industrie pharmaceutique a publié de nombreuses études pour dire qu’une personne guérie devait continuer à prendre son antidépresseur pendant plusieurs mois (attitude que je condamne, puisque la vraie guérison n’est pas là). J’espère avoir répondu à votre question, et je m’excuse si j’ai mal manipulé les termes.


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