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poetiste

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Retraité de 69 ans. Devenu à la retraite : écrivain : (un livre : Poéthique) et musicien : (guitare classique). Intérêt : philosophie.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/04/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • poetiste poetiste 27 mai 2010 09:50

    Identité nationale pour l’avenir.

    On va y revenir, dit Eric besson. S’il y a besoin de la définir, c’est qu’on a la vague impression de l’avoir perdue mais où ? Demander à un amnésique de dire qui il est, il ne répondra que s’il retrouve la mémoire.
    On ne retrouvera pas le temps de l’Etat gérant la fonction publique. Nous avons fait délibérément le choix de l’Europe, de l’euro, le choix du « libéralisme économique » qu’elle impose dans un contexte de guerre économique internationale. L’Etat est sommé de liquider la fonction publique au nom de la libre concurrence.
    L’Etat européen le mieux placé au sein de l’union européenne n’est pas la France car elle y a perdu son identité ; la voilà mise en contradiction par rapport à un centralisme exacerbé issu de l’ère napoléonienne, avec en prime, la nostalgie de l’époque coloniale.
    Le Français vote sécuritaire, c’est dire où les digues de l’illusion de puissance ont cédé. Le Français dit « moyen » est peureux et peu heureux, disons qu’il est atteint d’une inquiétude pathologique bien entretenue en un système électoral fermé sur lui-même.
    Le français moyen ne sort pas du marasme français ; on dirait qu’il s’y complait, qu’il s’en fait une identité. Phénomène psychologique bien connu : on redoute moins le présent douloureux que l’épreuve de la métamorphose nécessaire et indispensable pour l’avenir.
    L’identité nationale pourrait vouloir dire quelque chose si l’incurie politique de la France n’était pas une vaste entreprise d’anesthésie générale dans un jeu électoral à très courte vue, à gauche comme à droite. (Les verts apportent une vue plus futuriste en ce sens).
    L’abstention des électeurs montre bien le désenchantement et le sentiment à la base, de ne plus avoir aucun moyen, aucune influence sur une quelconque politique.
    Les médias unilatéraux, non interactifs, sont l’instrument de cette mélancolie profonde, de ce sentiment d’impuissance. Quand on a le privilège d’émettre des informations, on les veut sensationnelles et quand on a le rôle d’amuser le public, c’est au plus démagogue, c’est à la plus grande bassesse ; indice d’écoute oblige.
    On voit tomber son voisin au chômage, on passe. Cela ressemble à « la chute » de Camus où un gus ne répond pas à l’appel d’un homme qui se noie et traîne sa culpabilisation par la suite.
    On voit des mendiants sur les trottoirs et on passe. On banalise la situation : la peur parle à la place de l’indignation, dit : « ça pourrait être moi » et l’on s’esquive.
    Note d’identité nationale pour l’égalité, la fraternité : très faible ! Note pour la liberté : très diminuée. L’identité nationale est à réinventer complètement et ça demande une participation courageuse et généreuse pour sortir de l’attentisme et des « à quoi bon » mélancoliques et désespérés. Je le dis d’autant plus volontiers que je ne brigue aucun poste, que je suis au ras du seuil de pauvreté.
    L’identité de chacun, c’est en rapport à un ensemble d’individus, à un mimétisme. Le président Sarkosy critique le président Miterrand et pourtant, on avait une identité mieux définie du temps de ce dernier. Sur le plan international, nous étions mieux représentés.
    Si l’on veut se mesurer à de grandes puissances sur un plan économique, c’est perdu d’avance ; nous avons un autre rôle à jouer, peut-être à promouvoir des valeurs acquises dans notre histoire qui ont été appréciées en d’autres temps.
    Des mesures s’imposent : régler la dette, changer un mode vie individualiste pour un autre plus collectif ; retrouver la mémoire de ce qui fait l’identité nationale comme on l’aime, plus intelligente, moins pusillanime, moins inconséquente.
    Quand on voit des politiques participer à des jeux télévisés, on se demande quelle est la conception du sérieux de leur responsabilité.
    Ah ! Comme je voudrais me définir Français avec fierté. Je pense qu’on aura le potentiel de le faire avec imagination et courage quand « l’égalité » sera légalité. A suivre !

    A.C

     



  • poetiste poetiste 24 mai 2010 09:49

    Perversion.

    A qui profitent l’excès de vitesse et le manque de réflexion de notre temps ?
    Ralentir, vous n’y pensez pas ! Ce serait prendre le risque d’être dépassé. La course au profit pour le profit est une ruée vers l’or perpétuelle.
    Et ce n’est pas au travail qu’il convient de se presser pour gagner plus mais au jeu. Il y a des degrés dans le jeu. Celui qui rapporte le plus d’argent est évidemment le jeu de la spéculation en temps réel au mépris total du salaire du travail des hommes.
    Le jeu pour le peuple est beaucoup moins lucratif et beaucoup plus aléatoire, c’est le jeu de dupes où l’on fait miroiter la somme d’argent supposée rendre heureux celui qui la touche au détriment de ceux chez qui on attise le rêve, qui ne gagnent jamais et qui sont légion.
    La spéculation financière est un vol manifeste, institué, cependant que la loterie, le pari des courses de chevaux, les jeux télévisés, sont le rêve et la drogue qui occupent le petit peuple, le maintiennent dans l’inculture, loin de la table des grands qui gagnent à tous les coups.
    Nous-nous faisons : « avoir » de tous les côtés dans cette course au profit stupide et suicidaire. Nous pensons devoir entrer de plain pied dans une logique qui n’en est pas une d’une progression constante et éternelle des biens alors que la population du globe augmente constamment. On va droit à la catastrophe.
    Et les médias « people » relatent, nous noient de faits divers sans aller à l’essentiel, ce qui fait qu’ils contribuent à cette course au profit, en sont les complices.
    On gagne malheureusement plus à niveler par le bas qu’à instruire, à élever, en une démocratie désenchantée.
    De quelque niveau qu’il soit, celui qui peut encore gagner de l’argent, avoir un salaire décent, ne semble pas prendre conscience de la décrépitude de l’ensemble, de la nation toute entière.
    La prise de conscience va être rude d’une dette qui ne pourra jamais se résorber et nous conduira à la ruine. Il y a bien la solution de réguler les activités spéculatives mais nous ne pouvons le faire si notre dette est due à des emprunts financiers étrangers. Nous avons donné le bâton pour nous faire battre.
    D’autre part, une banque dont la seule vocation serait de faire des prêts à des projets d’entreprises viables serait la bienvenue et la régulation pourrait consister en une aide à cette banque de celles qui jouent dans le grand casino mondial.
    Une œuvre de charité qui redonnerait un peu de bonne conscience à des spéculateurs sans états d’âme. De moralité, n’en demandons pas trop !
    Gagner de l’argent avec de l’argent est ce qu’on appelait jadis le péché d’usure. Il n’est pas interdit de penser que nous sommes sur une mauvaise voie et qu’il serait temps de revenir à des sentiments plus logiques pour ne pas dire meilleurs.
    Nous avons le choix de devenir les champions de la spéculation mondiale ou de produire plus à meilleur prix : une séduction mauvaise et une qui l’est moins. La petite France des droits de l’homme peut-elle encore jouer un rôle sur l’échiquier international ?
    Qui va nous inventer la solution miracle qui régulerait, et la spéculation, et la production pléthorique de biens inutiles et polluants ?
    Contre toute attente, David a vaincu Goliath et Judith a vaincu Holopherne. Peut-être que la France à aussi ce génie des petits qui peuvent vaincre les grands mais j’ai comme un doute.
    Qui vivra verra ! On n’a rien sans effort et celui-ci promet d’être énorme pour remettre en forme une démocratie en un monde de dictatures économiques.
    Notre identité cohésion nationale gagnerait à être revalorisée. Rien n’est jamais perdu.

    A.C  



  • poetiste poetiste 20 mai 2010 15:38

    Dring ! Monnaie !

     

    Moraliser le capitalisme, c’est vouloir marier l’eau et le feu. Le feu est mis avec la spéculation sans éthique, sans déontologie et l’eau de la régulation est inexistante ou polluée. Si d’aventure des pompiers arrivent, il sera trop tard.

    La guerre économique est arrivée, le nerf de la guerre lui-même (l’argent), conduit le bal à la vitesse de la lumière, spéculation dite : « en temps réel ». Le salaire du travail des hommes est à la merci de mercenaires du fric postés devant un ordinateur : on les appelle des traders.

    L’argent s’est libéré de la valeur travail ou d’une quelconque relation à une référence autre comme l’étalon or, par exemple. L’argent s’est fait de plus en plus virtuel au bénéfice des uns et pour le malheur des autres.

    Nos politiques, de gauche comme de droite, ont appris à vivre à crédit en augmentant la dette et ainsi hypothéquant l’avenir. La guerre électorale franco française a besoin de démagogie pour être entendue mais surtout pas de transparence en ce qui concerne l’intérêt de tous.

    Il y a bien longtemps que les électeurs ne connaissent plus la recette de la sauce à laquelle ils sont régulièrement mangés.

    Quel politique vous aurait dit le danger de la dette à des sociétés financières étrangères, juste avant les élections ? La vérité n’a pas une très grande séduction en la matière, elle ferait plutôt plonger les politiques honnêtes, si tant est qu’il en existe.

    L’argent qui gagne de l’argent au jeu de la spéculation, c’est la victoire du chaos sur l’harmonie et si cet argent n’a pas d’odeur, il s’accommode cependant très bien avec l’argent dit : « sale ». Moraliser tout ça ! Vous n’y pensez pas !

    La politique c’est tout sauf la transparence, pour un pouvoir illusoire. Les maîtres, séides du grand maître argent, sont chargés de faire sa loi. Ils ont un poste supérieur dans l’élaboration de la destruction finale des valeurs humaines.

    Mais pourquoi donc la France est-elle toujours en retard d’une guerre ? Il y a bien le syndrome colonial (nous nous colonisons les uns les autres de l’intérieur). Et la morosité ambiante n’est pas vraiment un signe de dynamisme d’entreprise.

    On a taxé la dernière guerre mondiale de : « drôle de guerre », il se pourrait que la présente guerre soit le surréalisme absolu. Après Yalta, on sait qui se partage le monde : des pays émergents où la moralisation du capital fait sourire. Sommes-nous vraiment conscients de l’effort pour redresser la barre ?

    Deux ans de répit pour trouver cinquante milliards d’euros, sinon, c’est la Grèce en plus mouvementé. La courbe descendante n’est pas linéaire mais exponentielle, il faut faire vite.

    Ah ! Le progrès, le confort, la consommation, ça vous illusionne mais la réalité ne va pas tarder à se montrer toute nue et viendront les pleurs et grincements de dents.

    Vivre à crédit quand les créanciers jouent, parient sur la possibilité de remboursement de vos dettes pour en augmenter les taux d’intérêt s’il le faut, voilà la déconfiture programmée des belles promesses de pouvoir d’achat quand on n’a plus le pouvoir de vendre, vrai pouvoir des pays émergents.

    Allez, travaillons plus, il manque de liquidités au grand casino mondial des docteurs Folamour , psychopathes qui n’ont pas conscience de la survie de l’humanité.

    On ne sort pas d’un restaurant sans payer la note. Le temps est venu de payer la dette, de travailler plus pour gagner moins ? C’est ça qu’il fallait comprendre.

     

    A.C

     

     

     

     

     

     



  • poetiste poetiste 18 mai 2010 15:27

    Question de valeur.

    Il n’est pas étonnant que l’on se pose la question de nos jours car voilà belle lurette qu’elle n’est plus prise en compte dans nos dépenses et pensées. La philosophie n’est pas cotée à la bourse.
    Il n’est pas étonnant non plus qu’on en ait perdu la définition même. « Aimer la sagesse » est devenu une gageure en un temps où tout le monde ou presque se rallie au libéralisme économique qui donne carte blanche aux plus ambitieux pour ne pas dire aux plus prédateurs.
    Disons que la philosophie est une voie différente pour chacun quand bien même on ne connaîtrait pas Démocrite, Kant ou Spinoza.
    C’est une aspiration au sens de la vie, une révolte contre le n’importe quoi, le chaos et contre la crise. On ne sortira de là qu’en réhabilitant la philosophie.
    C’est une vue synthétique, globale sur l’humanité dans sa pensée et dans ses actes. C’est aussi l’épistémologie : on ne peut laisser les découvertes scientifiques ne servir qu’à la destruction, il est bon de prendre conscience de leur mauvais usage.
    Prendre conscience : n’est-ce pas l’essentiel de la philosophie ? N’est-ce pas la condition sine qua non pour faire un choix qui nous convienne au mieux dans ce qui nous constitue, c’est-à-dire nos croyances ?
    La philosophie a une valeur universelle car elle est libre d’accès, contrairement au formatage des religions qui enferment les hommes dans des particularismes en lesquels tout doit être admis par la prégnance du mimétisme.
    Souhaitons un retour à la philosophie sage et simple qui s’est égarée dans des milieux intellectuels qui nous l’ont rendue absconse.
    Proposition : revenons à elle par la poésie. Le poète a toujours raison chantait Jean Ferrat. Il est bien significatif aussi que la poésie soit déconsidérée.
    Le nombre de messages sur la question est très encourageant, c’est la preuve qu’une marche vers le sens et la vérité n’a pas cessé complètement.
    Revenir de la complexité à la simplicité, n’est-ce pas une preuve d’amour à la sagesse ?

    A.C

     



  • poetiste poetiste 12 mai 2010 21:47

    Dieu, quelle histoire !

    Quelle question étrange : Qui est Dieu ? Le mot Dieu vient du Grec « Zeus », un dieu anthropomorphe.
    Dieu est une invention humaine. Certaine religion dit que Dieu a fait l’homme à son image mais comme disait Voltaire, celui-ci le lui rend bien.
    En fait, c’est l’homme qui fait Dieu à son image pour mieux se l’approprier. On se le met de côté en estimant qu’il pense comme nous. Nous considérons qu’il est l’être idéal et nous le réduisons à nous, quelle présomption !
    Si Dieu est, réellement, si nous lui attribuons la création, nous sommes tellement dérisoires que nous ne pouvons que blasphémer à prononcer son nom, à penser un instant qu’on puisse le connaître.
    Alors quel est ce Dieu dont on cite d’autant plus souvent le nom que l’on veut se convaincre qu’il existe ? Si nous sommes guerriers, ce sera le Dieu de la guerre ; si nous sommes paisibles, ce sera le Dieu de la paix et ainsi de suite.
    Dieu est un concept à géométrie variable parce que subjectif et qu’on ne peut le concevoir, ce qui est logique si c’est ce dieu qui nous a conçu, lui seul peut nous connaître.
    Alors, arrêtons de lui faire dire n’importe quoi, patientons, la mort devrait nous fixer s’il est vrai qu’on vit encore quelque chose après la vie. Et s’il n’y a rien après cette vie, eh bien, plus de questions et plus de maux de dents.
    Parions que Dieu existe, disait Blaise Pascal. Et si le silence de Dieu était une infinie modestie et un infini respect de la liberté de choix de ses créatures conscientes de le reconnaître ou non ?
    Si son existence ne posait pas de question, nous serions des êtres conditionnés et ce déterminisme ferait de nous des robots. Nous avons le choix de participer à la création, de la rendre harmonieuse ou de la détruire.
    Peut-être devons-nous partager cette solitude de Dieu pour le comprendre, auquel cas, garder le silence. Dieu ne doit pas être un axiome mathématique à admettre d’emblée mais faire poser la question : to be or not to be, la fameuse question.
    Les hommes idolâtrent plus leur religion qu’ils ne respectent leur Dieu, pour cause d’instinct grégaire, la solitude ne leur convient pas, à quelques exceptions près.
    Un enfant qui me demande : si Dieu existe », je lui réponds : chut ! A toi de voir mais n’en dit rien. Laisse les autres dire qu’ils le connaissent, qui le qualifient de petit ou de grand, ceux là ont usurpé la possession de la vérité mais n’ont brassé que le vent.
    A.C

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