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Retraité de 69 ans. Devenu à la retraite : écrivain : (un livre : Poéthique) et musicien : (guitare classique). Intérêt : philosophie.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/04/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • poetiste poetiste 4 mai 2010 23:04

    @ Ali

    oui, oui, ricanez aujourd’hui
    mais je me trouve bien placé pour savoir qu’à l’article de la mort, des athées se convertissent espérant par là la clémence lors du jour du jugement

    Voilà où se situe la croyance. On ne se contente pas de son temps imparti sur la terre, on en redemande. Ali a peur, Ali veut vivre encore même après la mort, ce qui est un non sens et dicté par cette appréhension du vide.
    L’illusion de l’au-delà fait vivre mais elle fait très mal vivre : la peur est mauvaise conseillère.
    L’argument fondamental de la création d’une religion est là alors que ce devrait être de faire les choses au mieux sur terre pour lui donner un goût de paradis.
    La religion d’Ali fait l’inverse, elle ratiocine, elle fait dans le prosélytisme. Es-tu si peu confiant de ta propre croyance que tu veuilles convaincre les autres de l’adopter ?
    Pour moi, elle est nulle et non avenue, je n’ai pas été programmé depuis la plus tendre enfance par elle ; je ne suis pas né en pays musulman.
    Et curieusement cette peur issue de l’instinct de conservation va chercher renfort dans l’instinct grégaire : l’union en « religion ». La peur programmée choisit son camp, l’autre est infidèle, il est d’une autre croyance. Le « virtuel » n’est pas d’aujourd’hui.
    A tout compliquer, on ne va pas à l’essentiel , à l’universalité. Croire avoir inventé un meilleur Dieu que celui d’une autre religion ; (en admettant que Dieu existe), c’est lui faire une injure.
    Sacha Guitry qui n’était pas croyant a dit en quittant cette vie : il ne faut pas que je rate mon entrée. Bel humour ; belle fin !
    Allez : admets ta finitude et si Dieu ou Allah existe, pense que tu seras agréablement surpris, à moins qu’il ne te reçoive pas parce que tu a idolâtré ton groupe religieux et ses préceptes plus que ta foi strictement personnelle en ce Dieu.
    A.C



  • poetiste poetiste 4 mai 2010 00:25

    Instinct et religion.

     

    Il faut remonter aux débuts de l’islam pour bien saisir le caractère d’opposition systématique aux autres religions méditerranéennes monothéistes.

    La doctrine de l’Islam est dès l’origine expansionniste et cet Islam a pu s’étendre à partir de 622 comme une armée. L’Islam s’est situé au dessus des autres religions en exprimant un négationnisme des autres. Qui n’est pas musulman est infidèle : tolérance zéro !

    Exemple : on n’a pas crucifié Jésus, on a mis un autre à sa place (le Coran). C’est le négationnisme absolu de ce qui fait l’essentiel de la religion chrétienne.

    Mohamed le Koraïchite s’est inspiré des prêcheurs Juifs et Chrétiens de son temps. Il aurait été visité par l’ange Gabriel (Gibril). L’emprunt est évident.

    Les trois communauté Israélites de Médine, les kainaka, les Benou nadir, les Benou koretsa, ont fait les premiers les frais de cette religion naissante : trois tribus anéanties.

    Avec le djihad toute expansion devenait possible. Une légende fondatrice de civilisation était née. Mohamed avait lutté contre les idoles et voilà que cette idolâtrie se retournait vers le groupe lui-même, effet de mimétisme de l’instinct grégaire.

    Il est étonnant que l’on n’analyse pas ce phénomène primitif des rassemblements par « religions », le terme religion étant impropre puisque les dites religions se repoussent.

    La prétention à l’universalité, d’une religion, ne pourrait se concevoir que dans la mesure où elle tolérerait les autres légendes fondatrices de civilisation et ne s’attacherait qu’à ce Dieu unique pour tous, comme le soleil brille pour tous.

    Le musulman de type « islamiste » fonde son identité sur le groupe en lequel il se conforte. Le musulman tolérant se rapproche plus de sa propre foi. Ceci est valable pour toutes les « religions ».

    La réaction aux caricatures est un réflexe de religion identitaire communautariste, mais pas un réflexe de la foi.

    Le communautarisme va à l’encontre de la laïcité et est contraire à l’esprit de la République. La laïcité est un excellent garde-fou de Dieu, ce « Dieu » hypothétique qui se scande comme un slogan quand ce n’est pas lui que l’on affirme mais le groupe religieux auquel on appartient.

    Pourquoi donner un prétexte de religion à l’instinct grégaire alors qu’une religion véritablement universelle consisterait justement à dépasser cet instinct ?

    La France peut absorber l’immigration mais il lui faut du temps pour cela. Ainsi, les « Moreau », les « Morel », les « Sarazin », les « Eldin » sont admis comme Français de souche.

    Le soleil donne sa chaleur à tous individuellement, alors pourquoi certains groupes humains voudraient-ils prétendre à une autre identité que celle d’homme réchauffé par ce soleil ?

    La foi appartient à l’individu, le prosélytisme est du groupe, de la religion, de la bande à part, de la différenciation, de la volonté expansionniste qui rassure.

    On ne dit pas : « converti à Dieu », on dit : « converti à une religion ». Cherchez l’erreur, cherchez, l’instinct grégaire, cherchez la fatalité de la guerre fratricide.

    A.C

     

      

     

     

     



  • poetiste poetiste 30 avril 2010 10:05

    @ Luc Paul Laroche

    Propos de « droite » que les tiens ! Cependant , à propos de Coluche, je serais assez d’accord qu’il a été le dernier d’une série d’humoristes et qu’il a claqué la porte un peu grossièrement. Il n’empêche qu’il nous en a sorti de bonnes du genre : « l’horreur est humaine », ce qui est loin d’être faux.
    Fernand Raynaud le moraliste engueulait les personnes qui ne riaient pas à sa prestation. Fin et intelligent ? Il faut le dire très vite.
    Dieudonné est fin et intelligent mais quand on a un a priori politique, on ne peut que le rejeter.
    Ceci dit, la médiocratie médiacratie, voilà le néologisme qui convient mais il faudrait en sortir de cette « médiacratie » et particulièrement ici sur cet espace de liberté.
    A.C



  • poetiste poetiste 29 avril 2010 17:11

    J’ai lu plus haut l’expression « Q.I d’huître ». Voilà ce qui me semble bien définir l’humour de Timsit.
    Mais de quoi rit-on aujourd’hui ? Rien de plus navrant que l’humour de Arthur ou Timsit.
    Ne cherchez pas docteur, ça vient du fait que la question de plastronner à la télé ne dépend pas du Q.I mais des relations qui vous hissent sur le plateau quand bien même vous seriez médiocre.
    Mais il reste une question : quel est ce « bon public » qui se contente de si peu ? A-t-on dégradé le sens de l’humour à ce point et « rire » est-il devenu un tropisme mimétique plutôt que d’être resté le propre de l’homme, c’est à dire : rire intelligemment.
    Il reste un humoriste digne de ce nom et on le lynche : Dieudonné.
    Ce n’est pas une question de gauche ou de droite de sioniste ou d’antisionisme , l’humour n’a pas de frontières, il est subversif, il est là pour interroger.
    Dans une société abêtie, neutralisée, habituée à des propos insipides, on en redemande. On forme des consommateurs dans tous les domaines, y compris l’humour.
    Alors Dieudo, je ne crie pas comme une pucelle effarouchée quand je l’écoute, je me marre. Il est excellent. Les offusqués sont des « tragediantes ou des comédiantes » ?
    Les deux, mon général !
    A.C



  • poetiste poetiste 26 avril 2010 23:31

    Salut Gabriel

    Politique spectacle, c’est malheureusement vrai. Et valeurs oubliées que l’on ne peut retrouver que par l’éducation et l’exemple. L’état des lieux est assez désespérant faute d’avoir laissé traîner des problèmes sans solutions apportées.
    On est donc devant un fatras de problèmes inextricables et les mesures coercitives ne font que compliquer les choses.
    Des mesures prises globalement sans tenir compte de chaque cas. On assiste à une dégradation des relations qui s’amplifient d’elles-mêmes, ce qui complique au fur et à mesure la possibilité d’une résolution de ces dysfonctionnements.
    Bref, on simplifie ; la politique est à courte vue. Compétition, accélération, spéculation, font disparaître des valeurs de courtoisie dont on pouvait penser qu’elles constituaient l’âme de la démocratie. Elle manque de passionnés de ces valeurs généreuses et gratuites, cette République.
    On attend un président ou une présidente qui exaltera le courage, l’imagination, qui créera des ponts, des liens entre toutes les communautés ; on peut rêver.
    J’ai vécu en communauté et une règle d’or dans celle-ci était de ne jamais laisser se former des groupes à part, faire tout pour les impliquer. Cette politique de droite fait le contraire, elle stigmatise ces communautés et voudrait leur faire porter la responsabilité du marasme.
    Il ne manque pas d’hypocrisie à éradiquer dans notre douce France. Allez ! Pensons que le verre est à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. La France, ça veut encore dire quelque chose, il reste de bonnes bases.
    Mais une politique sécuritaire est une manœuvre indigne que je ne peux approuver.
    Quand on propose des lois simplistes, c’est que l’on n’a pas envie de se pencher sur la complexité, qu’on ne veux pas comprendre, qu’on n’a pas la volonté d’y mettre tous les moyens nécessaires et suffisants.
    A.C

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