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poetiste

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Retraité de 69 ans. Devenu à la retraite : écrivain : (un livre : Poéthique) et musicien : (guitare classique). Intérêt : philosophie.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/04/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • poetiste poetiste 27 décembre 2010 14:59

    Et ben voyons !! L’Islam supervise les autres religions monothéistes méditerranéennes . Tout le monde est musulman.
    Désolé Martin, je ne suis pas musulman et ne le serai jamais car je n’ai pas vu dans la légende fondatrice de cette religion une seule chose qui m’ait accroché.
    De quel droit L’Islam jugerait-il ainsi les autres religions ? De quel droit dirait-il que l’on n’a pas mis Jésus sur la croix, énonçant ainsi son négationnisme absolu de ce qui est le fondement de la religion chrétienne.
    De quel droit Mohamed le Koraïchite se serait-il approprié ce qui était de la vierge Marie, dans la chrétienté : la visitation par L’ange Gabriel (Gibril en arabe) ??
    Et qui est ce Dieu auquel le musulman se soumet : le dieu de la guerre ou le dieu de l’amour des autres, de toute l’humanité ??
    Il y a des certitudes religieuses plus tribales que raisonnables, des certitudes qui confinent à l’expansionnisme.
    Il y a des introspections collectives qui ne se font pas chez les idolâtres de leur croyances qui ont créé Dieu à leur image. La spiritualité sans esprit, c’est l’absurdité totale.
    On ne parle pas beaucoup d’amour universel dans le Coran, c’est bien dommage. Tu aimeras les autres comme toi-même : (tables de la Loi de Moïse). Et ça, c’est valable pour les trois religions monothéistes.
    Si Dieu ou Allah existent, prions-les de donner un peu plus d’intelligence aux hommes de toutes religions.
    Tes arguments, Martin, c’est de la soumission inconditionnelle, lobotomisée. Ton Dieu ne te demande pas de mettre ton intelligence en hibernation. Elle est diabolique cette soumission !!
    Ne pas confondre Dieu et le diable même si ce sont deux concepts simplistes inventés par les hommes effrayés par leur finitude.
    La foi n’est pas de choisir son camp mais d’aimer la vie et de la préserver. Tout le reste est littérature. L’universel n’est pas dans le côté tribal des religions, il est dans la bonne volonté des hommes qui se servent de leur libre arbitre, de leur intelligence.



  • poetiste poetiste 27 décembre 2010 00:01

    Vrai ou faux.

    Ce que vous ne comprenez pas, c’est que Jésus n’est pas un personnage historique mais qu’il est dans l’esprit de certains hommes, il est « fils de l’homme ». Un homme idéal en quelque sorte, un chemin à suivre.

    Dans les Evangiles, la sagesse qui n’exclue pas de déranger l’ambition des hommes ou leur veulerie, la sagesse qui prend tous les risques pour être concrète et crédible et finit par le martyre. C’est la sagesse qui ne peut être sans l’amour des autres et en accepte le prix.

    La foi n’est pas convaincue par une quelconque « vérité » historique, c’est une conviction personnelle profonde. Et cette foi est reçue comme un don, une acceptation aussi de vivre avec le mystère sans vouloir l’expliquer historiquement ou scientifiquement.

    Les Evangiles, c’est l’ésotérisme des pauvres, inaccessible aux sages et aux savants. Sans l’amour on n’est rien est-il écrit encore.

    On peut parler du pari de Pascal pour ce dépassement des idées historiques reçues, c’est l’hésitation de passer de la croyance à la foi, salvatrice, selon le Christ.

    Cette légende est bien plus qu’une légende mais une sacrée recette pour se libérer de sa propre mort, paradoxalement en donnant sa vie pour ceux qu’on aime.

    Quand je rencontre un homme, je ne me demande pas si c’est sa chair qui est vraie ou son animation, son âme.

    You have to see Jésus in a very human way of life. Un chemin qui conduit au Père, pas à un Dieu inaccessible que les hommes s’efforcent d’inventer pour se rassurer ou guerroyer entre leurs mimétismes religieux antagonistes.

    Freud ne s’imagine pas enfoncer une porte ouverte quand il énonce que la recherche de Dieu est la recherche du père.

    La réponse à l’existence de Jésus n’est pas dans l’histoire mais en chaque homme ; c’est là une cachette où il ne sera vu que des plus attentifs et des plus opiniâtres qui auront demandé la destruction de leur fortification personnelle contre tout ce qui est amour, passion pour l’humanité, bonne volonté.

    La fête du solstice d’hiver garde sa symbolique de nouvelle naissance, n’est-ce pas là l’essentiel, l’essence du ciel ?

    Alors : joyeuse naissance pour tous au travers de ce symbole ! Vrai ou faux ? Là n’est pas la question. Etre ou ne pas être en est une meilleure.

    Plus d’être et moins d’avoir hystérique, (historique aussi, parfois), ce n’est pas un pari, c’est une voie qui ouvre à la compréhension du monde, au sens de la vie.

    A.C

     

     



  • poetiste poetiste 10 juin 2010 22:14

    Mais sage.

    La philosophie, c’est le recul qu’on ne peut plus avoir en un temps où tout s’accélère. Il n’y a plus de Diogène dans les amphores, plus d’hommes libres. Tous, les yeux rivés sur le pognon et tous à se faire voir dans ce monde superficiel, en représentation.
    Il nous manque de mettre les mots à l’épreuve du concret, du comportement vrai. Faisons amende honorable, la veulerie nous a gagnés. Et un philosophe à l’allure de romantique passionné qui se produit sur tous les plateaux de télé et à la radio, nous escamote la philosophie.
    Le nouveau philosophe est arrivé dans le genre mouche du coche ; ce n’est pas un bon cru. C’est l’ectoplasme du philosophe qui fait de la philosophie une histoire de « flou ».
    Si ces gens là étaient subversifs, ça se saurait mais ils font partie du spectacle de la comédie humaine au même titre que les artistes et les politiciens.
    La pire injure que l’on puisse faire aux philosophes, c’est de leur dire qu’ils ne nous dérangent pas, qu’ils ne déclenchent pas l’alarme. De toute manière, ils ne déclencheraient pas non plus l’alarme à l’œil. (N’étant pas philosophe, je ne me prends pas au sérieux).
    On a perdu le sens de la vie, ça me fait penser à cette histoire où des badauds sont attroupés. Un passant demande ce qui se passe et s’entend répondre : « je ne sais pas, le dernier qui le savait est parti depuis un quart d’heure ».
    Ah ! Les démocrates ne lisent plus Démocrite et les hypocrites ont renié le serment d’Hippocrate. La nostalgie n’est plus ce qu’elle était, comme disait Simone.
    Plus de réflexion philosophique égale plus de réflexion tout court. Le confort ramollit le corps et l’esprit. L’imposture philosophique est à la mesure de l’imposture de la spéculation financière : la capacité d’engranger des idées ou du fric procède d’une même tendance à gagner le dessus du panier.
    Ote-toi de mon soleil ou de mon miroir aux alouettes télévisuel, philosophe nouveau !
    Qui prétend aimer la sagesse dans un monde de fous sans se mettre en danger, ne peut être qu’un imposteur, car ceux qui ont intérêt à ce que le monde ne soit pas sage du tout ne voient pas d’un bon œil la réhabilitation de la philosophie.
    Moralité : les philosophes ne sont pas virulents, on peut les laisser parler, écrire, se réjouir d’être vus à la télé et de vendre leurs livres, restons dans le « new age ».
    L’amour de la sagesse et notre vie aujourd’hui ! Pressons-nous d’en rire de peur d’être obligés d’en pleurer. Mais on a beau marcher, on n’est pas dupes.
    On est au spectacle, voilà tout ! La réalité va bien un jour nous rattraper et les vrais philosophes pourront être entendus.
    Comme il est difficile d’être réaliste ! Comme il est difficile d’aimer ! Comme il est difficile d’entretenir la démocratie et la paix !
    A.C



  • poetiste poetiste 9 juin 2010 11:56

    Désinformation et capitalisme.

    Des mots et des maux ; les médias vivent de ça, en font leur ordinaire. Ils sont censés nous informer car nous sommes de plus en plus avides de savoir ce qui se passe ailleurs. Leur diffusion unilatérale fait de nous des consommateurs absolus.
    Bien peu soucieux de leurs intérêts les médias qui n’iraient pas dans le sens de ce que demande le peuple : du sensationnel, des jeux, des distractions, toujours tirant vers le bas et c’est bien là que le bât blesse.
    La culture ne paye plus bien dans le jardin de loisirs de la douce France, pays d’une gastronomie fine où les nourritures spirituelles ne sont plus à l’honneur que chez une rare élite. Les programmes sont à varier.
    Si la démocratie consiste à tenir compte de l’avis de la majorité, ce n’est pas une raison pour entendre de cette majorité les plus viles tendances et de tirer avantage à les satisfaire. Les médias peuvent-ils être autrement que démagogiques ?
    Dans une France plutôt déprimée, la plupart des médias nous orientent à la surface des choses, là où la foire aux vanités bat son plein : un poison en guise de remède.
    A qui profite, globalement, l’art de distraire ? C’est à chaque consommateur de se poser la question et de prendre conscience de la valeur du temps qu’on lui fait perdre à des futilités.
    Animateurs télé, radio, vivent en parfaite symbiose avec les politiques : on se reconnaît là où l’on gagne plusieurs fois le smic. Passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné. La collusion n’est plus à démontrer, elle est à démonter.
    Ce qui fait que dans l’imaginaire des petits esprits, passer à la télé est une sorte de consécration : on entre dans l’image, le vedettariat, la vanité qui tient lieu de valeur en un monde en représentation.
    Il y a certes à la base de tous les dysfonctionnements de notre société une exploitation de l’homme par l’homme et dans cette guerre là, il ne convient pas à ceux qui en profitent que les exploités en sachent les mécanismes. Désinformation et exploitation vont de pair.
    C’est dire la responsabilité de ce qu’on appelle l’information dans le pourrissement démocratique.
    On pourrait penser que l’ordinateur est arrivé à temps pour contrer les médias habituels mais reste à savoir si le quidam, habituellement consommateur d’informations plus ou moins déformantes est capable de ne pas imposer un point de vue subjectif sur des forums.
    Il va sans dire que la tentation est trop forte pour ne pas y céder et on trouve parfois sur ces forums les propositions les plus surréalistes qui soient ? Chacun y va de sa croyance, de ses bribes de connaissances, de ses préjugés, de ses sentiments incontrôlés.
    Cependant, il reste un espace de liberté sur ces forums ou sur différents sites mais la difficulté est d’en discerner la pertinence et la véracité dans le nombre.
    Si la démocratie est une affaire de choix, ce n’est pas le choix de la sauce à laquelle nous serons mangés aux prochaines élections mais le choix de ce que nous mangerons de nourritures terrestres et spirituelles.
    Jamais nous n’avons eu la possibilité d’une telle vue d’ensemble de la planète en ce qui concerne les agissements des hommes. Nous savons que des banquiers spéculateurs partent avec la caisse des salaires des braves gens. Nous savons que les jeux d’argent télé sont le fait de marchands de rêve au même titre qu’une drogue.
    Dans notre démocratie, une mauvaise fée vient mettre un soporifique dans nos verres. Il est grand temps de chasser cette sorcière, de reprendre concrètement des responsabilités citoyennes. Il faut cesser d’admirer ceux qui gagnent beaucoup plus que nous ; il est temps de leur demander des comptes.
    A.C



  • poetiste poetiste 7 juin 2010 08:26

    Au point où nous en sommes.

    Quand les petits jouent à la guéguerre et s’imaginent qu’ils jouent dans la cour des grands, ça donne des messages surréalistes. Si certains émetteurs de ces messages se prennent au sérieux, dans ce cas, c’est plus grave qu’il n’y paraît. S’ils pensent avoir les clés de la stratégie au Moyen Orient, ça frise le délire. S’ils parlent de Dieu pour ajouter de l’irrationnel à leurs émotions, c’est la totale. Et s’ils se mettent à « moinsser » hystériquement, alors là, on se dit qu’il y a de l’ambiance, c’est rigolo ; il faut laisser les petits jouer dans leur carré.

    Cela dit : l’article est sérieux et bon et on apprend quelque chose ; il est documenté. Merci à son auteur.

    A.C

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