Je crains que votre acharnement à vouloir défendre coûte que coûte le cas ce professeur ne soit peine perdue. Tout est contre lui :
Tout d’abord vos jurisprudences qui bénéficiaient d’un flou juridique sur la question ont beau être centenaires, elles n’ont plus aucune valeur depuis que la France a signé la Charte des droits de l’enfant interdisant tout châtiments corporel (la France a même cosigné en 1995 une Réclamation collective n° 18/2003 par l’Organisation mondiale contre la Torture (OMCT) contre l’Irlande qui était le dernier pays à ne pas l’avoir interdit).
Des circulaires ( la n° 91-124 du 6 juin 1991 pour les maternelles et écoles primaires, je n’ai pas celle pour les collèges et lycées mais je ne doute pas que vous la connaissez) ont été envoyées aux établissements pour faire modifier les règlements intérieurs (voila sans doute pourquoi rectorat et syndicats sont un peu gêné aux entournures).
Le Procureur de la république est formel pour dire que dans le cas présent l’élève n’est pas coupable mais clairement victime. Encore une fois pour les sourds : "Le procureur de la République justifie la conduite des poursuites et parle de « scène de violence parce que la gifle s’inscrit dans un enchaînement. Nous ne sommes pas dans le cas de rébellion d’un adolescent. L’élève de 11 ans s’est retrouvé face à un professeur de stature imposante. »
Alors si vous croyez que quelques protestations et une pétition corporatiste vont suffire à changer les choses, grand bien vous fasse. En ce qui me concerne, le sujet est épuisé, aussi je vous laisse poursuivre entre « collègues ».
En tout cas merci pour cet article qui a du en faire découvrir beaucoup sur ce milieu à plus d’un(e). Bravo !
PS : Ce n’est pas après vous Paul que j’en ais, après tout votre article ne fait que chercher à trouver des moyens juridiques d’aider votre collègue, mais à tous ces soit disant défenseurs du prof prêt à accuser tout le monde (élève, père, directrice, rectorat, syndicats, société et je ne sais quoi d’autre) plutôt que de reconnaitre que leur collègue avait tort.
Revendiqueriez-vous le rôle de correcteur orthographique d’Agoravox ? Cherchez-vous un petit boulot ? L’orthographe étant la science des imbéciles (A. Einstein) et au vu du niveau de vos interventions, je trouve que ce rôle vous irait à merveille. Au lieu de traquer les « fôtes d’ortograf » de vos contradicteurs, essayez donc plutôt de leur répondre sur le fond, on ne vous en demande pas plus.
A l’occasion, si par miracle quelque chose d’intéressant vous venait à l’esprit, n’hésitez pas à nous en informer !
Merci de vos contributions indispensables à ce débat.
Bien que ce ne soit pas le sujet, je ne peux vous laisser profiter de cet article pour nous faire votre propagande islamiste.
L’embargo n’est qu’une mesure de représailles contre les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza qui durent depuis que les Israéliens ont restitué ces terres, en principe contre la paix dans cette région (voila peut être pourquoi les restitutions de territoires ont été stoppés et pourquoi la population israélienne est aujourd’hui opposée à toute restitution tant qu’ils n’auront pas en face des dirigeants sérieux et respectueux de leur engagements).
Ne vous en déplaise, les israéliens n’ont volé de terre à personne. Les israéliens de première génération sont chez eux puisqu’eux même palestiniens. Israël est un état issus du partage de la Palestine entre juifs et arabes légalisé par l’ONU (alors mandataire de la région) et la majorité des pays alors signataires. Quant aux suivants, la politique de natalité et d’immigration d’un état souverain ne regarde personne !
Les territoires occupés ne l’ont été que suite au trois guerre déclenchées par des coalitions de pays arabes : guerre de 1948 (Libanais, Syriens, Irakiens, Jordaniens et Palestiniens), guerre des six jours (Egyptiens, Jordaniens, Syriens, Irakiens, Libanais et Palestiniens) et guerre de kippour(Egyptiens, Syriens, Jordaniens et Palestiniens aidés des Saoudiens, Koweitiens, Pakistanais, Marocains, Algériens, Libyens et Soudanais). Ces territoires ont été pris à des pays hostiles dont le seul objectif était de détruire Israël et jeter les juifs à la mer (comme ils le déclairait eux-mêmes). Ces territoires ont été transformés en zones tampon de sécurité pour éviter que ces guerres de lâches (c’est le moins que l’on puisse dire) puissent se renouveler.
Ce sont les islamistes qui chassent les habitants de chez eux, les convertissent de force, violent les femmes et les fillettes et massacrent ceux qui ne veulent pas se soumettre. Mais de ceux là on ne vous entendra jamais parler ! Islamistes, dont font partie vos amis du Hamas dont le puissant programme politique se limité à fonder un état islamique sur l’ensemble de la Palestine et restaurer la charia. Ils ne précisent pas ce qu’ils envisagent pour les israéliens.
Ah mauvaise foi quand tu nous tiens ! (rappelez moi votre profession déjà ?)
Mais qu’on nous dise : Où donc ce "prof" a-t’il apprit qu’on demandait à un enfant de ranger son pupitre en le renversant d’un revers de main ? Et où donc a-t-il appris qu’il avait le droit de plaquer nos enfants au mur parce qu’ils lui demandent pourquoi il fait ça ?
Après ça, mais cela devient une simple suite logique et anecdotique, les enfants répètent ce qu’ils voient à l’école : quand on veut se faire obéir on bouscule, si la personne en face la ramène tu la plaques au mur et s’il a le culot de se défendre sur lui balance ton poing dans la g... ensuite tu le traines par son pull pour lui demander de s’excuser. C’est ça que vous apprenez à nos enfants dans vos écoles ? Bravo !
Où les enfants apprennent ils à devenir des petits caïds à qui on obéit sans poser de question, ce que ce prof éméché vient de confirmer face à toute la société.
Il s’est passé quelque chose de grave, un enfants de 11 ans s’est fait agressé physiquement par un prof qui reconnaît lui même avoir un « tempérament autoritaire », être « un peu maniaque » et avoir un « "très léger" problème d’alcool » (rien que ça).
Oui, l’élève n’avait pas à traiter son prof de connard, mais quand il l’a fait il était quand même plaqué au mur par un gaillard de 49 ans. Il s’en est excusé et sera puni pour cela. Mais ce qu’à fait le prof est bien plus grave et parfaitement inacceptable, ce que confirme le rectorat : « On ne peut pas accepter qu’un professeur gifle un enfant quelles que soient les circonstances » (d’autant que les violences psychologiques et physiques ne s’arrêtent pas à la gifle). Il a donc commit une faute extrêmement grave car venant d’une personne ayant autorité sur un enfant mineur. Et si la justice a accepté la plainte pour "violences aggravées sur mineur", c’est qu’elle l’a jugée recevable, n’en déplaise aux « collègues ».
Le plus inquiétant dans cette affaire, c’est que le cas de ce prof violent est loin d’être isolé : « La Fédération des autonomes de solidarité, qui assure les personnels de l’Education, a recensé, pour 2006-2007, 57 dossiers de profs accusés d’avoir frappé des élèves (…) ». Il ne s’agit là que des personnes ayant décidé de porter plainte, je ne vous parle même pas de tous ces cas enterré « en interne ».
Ce qui me gène le plus dans toute cette histoire, c’est de ne voir défiler ici quasiment que des profs ou ex profs qui viennent manifester leur soutien corporatiste à leur « malheureux collègue » qui va être poursuivi en justice pour ce qu’il a fait. Personne ne semble préoccupé de savoir ce que pouvait être l’impact psychologique de ce genre de violence sur cet enfant de 11 ans et sur ses camarades (l’article de La Croix semble dire que deux fillettes auraient été choquées). Seule préoccupation de nos camarades adeptes de la « gifle », « coup de pied au derrière » et autres méthodes éducatives d’un autre âge : qui va payer le procès et ne va t’il pas être puni trop sévèrement.
D’ailleurs cette forme de soutien inconditionnel corporatiste montre bien que ces affaires ne peuvent pas être traitées « en interne » et devrait être systématiquement judiciarisées.
Attendons les résultats du procès, mais je crains que les juges ne soient pas aussi complaisants que les responsables d’établissements et ne renvoi ce « droit de correction » d’un autre âge et ces jurisprudences obsolètes au placard à vieilleries. Peut être qu’à l’avenir les profs y réfléchiront à deux fois avant de se comporter en caïds justiciers avec des enfants (qui plus est de 11 ans).