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  • rasmussen rasmussen 7 février 2008 01:22

    @ R2D2

    Ecoutez, je n’avais pas l’intention de vous répondre, mais puisque vous insistez lourdement, je vais vous faire une dernière réponse sur ce sujet. Vous dites : Il est toujours facile de taxer un intervenant de difficultés de lecture ou de compréhension. Je me permets donc de vous retourner le compliment.

    Je vous répondrais que je ne faisais que répondre à votre ... confondant : « Confondre l’Organisation mondiale contre la Torture avec une quelconque Charte des droits de l’enfant est... confondant ».

    Néanmoins vous avez raison, la France n’a pas encore transposé dans son arsenal législatif l’interdiction totale de tous châtiments corporels. A un détail près, contrairement à ce que vous semblez croire, ce qui reste à légiférer c’est l’interdiction de tous châtiments corporels au sein de la famille, et rien d’autre puisqu’en ce qui concerne les écoles, les châtiments corporels y sont déjà strictement interdits par une circulaire ministérielle de 1991, comme le souligne Claude Evin dans ses questions au gouvernement :

    « M. Claude Évin appelle l’attention de M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille sur la question de l’interdiction du châtiment corporel des enfants. La France est signataire de la Convention des droits de l’enfant qui, dans son article 19, préconise l’interdiction de toutes formes de violences, d’atteintes et de brutalités physiques ou mentales à l’encontre des enfants.

    Par ailleurs, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté une recommandation le 24 juin 2004 prescrivant que les États membres interdisent toutes les formes de châtiments corporels sur les enfants. Or, si les châtiments corporels sont aujourd’hui interdits dans le cadre scolaire par une circulaire ministérielle de 1991, force est de constater que ce que l’on qualifie de «  violences éducatives  » dans le cadre familial ne sont pas expressément sanctionnées.

    Il existe certes une infraction de violences volontaires sous le coup de laquelle peuvent, théoriquement, tomber les parents qui appliquent ces méthodes mais qui en réalité est réservée aux faits les plus graves. Il lui demande en conséquence de lui indiquer si, conformément à ses engagements internationaux, la France interdira explicitement, par la loi, les châtiments corporels des enfants au sein de la famille, à l’école et dans tous les autres contextes. »

    Voila peut être pourquoi toutes vos jurisprudences s’arrêtent en 1991, ce barbare « droit de correction » ayant disparu avec la circulaire ministérielle de 1991 qui précise clairement et explicitement à l’article 3.2.2 : « Tout châtiment corporel est strictement interdit ».

    Point final !



  • rasmussen rasmussen 6 février 2008 19:48

    Elle illustre simplement ce que vous racontez, et explique le fait que je termine ma carrière avec un retard d’un échelon par rapport à d’autres collègues qui ont fait preuve de plus de servilité sans doute. Un échelon de fin de carrière ça peut rapporter gros, surtout si l’on espère une retraite de quelques dizaines d’années !

    Votre témoignage est extrêmement révélateur de l’état d’esprit des enseignants. Si je vous suis, vous vous plaignez de terminer votre carrière avec un retard d’un échelon par rapport à d’autres collègues, et vous en concluez qu’ils auraient fait preuve de plus de servilité.

    Etes-vous conscient que dans le monde de l’entreprise deux personnes ayant le même niveau d’étude peuvent très bien finir leur carrière avec des salaires qui varient dans un rapport 10, 100, voire plus ? Mieux une personne sans diplôme peu très bien devenir président d’une grande entreprise alors qu’un bac+4, +5 ou plus peut très finir sa carrière simple exécutant.

    Contrairement aux fonctionnaires dont les salaires sont quasi exclusivement lié à la formation initiale et à l’ancienneté (ce qui n’a aucun sens car si certains profitent de cette ancienneté pour évoluer, d’autres finissent par être complètement dépassés), les salaires du privé sont liés aux efforts fournis et aux résultats obtenus. C’est cette forme d’équité qui permet à l’entreprise de faire évoluer les bons et de laisser végéter (voire de s’en séparer) les mauvais.

    Mais bon, quand on lit le rapport de la commission Pochard on comprend mieux pourquoi certains profs ne veulent pas entendre parler d’évaluation et/ou de progression au mérite. Il est tellement plus confortable d’attendre que les années passent pour voir évoluer ses échelons.

     



  • rasmussen rasmussen 6 février 2008 18:13

    erreur : il faut lire "que ce ne soit"



  • rasmussen rasmussen 6 février 2008 18:05

    Etrange ce qui se passe, ce sont les intervenants les plus bourrins qui sont "plussés" à fond.

    Pourriez vous nous définir ce que vous appelez des "intervenants plus plus bourrins" ? A moins que ce ne sois tout simplement les intervenants qui ne pensent pas comme vous !

    Comme la commission Pochard je m’étonne de ce genre de chiffres : « Quant aux licenciements pour insuffisance professionnelle, solution « drastique mais qui peut s’imposer », ils varient d’une année sur l’autre entre zéro et deux pour toute la France. « Ces chiffres sont regardés comme très en retrait par rapport au nombre de situation à problèmes », analyse la commission  ». Sachant que les enseignants sont plus de 900 000 cela nous fait quand même un extraordinaire taux variant entre 0% et 0,0002% défaut, cela ne vous choque pas ? Je veux bien que les enseignants soient TOUS exemplaires, mais là il y a peut être un léger problème de détection ...

    PS : si j’ai bien compris votre mode de pensée, je dois donc me classer directement parmi « les intervenants les plus bourrins » et donc m’attendre à être « "plussé" à fond ». Personnellement, je vois bien une autre possibilité, mais je ne voudrais pas détruire vos illusions.



  • rasmussen rasmussen 5 février 2008 23:12

    @ 5A3N5D

    Confondre l’Organisation mondiale contre la Torture avec une quelconque Charte des droits de l’enfant est... confondant.

    Ce qui est confondant c’est de constater que vous n’avez manifestement pas lu (ou pas compris) le document que je vous ai mis en lien.

    Pour info, ce document était le compte rendu de 929e réunion du comité des ministres du conseil de l’Europe où l’on traitait le cas d’une réclamation collective à l’initiative du l’Organisation mondiale contre la Torture (OMCT). Ce conseil auquel participaient 38 pays dont la France devait statuer sur le cas de l’Irlande qui se trouve être l’un des deux derniers pays européens à ne pas avoir explicitement interdit toute forme de châtiment corporel.

    Réunion à l’issue de laquelle, la commission a pris note « de l’intention du Ministère de la Santé et de l’Enfance [irlandais] d’entamer des consultations juridiques sur une modification de la réglementation qui rende plus explicite l’interdiction d’infliger des châtiments corporels aux enfants ayant fait l’objet d’une mesure de placement, ainsi que sur la nécessité d’apporter d’éventuels aménagements à la législation de base. » et pris note « de l’intention du gouvernement [irlandais] de poursuivre l’examen de l’introduction d’une interdiction totale des châtiments corporels. »

    Vous noterez que l’existence d’un droit coutumier revendiqué par l’Irlande n’a pas été pris en compte par la commission : "Le Comité relève que les châtiments corporels infligés aux enfants en milieu familial sont autorisés en Irlande de par l’existence en droit coutumier d’un moyen de défense invoquant une « punition raisonnable ». Bien que le droit pénal protège les enfants contre les actes très graves de violence dont ils pourraient faire l’objet dans leur foyer, il n’en demeure pas moins que certaines formes de violence sont admises. Il dit par conséquent que la situation constitue une violation de l’article 17 de la Charte révisée."

    Mais lisez donc le document, tout y est écrit noir sur blanc ...

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