« Il me semble que ce père-gendarme n’est pas venu menacé le professeur de représailles. Le père est venu, s’informer des circonstances de cette gifle. »
Ce père (finalement qu’il soit gendarme ou pas n’a que peu d’importance) est venu sur convocation du principal qui a donc jugé l’affaire suffisament importante pour cela :
« A la récréation de 10H00, deux élèves sont allés trouver l’infirmière qui a alerté la conseillère principale d’éducation. Le professeur n’avait rien signalé, selon le rectorat.
Le père du mineur, gendarme, est ensuite arrivé en uniforme au collège, sur convocation du principal. Il a demandé des explications au professeur - qui a reconnu s’être emporté - avant de déposer plainte. »
Arrêtez de noyer le poisson avec vos histoires de trouffion et d’officier. D’autant que vous racontez mal les histoires, vous oubliez les parties qui ne vous arrangent pas.
Quant à ceux qui croient encore que claques et fessées font partie de l’ "arsenal éducatif" des jeunes de 11 ans (et moi qui croyais que cela se finissait à 2 ou 3 ans), je me demande à quoi ils vont en être réduits quand les mêmes gamins auront 15 ou 16 ans et mesurerons 30 cm de plus qu’eux. Qu’ils ne s’étonnent pas si ces mêmes jeunes ne leur accordent aucun respect.
« J’ignorais qu’on pouvait etre alccoolique avec un verre de vin à table. Car bien que les fait ce soit déroulé le matin , la prise de sang a été faite quand ? »
« Interpellé chez lui lundi après-midi et placé en garde à vue, l’enseignant a subi un test d’alcoolémie qui a révélé "un taux de 0,30 gramme par litre de sang", selon le parquet d’Avesnes-sur-Helpe, en précisant qu’il n’était pas possible de savoir s’il avait déjà bu au moment de l’altercation.
L’homme affirme avoir bu "quelques verres" chez lui entre son départ du collège vers 11h40 et son interpellation. Mis en arrêt maladie jusqu’au 9 mars, il reconnaît un "très léger" problème d’alcool, mais jure n’avoir bu qu’un jus d’orange ce matin-là.
Le rectorat devra se prononcer sur une sanction éventuelle (suspension, blâme ou avertissement). »
Soit, imaginons maintenant que votre supérieur (ou autre) vienne dans votre bureau pour vous "ordonner" de ranger la "table du fond" en renversant le dessus de votre bureau d’un revers de main. Lui demandant alors des explications, il vous plaque contre la "porte du fond". Vous faîte quoi là ? et quelles seront alors les règles n°1 et 2 ?
« Je voulais juste réagir au dernier article remettant en cause le droit de correction des enseignants ;. Parfaitement tant que les parents ne remplissent pas leur DEVOIR D’EDUCATION, il apparaît légitime de défendre le DROIT DE CORRECTION des enseignants. »
Très bien, et qui décide si les parents remplissent ou pas « leur DEVOIR D’EDUCATION » ? Vous peut être, mais pour qui vous prenez vous ? Et si les parents trouvent que les enseignants ne remplissent pas « leur DEVOIR D’EDUCATION » peuvent-ils également revendiquer un quelconque « DROIT DE CORRECTION »
Et à part votre soutien inconditionnel (corporatiste peur être) à ce prof, qu’est ce qui vous permet de dire que les parents ne remplissent pas leur « DEVOIR D’EDUCATION » ou même que c’est cet élève de 11 ans qui a tord ?
« C’est le père de l’enfant, un gendarme, qui a porté plainte après l’incident au cours duquel le professeur de technologie, âgé de 49 ans, aurait poussé par terre les affaires de l’élève âgé de 11 ans après lui avoir demandé de ranger une table en désordre au fond de la classe. Le garçon lui aurait demandé une explication et le professeur l’aurait poussé contre la porte du fond. L’enfant, le regardant dans les yeux, lui aurait alors soufflé « connard ». L’enseignant qui s’est mis en arrêt maladie, a expliqué avoir perdu son sang-froid. « En 30 ans de carrière, on ne m’avait jamais parlé comme ça. Mon sang n’a fait qu’un tour » a-t-il expliqué. »
Il faut que les parents de ce prof de 49 ans aient bien remplis leur DEVOIR D’EDUCATION pour qu’il en soit réduit à renverser les affaires d’un élève d’un revers de main et à le pousser violement contre la porte du fond juste parce qu’il avait « osé » demander des explications. On serait en droit de se demander qui est le plus posé des deux du prof ou de l’élève.
« Son collègue Jacques Naert, qui faisait cours au même moment dans la salle à côté, a raconté jeudi à l’AFP avoir été appelé par le professeur juste après l’incident. "Il est venu me chercher, j’ai vu un élève qui pleurait sur le côté, et il m’a dit avoir donné une gifle. Il était bien marqué tout de même", a-t-il confié en parlant du professeur.
A la récréation de 10H00, deux élèves sont allés trouver l’infirmière qui a alerté la conseillère principale d’éducation. Le professeur n’avait rien signalé, selon le rectorat. »