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samosatensis

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  • samosatensis 26 décembre 2009 16:45

    M. Mourey, la confusion grandit de votre côté et la somme de vos ignorance et de vos erreurs éclate de plus en plus.
    Je réponds à vos questions et vos mensonges.
    * Mon interprétation des textes, que vous réclamez à corps et à cris. Je n’ai guère besoin de la préciser, c’est celle de tous les historiens et archéologues.
    1) Strabon dans le passage que vous massacrez ne parle pas d’une rivière de Bourgogne, vous êtes seul à le croire, il recopie et adapte poseïdonios et commet des erreurs importantes, on vous l’a déjà montré
    2) César. On ne peut tirer de César des indications géographique suffisamment précises pour situer à tel ou tel endroit une bataille. Ce qui fait la différence pour s’assurer de la localisation ce sont des trouvailles sur place : épigraphie (comme à alésia), continuité de la toponymie (comme à Gergovie), militaria (artefacts militaires romains) comme à alésia, gergovie, uxellodunum. Au Beuvray on a un immense oppidum gaulois typique de la fin de l’âge du fer, avec des signes éclatant de romanisation précoce et des objets typiquement éduens, on a une continuité toponymique et fonctionnelle (foire). C’est clairement la capitale éduenne. C’est de la localisation offerte par l’archéologie qu’il faut partir pour situer une ville, pas des indications vague d’un texte latin qui ne vise pas à être un journal de marche. La guerre des Gaules est un ouvrage politique. Chercheriez vous à reconstruire la géographie de l’irak avec les discours de G. Bush ?
    Sur vos question :
    1) vous dites « Sur la chronologie de l’histoire de l’art... ce n’est pas le sujet de l’article et ce n’est pas honnête de dévier le débat vers cet autre débat » si c’est complétement le sujet, toutes vos élucubrations n’impressionnent les gens que parce qu’ils ne voient pas nécessairement la grosse difficultés : vous vous contrefoutez de tout ce que l’on sait, des datations certaines connues depuis des décennies, et du b.a.ba de l’histoire de l’art, qui est quand même de savoir un peu comment dater un bâtiment selon son style et sa technique, c’est un savoir établis, vous le remettez en cause sans jamais donner une justification réelle. Et on ne devrait pas vous le rappeler, c’est vous qui n’êtes pas honnête.
    « je m’appuie pour cela sur des sources écrites explicites incontournables » ah bon ? laquelle ? votre seule source écrite c’est une falsification du texte de césar sur la muraille de bourges où vous inventez la présence de mortier à la chaux alors que jamais le latin ne dit cela, on vous l’a montré, re-montré, à nouveau démontré, et vous osez parler encore de ttexte explicite ?
    Je vais donc explicitement indiquer :
    COMMENT LES GAULOIS FAISAIENT LEURS MURAILLES URBAINES ?
    Et bien cela dépend. Que les lecteurs apprennent ici ce que M. Mourey ne dit pas, ne sait pas. On connaît de nombreuses murailles gauloises, à des villes, des oppidas (petites ou grande agglomérations) à des villages, à des fermes.
    - on peut avoir des murailles de terres avec un fossé
    - on peut avoir des murs maçonnés avec mortier à la chaux. C’est assez typique des « villes » gauloises du midi de la france comme Entremont, Nages, et bien sûr Saint Blaise où la muraille imite les plus belles productions grecques. On a même le cas chez lmes arvernes (http://racf.revues.org/index234.html) bref M. Mourey ignore l’état réel de l’archéologie et caricature la position des archéologues : quand les archéologues trouvent un mur monumental ils le disent, donc quand ils disent que c’est autre chose, on peut aussi le croire. Il n’y a que M. Mourey pour refuser la diversité des situations.
    - on peut avoir des murs typiques que l’on appelle murus gallicus, c’est celui que César décrit à Bourges et qui entoure le Beuvray. C’est un ouvrage qui associe terre, pierre et bois. D’immense poutres sont entrecroisées et attachées par d’énormes clous, la quantité de fer nécessaire est considérable, comme celle de bois, les pierres servent de parement et sont juxtaposées (comme le dit le coagmento de césar) et la terre rempli le tout. Il suffit d’aller voir la reconstitution du Beuvray pour voir la monumentalité de ce type de muraille, sa hauteur, sa solidité : c’est queque chose d’assez insensible à un bélier. Bref quand M. Mourey dit « Je dis que si César a dressé des tours devant Avaricum, c’est que les murailles gauloises faisaient bien plus de quatre mètres de haut et que je vois mal une Bibracte au mont Beuvray dont la hauteur des remparts ne feraient pas davantage, ce qui suppose une construction beaucoup plus solide que des pierres assemblées. » il délire et refuse de voir ce qu’est vraiment un murus gallicus. Je précise qu’un murus gallicus laisse une trace archéologique très nette, très lisible (à cause du négatif des poutres et des clous que l’on retrouve), il est impossible de le confondre avec autre chose. Donc quand les archéologues en trouvent un, là encore il faut les croire. La quantité de matières mobilisée pour ces constructions suppose que ces murs sont réellements des choses qui comptent pour ceux qui les édifient, ce n’est pas de l’urgence. Je précise que la description de césar chez les bituriges est bien corroborée par la forte présence de murus gallicus sur le territoire de ce peuple (http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=2023029)
    * Alors pourquoi parfois en pierre et parfois en terre et bois ?
    Ce n’est pas avant tout un problème technique, c’est aussi un choix culturel et stylistique. La muraille d’un oppida celtique doit remplir en effet des fonctions militaires mais aussi ostentatoires et symboliques, rituelles mêmes (voir ici un article qui montre clairement ce qu’est réellement, loin des délires et des caricatures ici étalées, l’archéologie et la réflexion sur les murailles gauloise(http://racf.revues.org/index515.html et l’illustration encore une fois pour les lecteurs de tout ce que M. Mourey ignore et cache). Donc affirmer qu’à Bibracte et bourges on a un murus gallicus terre et bois ce n’est pas amoindrir le mérite des gaulois ni les placer du côté primitifs ou vaincus, au contraire c’est relever leur particularité culturelle, rendre compte des faits en reconnaissant réellement la diversité des civilisations antiques. C’est M. Mourey qui est incapable de se séparer de schémas ineptes sur la constructions en pierre.
    3)« à savoir que les débris d’amphores mis au jour vont beaucoup plus dans le sens de ma thèse que dans le sens d’une Bibracte au mont Beuvray » Mensonge, j’ai précisément montré le contraire, les amphores renvoient au commerce et à l’aristocratie des grands peuples gaulois, des textes explicites et incontournables pour reprendre ses mots le disent mais aussi l’analyse physique et épigraphique des amphores. M. Mourey, répéter des inepties ne les rends pas plus crédibles. Et dire « Que ces amphores viennent de Rome ou de Gergovie, peu me chaut » montre bien que ce sont les faits que vous voulez ignorer : de leur provenance dépend évidemment leur fonction et l’histoire de leur déplacement. M. Mourey bluffe, pour le prendre au sérieux il faudrait déjà qu’il nous fasse un compte rendu détaillé et une réfutation pièce par pièce de F. Olmer, Les amphores de Bibracte : Tome 2, Le commerce du vin chez les Eduens d’après les timbres d’amphores ; Les curieux iront écouter cela(http://www.inrap.fr/via_podcast/p-1560-La-circulation-du-vin-romain-en-Gaule.htm) ou pourront télécharger un exemple des travaux qui montrent ces échanges (ici en pays carnutes, par M. Poux : www.luern.fr/habi/1998_Poux%20et%20Selles.pdf).

    4) «  l’archéologue Henri Parriat évoque avec beaucoup de force les murailles cyclopéennes du site qui ne sont pas sans rappeler les grandes enceintes fortifiées de l’âge du fer. Et j’invite Samosatensis à se rendre au musée Denon où il pourra y admirer une statuette typiquement phénicienne, selon moi, découverte sur le site et autres trouvailles archéologiques mises au jour au Portus ou dans les environs » Phénicienne selon vous ? Mais vous n’êtes pas capable de différencier une église romane du XIe siècle d’un villa romaine du IVème et vous voulez identifier du phénicien, mais qui va vous prendre au sérieux. C’est ridicule ! La citation d’Henri Parriat que vous sortez de son contexte ne prouve rien, et c’est assez malhonnête de faire croire qu’une comparaison un peu lyrique permettrait de remettre en question toute les connaissances qu’approuvait au demeurant Parriat (1910-1976) pour qui le Beuvray était évidemment Bibracte. Encore une fois vous ne lisez pas ce que vous citez ou vous êtes malhonnête.
    à suivre





  • samosatensis 21 décembre 2009 22:50

    @Asinus

    Monsieur Mourey ment en toute conscience sur le sens de mot latin qui sont à la base de tout ce qu’il dit. Ce n’est pas une question de vainqueur et de vaincu (Quant au cliché sur l’histoire écrite sur les vainqueurs, merci de jeter un coup d’oeil à ce qu’en a dit R. Kosseleck), c’est une question de morale, d’honnêteté intellectuelle et je ne vois pas bien ce que la bienpensance vient faire là-dedans ni mes ancêtres ni les votres, ce sont de bien pauvres arguments. Je ne prétends pas apporter une vérité révélée par des doctes, juste signaler ici un escroc. 
    L’histoire n’est pas une science exacte, mais cela n’autorise pas à dire n’importe quoi et à soutenir des contre-vérités de manière aussi prétentieuse que M. Mourey : on ne peut pas tout savoir mais il y a des choses que l’on sait avec certitude (ce qu’est un murus gallicus par exemple), c’est contre ces choses là que va M. Mourey. Et dans ce domaine là il n’y a pas plus de démocratie que pour le résultat de 2+2. Quand aux descriptions de combat de monsieur Mourey ne vous laissez pas abuser, elles peuvent vous sembler parlante, elles ne le sont pas, il ignore un nombre considérable de chose sur les armées antiques et porte un regard anachronique pensant que toutes les guerres ont ressemblé aux siennes. Invoquer des détails que vous sentez montre la faiblesse de votre raisonnement : on peut accumuler des détails vrais sur un ensemble faux, et ce qui vous semble vrai est ce qui vous est familier, mais croyez vous que vous vous seriez senti en terrain familier si on vous avez transporté là-bas il y a deux mille ans ? Réfléchir à l’histoire c’est d’abord faire acte de modestie face au passé, reconnaître qu’il est différent de nos représentations spontanées, de nos intuitions, c’est un effort mental. M. Mourey est incapable de le faire et bien sûr joue au contraire de cette familiarité, c’est en cela qu’il abuse ses lecteurs.
     Contrairement à ce que vous semblez penser, le rappel de l’importance du critère de vérité est un appel à l’humilité. Pour ce qui est des opérations militaires si vous lisez les historiens et scientifiques réels sur la guerre des gaules ils seront bien plus prudents, modestes que M. Mourey et diront souvent « on ne sait pas », M. Mourey en revanche sait tout jusqu’au mètre près, au timing exact au paysage, mais est incapable de justifier ses points de départ comme ici la traduction scandaleusement fausse de castris.


  • samosatensis 21 décembre 2009 22:37

    Non M. Mourey, le débat n’est pas ouvert. Il n’y a pas de débat. Il y a d’un côté les faits admis par tous et de l’autres vos obsessions qui s’étalent ici et ne reposent sur rien n’ont ni méthodologie ni sérieux. Que vos lecteurs lisent objectivement ce que vous prétendez être un article : vous n’apportez rien sur César car tout dans votre texte est préconçu, vous ne cherchez pas à établir la vérité historique vous faites du roman à partir de rêves que vous avez fixé auparavant, comme d’imaginer que Bibracte est au Mont Saint-Vincent.

    Et en plus de cela vous ignorez quasiment tout de ce dont vous prétendez parler, c’est ce que montre cette phrase par exemple :
    « pourquoi César est-il à court de blé et pourquoi se rend-il à Bibracte alors que c’est son service d’intendance qui aurait dû ou devrait lui amener le blé éduen ? »
    Visiblement vous ne connaissez rien aux procédures de ravitaillement dans l’armée romaine et vous vous contentez de croire qu’on a de toute éternité fait la guerre comme il y a 30 ans quand vous êtiez d’active. L’armée romaine n’a pas de « service d’intendance », c’est un anachronisme. Cela n’empêche pas que le ravitaillement était organisé, pensé, structuré. Mais pour y réfléchir il faut se documenter, lire, travailler, bref faire un travail sérieux. Les éduens doivent fournir du blé en raison du traité qui les lie à Rome, c’est dans les oppida qu’on stocke ce blé (voir plus tard césar à Besançon) et Bibracte est bien décrit comme un oppidum riche en fourniture. Il y a sur tout cela un très bon passage dans le livre de Peyre et Goudineau, où précisément on peut voir qu’au Beuvray on a peut-être la trace d’un de ces bâtiments de stockage. Mais comme votre délire et votre obsession vous empêche de saisir la valeur de leur travail et la réalité des faits, vous ignorez. Au moins là vous ne mentez pas comme vous le faites sur le sens latin de coagmento. Mais évidemment le reconnaître vous forcerait à avouer que toutes vos idées sur le mont-saint-vincent sont du vent car il n’y a rien de gaulois là-bas dans ce que vous présentez comme une ville gauloise en pierre cimentée.
    Je passe sur vos délire sur les helvètes qui voudraient aller se battre contre arioviste : au nom de quoi réfutez vous l’idée qu’ils devaient aller s’installer en saintonge, que c’était leur but et leur désir ? L’installation des bituriges vivisques au sud de la saintonge au lendemain de la guerre des gaules montre bien que le projet d’installation de peuple dans cette région était réel. Mais sans doute ignorez-vous aussi cela.
    Non… le débat n’est pas ouvert sur ces questions. Le seul débat ouvert ici l’est en direction de vos lecteurs et des rédacteurs d’agoravox, jusqu’à quand vont-ils tolérer cette pitrerie, vos mensonges, vos prétentions, vos rodomontades, qu’en bref vous les prenez pour des gogos ?


  • samosatensis 20 décembre 2009 22:49

    « Je précise »pro castris« expression qu’il faut traduire non pas par »devant les camps« mais devant le castrum/forteresse de la ville de Noyers. »

    et allons donc ! Un truc comme cela il faudrait commencer à le prouver :combien de fois césar utilise-t-il castrum pour une ville gauloise ? Avez-vous fait une étude lexicale ? surtout quand juste avant césar dit que Vercingétorix s’est établi dans trois camps (trinis castris). À partir de là quelle valeur accorder à votre reconstitution : rien, zéro, du vent. Vous partez de prémisses fausses, délirantes uniquement choisies pour coller à vos préjugés et à vos fantasmes. Combien de vos thuriféraires ici sont allés voir le texte de césar pour suivre votre article avant de dire « très bien », « bon article » ? C’est à mourir de rire ! Comment bâtir quelque chose de bon sur un aussi gros contresens fait en toute connaissance de cause ? 


  • samosatensis 20 décembre 2009 22:34

    Exemple, un parmi tant, des mensonges et délire :

    « Il est bien évident que le mariage de l’éduen Dumnorix avec la fille du chef helvète Orgétorix avait scellé une alliance entre les deux peuples »
    et bien non c’est tout sauf évident. Dumnorix ne représente pas le peuple des éduens, ce mariage ne peut pas sceller une alliance entre deux peuples. Il suffit de lire la guerre des gaules pour voir les divisions politiques des éduens qui oppose dumnorix à son frère diviciac qui lui a réellement représenté les éduens en 61. Dumnorix est dans une position politique particulière à la fois puissant, mais aussi marginalisé, César le décrit comme un chef populares. Par son mariage Dumnorix scelle une alliance qui ne concerne que lui et ses fidèles. C’est une erreur d’y lire une alliance entre deux peuples, c’est malhonnête de faire croire au lecteur qui ne connaît pas l’histoire ni le texte de césar que cela est évident. C’est cela Monsieur Mourey, prétendre évident ce qui n’est que délire, spéculation, mensonge. Cela peut certes épater un moment le profane, mais qui s’y trompe pour peu qu’il travaille un peu la question. Refaites la même démarche pour chaque phrase et vous aurez une idée de la fiabilité de la prose de M. Mourey. Autant dire qu’il ne travaille pas à la crédibilité d’Agoravox, et que c’est un peu insultant pour ses lecteurs qu’il prend visiblement pour des gogo permanents.
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