Tout le monde n’a pas la même capacité à évaluer les finesses du marché ou même un "simple" contrat d’emprunt (dans la pratique, rien que sur ce domaine, les pièges sont nombreux).
On peut voir une banque comme un prestataire de services qui a une obligation de conseil. Les banques ne sont pas toujours claires sur les conditions d’un prêt. La crise des subprime est le résultat d’une tromperie à grande échelle et il est trop facile de reprocher aux clients de ces formules de ne pas avoir su décrypter le piège.
D’ailleurs ce genre d’abus sur les placements financiers en actions a conduit à imposer aux banques la fameuse directive MIF qui oblige les organismes financiers à s’assurer -entre autres - du niveau de connaisances des clients qui veulent effectuer des placements. Même si le système reste imparfait, il fixe des obligations pour le prestataire. En cas de litige, il sera possible de vérifier si ce prestataire a effectivement fourni toutes les informations nécessaires à l’évaluation de ces propositions.
En revanche, rien de tel n’existe pour les prêts bancaires. Par exemple, il aurait été simple d’imposer pour tout prêt aux banques la constitution d’un dossier personnalisé annexé au dossier de prêt, contenant : les ressources du demandeur, les charges (autres prêts, loyers, évaluation des dépenses globales de fonctionnement, des impôts, etc.). Certains de ces éléments sont demandés oralement, mais pas annexés au dossier avec justificatifs. En cas de problème de paiement, cela permettrait d’évaluer la responsabilité de la banque.
Merci pour cet article bien documenté. Comme vous le montrez, la majeure partie des ménages endettés ont un faible niveau de revenu. On pourrait ajouter que le risque d’accident pour les gens qui ont des revenus plus importants va augmenter en fonction de l’envolée des prix de l’immobilier.
1/ Un journaliste annonce un scoop, autrement dit l’existence de ce fameux SMS.
2/ Ce même journaliste avoue ne pas avoir lu directement le SMS.
3/ Il s’est "fondé sur des témoignages verbaux fiables", la fiabilité étant évaluée par ce même journaliste.
Où est la validité de l’information dans ce contexte ? Elle est seulement attestée par un journaliste que l’on devrait croire sur parole. Car, enfin, que l’information soit vraie ou fausse, personne ne peut la vérifier.
Il me semble qu’on peut remplir des journaux entiers avec ce genre de données... et faire toutes les suppositions que l’on veut selon que l’on considère l’information vraie ou fausse. On obtient un gros buzz sur lequel on ne peut tirer aucune conclusion.