Cette milice privée en
Ukraine, ça ne collait pas, même si elle faisait du bon boulot. Elle captait
trop la lumière médiatique aux dépens de l’armée régulière. Cela créait des
tensions, une concurrence (munitions ?), c’est inévitable.
La place de Prigogine est en
Afrique, pas en Ukraine. J’ai entendu sur radio classique un général français
tenir des propos sensés à ce sujet (cela me rassure quant à notre défense, parce
qu’il y a par ailleurs des généraux de plateaux TV nullissimes, brrrr …).
Poutine a donc décidé de
récupérer une partie des troupes de Prigojine en l’intégrant dans l’armée, de
modifier Wagner dans les grandes longueurs. Ce n’est pas la récompense qu’attendait Prigojine après sa victoire de
Bakhmout et il s’est révolté. Pensait-il aller jusqu’au bout ?
Probablement pas, il a joué la négociation et a sans doute obtenu pas mal de
biscuits. Prigojine confirme aujourd’hui.
Nos maskirovkavistes se sont
plantés, je pense. Vont-ils l’admettre ? Ou partagent-ils avec Prigojine un égo démesuré ?
@Yann Esteveny Ne subsiste qu’avec les articles de propagande que des commentateurs qui sont des trolls, des ricaneurs et des bavards.
Rakoto, vous et moi, on est complets !
Il faut défendre mordicus Rakoto et son privilège des 30 articles par mois à publication automatique, une caution. C’est la voix de son maître, sans elle le site serait interdit (stigmatisation, incitation à la haine ... l’arsenal de la censure est sans limite).
Au final, les auteurs d’article de qualité comme les commentateurs de qualité ont déserté cet espace tant la censure et la promotion de la bêtise sont présentes.
Un coup de déprime ? Pas grave, on s’en remet. Lisez le prochain Rakoto, il a le don de faire rire.
ENFIN un vrai EXPERT en géopolitique internationale qui s’exprime sur ce forum.
Il était temps
Dans le genre Poutine t’es foutu, ta Russie est à
genoux, il y a mieux que Rakoto question
niveau intellectuel : Colissimo (pas celui de laposte, l’autre) dans le Fiagro. Petit résumé :
Il faut lire l’article de JF.Colosimo dans le Figaro du 25
juin : il dit tout de l’état d’esprit occidental à propos de la Russie.
Cet intellectuel de première classe (selon nos normes occidentales),
spécialiste des religions dans les sociétés occidentales et slaves, partisan
d’une Russie occidentalisée et « démocratisée », défenseur de
l’Ukraine dans l’OTAN et l’UE (première tranche d’un monde slave
occidentalisé), se lâche. Il dit tout.
On
comprend mieux, après l’avoir lu, l’état d’esprit des Laure Mandeville et
Isabelle Lasserre, journalistes du quotidien et combattantes en 1ère ligne pour
la liberté en Ukraine et en Russie, version USA/UE.
Le
premier paragraphe de son article est très bon, remarquable. Panorama de
l’histoire russe avec ses luttes pour le pouvoir qui sèment les cadavres,
d’Ivan le Terrible à Lénine. Bien vu, l’intellectuel semble connaître son
sujet.
Il
plaque ensuite ce condensé de 500 ans d’histoire russe sur le couple Poutine/Prigojine. C’est
brillant, séduisant, hollywoodien. Tout y passe, pas un cliché ne manque.
Poutine le kagébiste serait un sérial killer à la tête d’un Etat Potemkine,
menacé par son cuisinier, ce dernier suscitant la sympathie du peuple russe
avec son parler vrai. Le pouvoir en Russie : une bande de mafieux, de
gangsters criminels vieillissants. Que du pourri, en somme.
Le
monde réel a quitté l’article. Que l’on puisse se promener à Moscou sans
crainte, ville relativement propre, alors qu’à Paris la peur et la saleté
s’installent, l’auteur ne le sait pas, ne le voit pas. Conscient d’être dans le
story telling, il mobilise Scorsese et Coppola.
Mais
cela ne suffit pas à Colosimo, il lui faut du lourd, taper plus fort, il faut
psychiatriser non seulement le pouvoir « schizoïde » mais également
le peuple « lobotomisé » dans sa version 2023 (qui refuserait même de
défendre Moscou : les fantasmes WWII et collaboration refont surface chez
notre « intellectuel »), peuple mal désoviétisé dans sa version 91.
Un
peuple idiot dirigé par une bande de gangsters : c’est la Russie de
Colosimo. Dans un contexte de guerre entre puissances nucléaires, il y a lieu
de s’inquiéter de cet état d’esprit, d’un racisme plus qu’évident et assumé.
Bravo « l’intellectuel » qui n’oublie pas sa spécialité
théologiale : le couple Poutine/Prigojine, ce sont les figures de
Satan !
Il
fallait un bouquet, une lueur d’espoir à ce feu d’artifice diabolique :
qui va virer Poutine ? Il y a Narychkine, le presque gentil, Setchine le
businessman qui en a ras le bol de la guerre, Patrouchev et son fils,
slavophiles pas très guerriers mais très ambitieux.
Colosimo
se rassure, tous ou presque en ont marre de cette guerre, sont moins pires que
Poutine. On se demande bien comment Poutine, seul dans sa tour d’ivoire, a pu
déclencher cette guerre. Mais Prigojine lui a indiqué la porte de sortie.
Colossimo ne donne pas de date, juste une lueur d’espoir dans ce monde de
cinglés, la Russie d’aujourd’hui vue par « l’intellectuel
occidental ».
Je
suggère à Colissimo d’écrire un scénario à partir de cet article, et de le
vendre à la Metro-Goldwyn-Mayer.
@stappy Votre réflexion est détaillée en long en large et en couleur dans le Figaro de ce jour. C’est la curée. Poutine ne devrait pas s’en relever, il est cuit.
Il faut lire l’article de JF.Colosimo dans le Figaro du 25
juin : il dit tout de l’état d’esprit occidental à propos de la Russie.
Cet intellectuel de première classe (selon nos normes occidentales),
spécialiste des religions dans les sociétés occidentales et slaves, partisan d’une
Russie occidentalisée et « démocratisée », défenseur de l’Ukraine dans
l’OTAN et l’UE (première tranche d’un monde slave occidentalisé), se lâche. Il dit
tout.
On comprend mieux, après l’avoir lu, l’état d’esprit des
Laure Mandeville et Isabelle Lasserre, journalistes du quotidien et
combattantes en 1ère ligne pour la liberté en Ukraine et en Russie,
version USA/UE.
Le premier paragraphe de son article est très bon,
remarquable. Panorama de l’histoire russe avec ses luttes pour le pouvoir qui
sèment les cadavres, d’Ivan le Terrible à Lénine. Bien vu, l’intellectuel
semble connaître son sujet.
Il plaque ensuite ce condensé de 500 ans d’histoire russe sur
le couple Poutine/Prigojine. C’est brillant,
séduisant, hollywoodien. Tout y passe, pas un cliché ne manque. Poutine le
kagébiste serait un sérial killer à la tête d’un Etat Potemkine, menacé par son
cuisinier, ce dernier suscitant la sympathie du peuple russe avec son parler
vrai. Le pouvoir en Russie : une bande de mafieux, de gangsters criminels
vieillissants. Que du pourri, en somme.
Le monde réel a quitté l’article. Que l’on puisse se
promener à Moscou sans crainte, ville relativement propre, alors qu’à Paris la
peur et la saleté s’installent, l’auteur ne le sait pas, ne le voit pas.
Conscient d’être dans le story telling, il mobilise Scorsese et Coppola.
Mais cela ne suffit pas à Colosimo, il lui faut du
lourd, taper plus fort, il faut psychiatriser non seulement le pouvoir « schizoïde » mais également le peuple « lobotomisé » dans sa version
2023 (qui refuserait même de défendre Moscou : les fantasmes WWII et
collaboration refont surface chez notre « intellectuel »), peuple mal
désoviétisé dans sa version 91.
Un peuple idiot dirigé par une bande de
gangsters : c’est la Russie de Colosimo. Dans un contexte de guerre entre
puissances nucléaires, il y a lieu de s’inquiéter de cet état d’esprit, d’un
racisme plus qu’évident et assumé. Bravo « l’intellectuel » qui
n’oublie pas sa spécialité théologiale : le couple Poutine/Prigojine, ce
sont les figures de Satan !
Il fallait un bouquet, une lueur d’espoir à ce feu d’artifice diabolique : qui va
virer Poutine ? Il y a Narychkine, le presque gentil, Setchine le
businessman qui en a ras le bol de la guerre, Patrouchev et son fils, slavophiles
pas très guerriers mais très ambitieux.
Colosimo se rassure, tous ou presque en ont marre de cette guerre, sont
moins pires que Poutine. On se demande bien comment Poutine, seul dans sa tour d’ivoire,
a pu déclencher cette guerre. Mais Prigojine lui a indiqué la porte de sortie. Colossimo ne donne pas de date, juste une lueur d’espoir dans ce monde de
cinglés, la Russie d’aujourd’hui vue par « l’intellectuel occidental ».
Je suggère à Colissimo d’écrire un scénario à partir de cet
article, et de le vendre à la Metro-Goldwyn-Mayer.