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stradiuvarius

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  • stradiuvarius 7 juin 2007 05:27

    L’héritage de la révolution Française n’est pas à mettre au crédit de celui de l’UE. Et il est fort peu probable que les Britanniques , ainsi que les Néerlandais ou encore les Espagnols se décident demain à couper la tête de leurs souverains pour abonder dans ce sens. « unis dans la diversité , pas dans le n’importe quoi »

    La culture commune n’est pas un acte « romantique » mais consensuel, palpable, historique facilement mesurable ou quantifiable pour celui qui a voyagé hors de ses frontières naturelles, en Turquie par exemple.

    Le nationalisme européen n’existe pas encore puisque prévaut le concept d’état nation sur celui du super état , et que la gestation est finalement récente (50 années depuis la CECA) comparée à l’historiographie millénaire des nations et le sentiment d’appartenance qui l’a accompagné . Il y a donc une marge.

    Revenir à une posture « progressiste » et expansionniste sous les hospices des « droits de l’homme » ou de la « paix » revient inversement à réiterer (volontairement ?) la même bévue historique que le Marxisme Léninisme qui promettait à peu de chose prêt la même panacée idéologique à savoir l’égalité, la paix et la prospérité ....pour tous. La bonne conscience , et les bonnes intentions (en plus) n’affectent en rien le pragmatisme et l’esprit d’analyse qu’on peut mettre aujourd’hui à bâtir un espace cohérent et viable sans forcément s’abâtardir dans la mélasse mondialisante pour le coup mièvre et romantique qui permet la Non pensée, la non réflexion, le nihilisme ,le tout et n’importe quoi y compris l’entrée de la Turquie, demain du Soudan ou du Gabon en son sein pour les mêmes raisons « progressistes » « visionnaires » vidées de tout sens ou toute substance.



  • stradiuvarius 6 juin 2007 22:41

    J’ai relevé une petite inexactitude dans l’argumentaire de l’auteur. A savoir que l’UE n’a pas intégré l’Espagne Franquiste, le Portugal de Salazar ou la Grèce des colonels, mais des pays démocratiques au vrai sens du terme qui s’étaient au préalable débarrassés de leurs (encombrantes) dictatures .... Ce qui signifie que lorsque la Grèce, l’Espagne ou le Portugal ont, en leur temps, adhéré à l’UE, elles n’étaient plus des dictatures, et que par conséquent l’union politique européenne n’a pas joué un rôle de démocratisation de manière inaugurale, mais a certainement permis d’en consolider les bases (économiquement parlant) à posteriori, par un effet d’inertie. Ce qui n’est pas exactement la même chose. Concernant les ex satellites du bloc soviétique, on retrouvera la même erreur. A savoir que l’Ue n’a pas intégré des pays communistes, puisque la fin du dirigisme étatique remonte au début des années 90, mais a, à contrario, permis leur intégration au début des années 2000, alors qu’ils étaient dans un processus de démocratisation et de pluralisme.

    Concernant la Turquie, le problème est autrement plus compliqué, puisqu’il s’agit d’un pays appartenant à l’Asie mineure, partageant des frontières communes avec des pays du moyen orient, pratiquant un Islam bridé (modéré ?!) par la laïcité quand l’Orthodoxie est à peine tolérée, et que le moins qu’on puisse dire est que l’inconscient collectif qui circonscrit, chez les européens dans un premier temps, la représentation qu’ils se font de leur espace, de leur culture et oserait on dire de leur civilisation (sans être insultant pour le reste) ne l’inclus point dedans.

    Le deal entre les 2 partis est in fine de mettre en équilibre la volonté des Turcs de faire parti du « club » pour son développement, avec les bénéfices que l’UE compte bien en tirer, sur du moyen terme, avec la création d’une zone tampon contre les velléités terroristes des fondamentalistes et autres « débiles » de Dieu, pour son approvisionnement en matières énergétiques etc etc ...

    Bref rien qui ne ressemble à une collaboration seine, ni à un rapprochement « culturel » fructueux ou véritablement consentis chez les 2. La défiance de plus en plus marquée chez les Turcs et celle des européens atteste bien du peu d’avenir pour ces négociations ainsi que de l’extraordinaire perte de Temps et d’énergie pour les 2 .



  • stradiuvarius 2 juin 2007 19:32

    Pas un citoyen européen , à moins qu’il n’ait été dans le secret des Dieux ou intéressé directement par les arcanes des institutions européennes influentes, ne savait que la « société civile » aidée en cela par Mr VGE n’élaborait en catimini, depuis 2 ans, un projet de constitution pour l’Europe... Le débat et les passions engendrés par le texte furent à quelques mois de l’échéance, si vous en avez souvenir, âpres et l’on peut décemment constater que l’échange démocratique a joué à plein faisant émerger une nette Opposition au texte : 55 % en France. La démocratie s’est donc librement exprimé, que l’on ait été ou Non favorable à une consultation populaire d’ailleurs. On ne revient pas dessus, on ne peut qu’en constater l’échec et rester pragmatique.

    Finalement, il y a 2 écueils dont la méritocratie Bruxelloise serait bien inspirée d’éviter les pièges.

    Le premier qui est de faire fonctionner correctement ses institutions. Oui Mais pour quoi faire au juste puisque les 2 membres fondateurs, contributeurs nets et piliers de cet alliance, se sont ouvertement prononcés contre un projet politique fédérateur lui préférant le cadre habituel et rassurant (à juste enseigne) de l’Etat nation ? On en revient donc au marché inaugural de 1957. Sarko s’inscrit dans cette logique « à minima » pour la faire fonctionner et en tirer un bénéfice (puisqu’elle éxiste autant en tirer parti) avant qu’elle ne devienne définitivement non grata et indésirable aux yeux de l’opinion. Et son capital est soit dit en passant bien entamé

    Le second est de devenir un géant économique sur la scène internationale aidée en cela par un pouvoir politique fort sans l’assentiment ou le feu vert démocratique de ses citoyens est il possible ? Non, l’histoire du continent européen ne le permet pas. Schuman et Gasperi souhaitaient une coopération économique dans un premier temps, misant sur la prospérité, pour accoucher d’un pouvoir politique européen centralisé, édulcoré en cela par l’utopie et l’euphorie des lendemains de guerre. La relative prospérité de l’Europe de l’Ouest, notamment durant les 30 glorieuses n’a pas permis cela et nous invite donc tous à plus d’humilité. La France aujourd’hui en crise ainsi que quelques pays européens ne le permettra pas d’avantage. La phraséologie a par ailleurs glissé d’un ton novateur et conquérant sur un plan « protectionniste » et social, mais cela ne fonctionne pas non plus et la mayonnaise ne prend pas à l’échelle européenne. Enfin, pour continuer à exister, il faudra bien que Bruxelles finisse par admettre et comprendre avec les 450 millions d’Européens qui y envoient leur représentants, que la représentation mentale que s’en font ses habitants, définit un espace doté de frontières naturelles, avec une histoire commune et une civilisation brillante et originale. La Turquie est à ce titre le révélateur du fossé qui sépare l’idéologie technocratique de la volonté que les européens mettent à unir leur force. Tant que subsistera ce fossé, Bruxelles et Strasbourg n’accoucheront que de souris et rien n’avancera dans le bon sens. Unis dans la diversité pas dans la médiocrité !



  • stradiuvarius 21 mai 2007 01:24

    La laïcité n’est pas un critère et ne constitue donc pas un préalable pour intégrer l’Europe. La France fait en la matière exception. Il est par conséquent normal que l’on n’ait pas reproché à la Grèce le fait qu’elle ne soit pas laïque lorsqu’elle a rejoint l’UE. D’autant plus que le pays est intégralement situé en Europe (géographiquement). Ce qui n’est pas le cas de la Turquie qui est en Asie mineure.

    Il y a l’homosexualité, mais il y a aussi le respect des droits de l’homme, des minorités religieuses, la reconnaissance de Chypre Nord, du génocide Arménien ....

    Et puis, plus important, la volonté, l’assentiment ou le désir des européens de partager leur espace politique avec la Turquie. Hors les ¾ ne le souhaitent pas !

    Mariage forcé ?



  • stradiuvarius 18 mai 2007 12:04

    Mr Borat,

    Il me semble qu’un état laïc faisant explicitement mention de l’appartenance religieuse de ses citoyens sur leur carte d’identité comme c’est le cas en Turquie, laisse plus que songeur sur la stricte séparation du spirituel et du temporel ainsi que de la toute relative Liberté de Culte que l’on octroie à son peuple par ce même procédé.

    Il ne vous aura point échappé , non plus, que les femmes des ministres au gouvernement sont pour la plupart voilées, et que cela aura crée il y a peu quelques distensions voir une vraie polémique au plus haut sommet de l’état notamment avec Mr Sezer....

    La Turquie n’est évidemment pas la République d’Iran. Quoique, elle se heurte il me semble et sans préjugé aucun, à l’omnipotence de l’Islam et son irréductible inaptitude à partager avec la Démocratie les valeurs qu’elle charrie .C’est un point de vu personnel.

    Ainsi que resterait-il de la laïcité en Turquie sans le pouvoir de l’armée ?

    Ne vous semble il pas paradoxale voir incongru qu’un corps aussi rigide et détaché du pouvoir civil, soit finalement le contre poids nécessaire et justifié pour éviter que le pays ne sombre dans la radicalisation religieuse ? A ce titre, et dans ces conditions, peut-on objectivement continuer à parler de démocratie ?

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