Si elle va vivre en Turquie ce serait effectivement le choix à faire. (pour ne rien vous cacher, ce fut celui de ma mère :)
Si elle reste en France, ce n’est pas ce que je lui conseillerai de faire...
Mais cette question n’a pas vraiment de sens, par ce que :
1/ On se fout des conseils des parents :)
2/ Quand ca arrivera, la Turquie ne sera plus « les autres » mais sera devenue « nous » par le biais de l’Europe :)))
Cela dit, pour être heureux, je vous conseille de rester chez vous et d’épouser la voisine...
Quand on a le malheur de connaitre « les autres » on ne peut plus être « fier d’être francais » ou « détester les américains ». Chaque peuple a ses particularités, ses bizarreries, ses bons cotés, sa face cachée moins reluisante etc etc
Du coup on est un peu malheureux par ce que quelque chose nous manque quelque soit l’endroit ou l’on vit :(
Mais à l’inverse, on relativise et on apprécie beaucoup plus certaines choses qui parraissent « normales » aux autochtones qui ne sont pas concients de leur bonheur :)
Ps : rigolo mais fort à propos pour illustrer l’apport de « l’autre »...
Le « manque » que l’on ressent à « être séparé de son pays » serait en français qualifié de « nostalgie » à défaut d’autre terme plus approprié.
Les turcs qui ont de tout temps été des nomades ont eu besoin d’un mot et d’un concept beaucoup plus fort et poignant que la « nostalgie » pour exprimer ce sentiment (gurbet).
Un franco-francais pur beurre est donc totalement incapable de comprendre ce concept tout simplement par ce que l’histoire de son pays ne s’y prête pas...
On pourrait dire la même chose avec les 25 mots différents utilisés par les esquimaux et qui chez nous se resume au bête concept de « neige » :)
Résultat des courses, on est forcément plus con qu’un esquimaux puisqu’il est capable de conceptualiser la neige 25 fois mieux que nous. Mais faut-il pour autant aller chercher un esquimaux pour l’épouser.... non bien entendu :)
Excusez-moi de ramener ma fraise pour enfoncer des portes ouvertes....
Et ne me lynchez pas trop pour ça.... mais je suis raciste...
D’ailleurs nous le sommes absolument tous quelque soit le pays dont on vient, la religion, la couleur de la peau etc etc.... et heureusement pour nous !
Ayant vécu sur 3 continents différents, dans des pays très différents et culturellement et religieusement les uns des autres, je peux vous affirmer « que les autres sont différents de nous ». Quelque soit d’ailleurs la définition que vous donnez à « les autres » ou à « nous ».
Partant du principe que l’on est bien intégré dans une société quand « rien ne dépasse » il est parfaitement logique/humain d’être « pour » ce qui nous ressemble et « contre » ce qui ne nous ressemble pas.
Ce n’est pas du racisme, c’est un bête réflexe de protection.
Si je laisse ma fille sortir avec un noir en France, elle aura plus de problèmes à l’avenir à cause de son couple mixte que si elle épouse un auvergnat.
Plus égoistement, mes gènes qu’elle va faire perdurer dans le temps avec ses enfants, seront plus « ressemblant » aux miens si elle a un enfant avec un auvergnat qu’avec un noir.
Donc pour le bien de ma fille et flater mon égo personnel (ou celui de mes gènes), je suis raciste.
Si je ne suis plus humain mais bonobo, je vais parfaitement accepter tous les membres de mon clan et même avoir des réaction altruistes envers eux (si si même chez les animaux c’est possible) alors que n’importe quel individu d’un clan voisin va être _à priori_ un ennemi...
Pourquoi partager les ressources « avec un autre » et ainsi permettre à SES gènes de perdurer au détriment des miens ?
Si les juifs n’étaient pas racistes et ne marquaient pas une préférence entre eux, la communauté juive n’existerait plus depuis des centaines d’années. (essayez de comprendre ce que je veux dire au lieu de hurler en lisant ça au 1er degré)...
Ce qui est évident pour eux qui n’avaient pas de territoire défini, l’est pour toute communauté même géographiquement « propriétaire » de son pays - qu’elle soit animale ou humaine.
Donc non seulement nous sommes racistes, mais heureusement que nous le sommes !
Sinon nous ne serions plus francais, juif ou péruvien, mais semblables aux 4 coins de la planète.... Et qu’est ce qu’on se ferait ch.... :)
Bien sur le cliché du gros beauf crachant sur le noir/étranger passant devant chez lui est repoussant, il faut le combatre, être raciste c’est pô bien, Le Pen c’est un salaud et j’adore Coluche, etc etc etc...
Mais même sans rentrer dans des considérations de plombiers polonais venant bouffer le pain des francais, je crois que non seulement le racisme est inscrit dans nos gènes mais qu’il est salutaire et nécessaire à « la survie de l’espèce ».
Désolé l’auteur de foutre un gros pavé dans la mare, mais ce débat très bobo autour du racisme me sort un peu par les trous de nez depuis qu’il a été récupéré par tous les politiques et les bien-pensants des beaux salons...
Né d’un couple mixte, je suis « naturellement » anti-raciste puisque multi-racial-culturel-religieux dès la naissance.
Je suis intimement convaincu que les sociétés les plus évoluées sont celles qui sont capables d’intégrer « les autres » et que chaque « autre » apporte quelque chose de positif permettant de développer la société, qui stagnerait si elle n’avait pas cet apport de « sang neuf » tant au niveau génétique que culturel.
Exemple type : les Etats-Unis, le plus grand melting-pot de la planète et contre exemple type, la « vieille europe » sclérosée et repliée sur elle même...
Autre exemple type, historique celui-la...
La prise de Constantinople par les Ottomans provoque une « fuite des cervaux » vers l’Europe. L’arrivée de ce sang neuf, va à terme provoquer « la Renaissance », période oh combien faste pour nos sociétés.
Et son contre-exemple opposé, la fin des Omeyyades en l’Espagne et le début de l’inquisition espagnole forçant les juifs d’espagne à émigrer en masse vers l’Empire Ottoman va permettre à celui-ci de se développer de plus belle...
Malgré tous ces exemples, vouloir se battre contre un phénomène inscrit dans nos gènes et essayer d’y trouver des explications primaires ou secondaires est à mon sens un peu puéril....
Ou alors il faut créer une nouvelle catégorie de rasciste : le raciste darwinien qui s’assume :)
« Hermann Rorschach : Un article jargonneux et creux en diable, sans sujet bien défini, écrit pour surfer sur la dernière connerie à la mode en matière d’internet. »
Je ne suis pas très loin de penser la même chose....
Ou alors je n’ai rien compris au film...
Si j’installe un serveur de base de donnée sur une machine A,
Un serveur web sur une machine B,
Un serveur FTP sur une machine C.
C’est un bon vieux réseau à la web 1.0.
Si le traffic web explose, la machine B est sur les genoux et le fait que les machines A et C soit totalement inoccupées et bourrées de réserves de puissance ne sert strictement à rien.
La notion de « cloud » permet de mettre en commun ces CPU / disque durs etc etc sans se préoccuper de savoir quelle machine fait quoi.
In finé on a toujours un serveur de BDD, un serveur FTP et un serveur web, mais dont la puissance est puisée dans le « cloud ». Donc si A a besoin de puissance mais que B et C ne font rien, A peut pomper toute la puissance disponible et se retrouver « virtuellement » avec une puissance équivalement à une, deux ou même trois machines.
Tout ça est compliqué à réaliser techniquement, a souvent des noms ronflants, mais de nos jours cela ne pose aucun problème à mettre en oeuvre.
La question qui me turlupine est la suivante : en quoi une solution purement technique peut elle influer sur la politique ?
Que je branche mes piles en parallèle ou en série fera peut être que ma lampe éclairera plus ou moins bien, mais la lampe ne fera toujours que de la lumière et jamais du café ?!
Vous êtes en train de nous dire quoi exactement ?
Que Google, qui a compris cela met ses machine en parallèle, et est de ce fait beaucoup plus efficace qu’IBM qui continue à les mettre en série ? Que Google gagne donc de plus en plus d’argent et IBM de moins en moins ? Et que donc Google va demain racheter IBM ? C’est de la bête sélection darwinienne appliquée à l’économie... Le plus apte a plus de chances de survivre...
Encore une fois : et alors, nous internautes, keskonenafout ????
Il y a des problèmes autrement plus « politiques » plus graves et plus importants que la structure technique d’un data center :
- la mainmise de l’ICANN sur les noms de domaines,
- l’IPV6 et la possibilité de hiéarchiser le traffic IP,
- les accords de peering qui deviennent de plus en plus monétaires et de moins en moins réciproques et pouvant occasionner par la même une « prise de pouvoir » d’un fournisseur sur l’autre...
etc etc etc...
PS à l’auteur : Je suis vraiment désolé d’être perpétuellement critique vis-à-vis de vos écrits mais je n’ai vraiment pas compris ou vous vouliez en venir. Et cela n’a rien à voir avec St François d’Assise et sa religion :)
« Si vous supprimez Dieu, vous absolutisez l’Homme, jusqu’à le diviniser » j’ai toujours pense que l’humanisme etait un faux progres, humanisme ca veut dire quoi ? mettre l’humain au centre c’est le debut de la negation d’un divin transcendental, exterieur a l’homme et cela va amener progressivement le materialisme puis l’atheisme en definitive avec la negation de toute divinite .. on peut suivre ce cheminement progressif des idees allant du XVI au XIX siecle ou Nietzsche proclame « Dieu est mort » c’est a dire la defaite historique de l’idee de Dieu !«
Excusez-moi de ne pas partager votre enthousiasme, mais je ne peux résiter à l’envie de poser une question toute bête...
Et alors ?
Je n’ai aucune »divinité« , ne crois en aucun vieux bonhomme à barbe blanche allongé sur son nuage... Mais le plus important est que je n’en ai strictement aucun besoin dans ma vie de tous les jours, ni pour faire le bien, ni pour faire le mal.
Tout ce que je vois de la religion, et quelque soit la religion, ne me donne qu’une irresistible envie de vomir et rien d’autre.
Comme je suis parfaitement serein, je n’arrive vraiment pas à comprendre que des gens doués de raison aient ce besoin morbide de surnaturel qui les pousse à s’entretuer depuis des millénaires au nom d’un truc qui n’existe que dans leur tête...
Excusez-moi encore une fois d’être athé et heureux de l’être, même en pensant aux pissenlits qui vont être ravis le jour de ma mort...
Et surtout de »prier très fort" ( pour qu’il y ait de plus en plus de gens dans mon cas à l’avenir...
Est-ce si difficile de se dire tout simplement que l’on n’est rien de plus qu’une amibe un peu évoluée et qu’on formera un très bon humus après notre mort ?
Que ni notre vie, ni notre mort n’a aucun sens...
Et que l’on peut parfaitement vivre en ayant pleinement conscience de cela ?