Encore un article entier et ses dizaines de réactions à
ne mentionner à aucun moment le principe du Glass Steagall, cette paroi
étanche entre l’économie réelle, physique et l’économie spéculative, prédatrice
de la première, cause première de l’état de déflagration que vont subir les
pays transatlantiques.
Ne pas payer la partie spéculative, illégitime, de la dette,
à l’instar de l’Islande, de l’Argentine, mais surtout de l’Amérique de
Roosevelt qui montra la voie à suivre pour éviter le fascisme financier en
1933, fait partie du Glass Steagall act original ( 1933-1999 pour les USA et
1945-1984 pour l’équivalent en France ). Cette loi consistant à couper les
banques en deux, est le premier combat à mener contre « l’empire »
Bien sûr que, en restant au sein de l’Europe et de cette
constitution, on ne peut rien attendre, cependant Asselineau, le FN, ou Meluche
se font à mes yeux tous complices de ce système, dans le sens où aucun, ne
représente un danger véritable pour la grosse bêbête ...Pourquoi ? Parce que, en omettant
soigneusement d’ébranler le dogme du « too big to fail », càd en
refusant de placer au tout premier plan la lutte pour cette séparation stricte
des banques, ( et la mise en faillite contrôlée des banques casino ), aucun
ne s’extrait de la logique et de la loi du renard dans le poulailler.
Vous me direz, maintenant qu’on s’est pris le TSCG dans le
cul, il n’y a plus d’échéances urgentes obligeant à comprendre ; J)
on a le temps, à moins que le feu ne nous rattrape au Moyen Orient …
Mais, il va bien falloir un jour ou l’autre qu’on se penche
sur les leviers économiques ouvrant l’accès à un niveau de vie convenable et en
quoi, pourquoi, bien des « réformes » ne peuvent pas marcher. Il faut
taper juste, et sans concession, dès le départ.
Le principe du GSA, parce qu’il tarit le système
oligarchique de sa fausse monnaie, le castre intrinsèquement, lui retire son
pouvoir malthusien de freiner son développement, et appelle son pendant :
un système de crédit productif public, cette vraie monnaie sera au service, on
dira de « l’accueil des générations à venir » et non d’une logique
monétariste ( exactement l’inverse du
FMI, quoi ! )
Ce système, prévoyant la ré-appropriation de l’émission de
monnaie, est un principe fondateur de la constitution … US ! (art1-8) Euh
… ça, je ne suis pas certain, malheureusement,qu’Asselineau en fasse la pub ^^
Devant ce récurrent manque de réactions à cette idée que le
principe du GSA est LE NŒUD A DENOUER, j’en viens à me dire que personne
n’accepte d’intégrer le point de départ,qui est une évidence chez les Larouche, Cheminade ( mais aussi chezCheikh Imra Hosein et bien d’autres, ayant
parfois des approches très différentes ) :
Que, petit un, les banques sont en faillite virtuelles,
et qu’il n’y a pas de petit deux si on ne commence pas par mettre une grosse
capote (GSA) sur la partie vitale du système irriguant l’économie , qu’il y ait
sortie de l’Europe, de l’Euro, ou pas !
C’est :métastases
et Titanic ou le coup de hache du Glass Steagall, sinon c’est faire semblant !
Dîtes le à celui qui reçut votre suffrage ce joli mois de mai
2012 !
Pas si évident de traiter un sujet en s’appuyant sur ce qui unit et grandit, s’extrayant du domaine de la réaction, quand ils seraient nombreux les angles d’attaques qu’aurait offert une approche fondée sur des opinions, des prises de positions, et ces trucs à déchainer les passions !
Puisse ce sentiment « que tous les hommes sont des frères » « cheminer de » ci de là, jusqu’à ce que cette réalité contamine notre « penser », notamment quant à la façon de construire notre avenir.
Puisse, ce sentiment, être accompagné d’une vision du monde aussi perçante, impitoyable et juste que possible, et nous avons alors la substance à la question de « quel monde nos enfants aimeraient-ils qu’on leur laisse ? », grosse question, jamais très concrètement abordée, et qui pour une fois ne serait pas accaparée par « la vraie règle verte ».
- et o minute pour le 10e candidat, que vous n’avez pas mentionné, vous savez celui qui, dès 1995, nous expliquait la crise à venir, le principe des subprimes, et bien d’autres choses
C’est sa conception de l’économie, basée sur les paradigmes de l’économie physique et non sur ceux du capital financier, qui lui a permis de le faire
Ou par exemple encore de prédire que si on ne change pas de paradigmes, on va arriver à ce qu’« ils » cherchent : Dépopulation massive à l’échelle mondiale.
Puissent les révoltes et indignations à venir conduire à ne pas payer la partie des dettes illégitimes, ré-imposer un Glass Steagall Global, permettant de rediriger l’argent crédit ré-émis et « nettoyé » de ses composantes toxiques vers des projets au service de l’humanité...