Quelques petites remarques, peu évoquées ci-dessus.
Une valeur fixe des monnaies entre elles au cours du temps
permet de favoriser la conception de projets à long terme, une valeur
fluctuante oriente l’économie sur des projets rentables à court terme.
C’est en cela que réside le vrai problème de l’éclatement
des accords de Bretton Woods ( 1944 – 1971 ) et des taux de change fixe avec ;
ce ne fut pas perceptible immédiatement, mais les germes du déclin de
l’économie physique ( la véritable économie, à moins que les parties de
poker financier et l’argent mafieux ne soient l’économie ? ) sont donc nés
dans les années 70, post Bretton Woods.
Ceci dit, ils étaient obligés de décrocher l’or et le
dollar, nos amirecains. Ils avaient triché, semble-t-il, ils avaient imprimé un
peu plus de billets qu’ils ne détenaient d’or dans leurs cocoffres, et quand le
grand Charles a demandé à transformer une bonne partie des $ gaulois en or
sonnante et trébuchante, il a ébranlé la machine à triche, puis rupture sous
Nixon le 15 août 1971 !
Un point concernant la relation entre émission monétaire et
inflation.
Tu photocopies tes billets, ça fait de l’inflation. Voire
hyper-inflation.
Ca, c’est ce qu’on nous dit.
( A propos, ces quantitating easing, si on suit bien, ces
« cuhetages » consécutifs depuis 2008, ces QE1, QE2, QE3, qui
atteignent 4 chiffres devant les 9 habituels, eh bien ce ne serait pas
dangereux pour l’inflation ? QE dont la fonction n’est de sauver QUE les
tables de poker financier … )
En passant, le Coran est très clair sur la nature de la
monnaie : ce n’est pas une denrée élastique, l’or ou l’argent sont ses
contre-parties, et l’usure, appelée maintenant plus joliment intérêt, c’est du
riba ( Riba = transaction basée sur une fraude )
Ce que je constate, c’est donc que la monnaie est basée
sur un étalon, qui ne fluctue pas au cours du temps, et qui pour cette raison
autorise si nécéssaire l’entreprise de gros projets, la réalisation desquels
représentant alors un cadeau et non une dette aux générations suivantes.
Pensez, à une fontaine, un pont romain, beaucoup d’efforts
mais rendus par l’éternité !
Mais voici que LaRouche nous apporte une nuance de taille
sur la relation émission monétaire et inflation :
OUI ! la planche à billet est inflationniste … mais
dans une économie monétariste !
( cad le pognon pour le pognon, le bonheur n’étant pas le
but ultime de l’humanité … )
Donc, « l’émission monétaire, ben, surtout pas aux
états, les coquins se laisseraient aller à la facilité, point
barre ! »Et c’est ainsi que
ces enfoirés se débarrassent de cette question.
Ils ont moins de réticences pour leurs QE … Bref.
En revanche :
NON !, la création de monnaie n’est pas inflationniste
SI et SEULEMENT SI elle est dédiée à une amélioration de la productivité PHYSIQUE.
Productivité physique. Pas celle de cette inepte logique
« toujours plus de pognon »
Entendons nous bien : Physique. Vous piochez un champ à
la main. Vous achetez un âne, ça vous coûte un bras mais vous fait le travail
de 4 bras. ( et vous rapporte en termes monétaristes 0,8 à 10 bras selon le
sale type que vous êtes, mais physiquement c’est 1 bras pour 4 bras )
Plus largement, c’est en améliorant les infrastructures, au
sens très large, que l’économie va pétiller, pas en insufflant artificiellement
des bulles dans une machine morte.
Alors l’argent insufflé au système, parce qu’il aura
contribué à son amélioration, ( à une création de richesses, disent les
monétaristes ) ne créera pas d’inflation.
Bon, évidemment, leurs QEn+1, ils appellent ça
« relancer l’économie », donc c’est parfait,
Et puis créer de l’argent dans un système où le principe
de sa fixité entre nations et de la constance de sa valeur dans la durée est
relégué à la préhistoire, ça ajoute du piquant à défaut de préparer autre chose
que la guerre …
La direction à prendre, pour offrir une vie digne à
l’humanité exige que nous puissions réunir nos efforts sur du long terme. Il
faut que la nature de la monnaie soit au service de ce principe. Car, au moins
au plan énergétique ( et donc recherche scientifique ) y’a du boulot.
Or, une économie basée sur une monnaie qui triche et bouge
tout le temps ( Libor, petrodollar, QE … ) ne le permettra jamais. Soyez en sûr.
C’est pourquoi il serait temps qu’on comprenne ce qu’ont à
nous dire LaRouche et Cheminade, non ? …
( en 1995, il ramaient déjà pour nous alerter, pour nous réveiller à réanimer l’esprit de Bretton Woods.
Et Jospin, Chirac, et les autres, ils nous racontaient quoi, ils ont vu venir quoi ? )
Bon, on est loin des quarks, des cordes, de la mécanique quantique, mais allez voir de la 12e à la 16e minute : Kepler remarque en 1618 un principe d’harmonie, montrant que, pour chaque planète, le rapport
des années ( le temps pour faire un tour de soleil ), élevé au carré = le
rapport des distances au soleil, élevé au cube.T2/T’2
= D3/D’3 Puis Huygens arrive avec son accélération centripète a = V2/D Et ça suffit : plus besoin de Newton pour en conclure l’existence d’une constante de gravitation !! En effet celle-ci découle directement des deux énoncés ci-dessus, nada mas (à la suite d’un touillage de qq lignes, maths de niveau collège )
Autrement dit, pour reprendre le sillon creusé par
Leibniz,« accroître le potentiel de
densité démographique relative », c’est à cela que doit répondre l’économie.
C’est surtout parce que le système ne répond aucunement à
cela qu’il est malthusien est finalement d’essence fasciste.
Sans un authentique système de crédit, pas de pensée, pas de
conceptions, pas de projets à long terme. Oubliez ! Jouissez, notamment de
l’illusion d’être libres, souffrez, de bien vous faire …, trichez ou bataillez
si vous voulez, militez à l’asso « koztoujours », mais oubliez notre
futur collectif, interdit de rêver, « Stofisation » assurée
Comme on peut produire à bouffer pour 12 milliards
d’individus, lorsqu’une personne meurt des suites de malnutrition, c’est une
personne qui est assassinée, affirme Jean Ziegler.
Assassinat qui se répète tout de même 25 000 fois par jour …
Ce qui nous donne une petite 2e guerre mondiale
tous les 1 an et demi, en terme de morts. Sacrée performance, eh oui !
Certes, c’est plus évident de compter les morts dus à une guerre qu’à des
choses non faites, qu’à un développement jamais ni engagé, ni conçu, ni même
voulu. ( Développement qui serait permis, pour ceux qui refuseraient de faire
le lien, par un système de crédit productif )
Ni même voulu par l’empire, ça c’est ce que confirme
magistralement le documentaire « 1932 »
Instaurer un authentique système de crédit, c’est enfin
permettre à l’humanité d’offrir un monde meilleurs à ses enfants, c’est la clé,
le verrou bien gardé par ce système oligarchique, l’outil ou la règle du jeu
sans lesquels tout le reste est du pipi de chat.
Au sein de ceux qui estiment, au moins de cœur, lutter
contre le système, l’oligarchie, le NWO, appelez cela comme vous voulez, très
nombreux, quasiment tous, se situent dans le champ de la réaction, mais
pratiquement aucun dans, l’autre facette, celui de la construction. !
Témoin le nombre de lecteurs se précipitant pour poster sur cet
article portant sur ce sujet !
Le refus de quelque chose perçu comme déséquilibré, injuste,
fasciste, corrompu est certes légitime, sain, nécessaire mais demeure dans le
champ de la réaction.
Ainsi, Merluchonner,Mariner,Poutoufier, Déjolyver,
tout ça c’est ce que j’appelle nourrir la facette de la réaction. Réaction
basée parfois sur un constat juste, un diagnostique lucide sur le glauque de la
situation, réaction sexy quoi, mais le projet de société de nos (VOS ???)
chers courants politiques n’en n’est pas un ! Du moins pas un ne peut
se prévaloir de répondre au paradigme économique énoncé ci-dessus par Leibniz (
l’économie c’est améliorer notre capacité d’accueil ), pour la simple
raison qu’ils ne partent pas de là.
Alors après ça, chacun peut y aller de sa petite recette,
pardon de ses grandes idées.
Et le système va même l’aider, l’ayant reconnu comme
inoffensif voire comme idiot utile !
Et oui, par exemple, le WWF, le bras armé idéologique du système, ne
veut surtout pas que vous pensiez comme la vidéo ci-dessous. Ca donne à penser,
non ? Aux réactifs ayant accepté de stopper la pensée, trois secondes au
moins !
Ben oui, le sujet de la stricte séparation des « too
big to fail », c’est d’abord sur cela que doit porter la discussion
politique.
Le reste sans ce point réglé n’est que poudre aux yeux, et
que la gauche est bien pâle quand elle se couche devant cette question.
Comment peut-on rédiger un article sur ce sujet sans
mentionner le seul candidat qui en a fait le point de départ de son programme
présidentiel. ? Pardon, mais cela m’échappe …
Vous faudra-t-il attendre que tout ce gros merdier pète pour
que vous vous aperceviez que :
1/ ce système bancaire, càd ces « too big to
fail », était en faillite depuis longtemps
2/ Que pour cette raison il eût été préférable de séparer
les activités bancaires (principe du Glass Steagall Act ) dans des
établissements différents, déconnectés, étanches ( ce qui n’est absolument pas
le cas ), car le bouillon à boire aurait été moins létal …
3/ et que tout cela n’a aucun sens si l’analyse s’arrête à
un borné « je refuse la dictature financière », ce à quoi une
personne sérieuse répond « oui, moi aussi, mais on fait
comment ? » et ici commence enfin à se dévider le fil du concept de
« crédit productif public », dont la vocation est de soutenir les
projets infra-struturels garantissant une vie meilleure aux générations
suivantes. ( Y’a du boulot, et ce sera malheureusement impossible en restant au
sein de ce système, qui étranglera en masse son bétail, devenu inutile )
Si le système ressemblera tôt ou tard à une dictature
financière, c’est bien parce qu’il faillit catégoriquement à répondre au point
3/. L’économie physique est zappée du point de vue des banquiers, … mais aussi
d’une grande majorité de la contestation présumée.
Pourquoi à votre avis a-t-on cassé Cheminade lors de sa
campagne présidentielle ?
La réponse se trouve dans le qui et quoi sont dénoncés par son mouvement
politique.