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Thomas Guénolé

Thomas Guénolé

Né le 13 septembre 1982.
Vit à Paris et a grandi à Nice.
Diplômé de Sciences Po Paris, promotion 2005.
Diplômé d’EM Lyon, promotion 2008. 

Tableau de bord

  • Premier article le 19/04/2007
  • Modérateur depuis le 04/05/2007
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  Le fichier Edvige écrit à Bayrou

Le fichier Edvige écrit à Bayrou

1541 visites 27 sep. 2008 | 0 réaction | Thomas Guénolé  







Derniers commentaires



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 31 octobre 2008 10:49

    A ma connaissance ce premier domino était un nouveau dispositif : il me semble en effet que son besoin s’est fait sentir pour pouvoir continuer à développer les activités de crédit malgré le fait d’avoir déjà beaucoup prêté aux particuliers. Dit autrement d’un point de vue plus cynique, la dernière cible où il restait encore de la marge à se faire, c’étaient les pauvres, d’où ce dispositif. Ceci dit je manque de données sur cette question : si quelqu’un en sait davantage, je serais heureux qu’il apporte un complément d’informations à cette réponse.

    Quant à ce qui a amené les ménages pauvres à ne plus pouvoir rembourser, j’avoue que je ne peux qu’émettre des hypothèses. Je parierais sur l’étranglement de leur budget sous l’effet de l’inflation, cette dernière découlant de la flambée des prix du pétrole. Ceci dit on entre à ce stade de l’analyse dans la recherche de causes multifactorielles, ce qui est toujours très, très difficile.



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 14 octobre 2008 17:41

    Comme souligné précédemment, les Etats ne font pas de création monétaire quand ils injectent de l’argent public dans des banques en déroute. En effet, soit ils ont l’argent qu’ils dépensent, soit ils ne l’ont pas ; s’ils ne l’ont pas, ils émettent des obligations d’Etat sur le marché, et ces obligations d’Etat sont achetées par des investisseurs.

    En revanche, je vous rejoins pour estimer que les banques, elles, procèdent tous les jours à des créations monétaires, dans la mesure où le volume monétaire de ce qu’elles prêtent est généralement supérieur au volume monétaire des capitaux qu’elles détiennent de façon effective. Cependant c’est une pratique structurelle du système bancaire, qui n’est pas particulière aux veilles de crise financière.

    Sinon, je ne suis pas d’accord avec vous lorsque vous écrivez qu’il
    était possible de savoir qu’il y avait trop de crédit et de monnaie, que c’était parfaitement public et que seule la date du pschit était inconnue. Il me semble en toute sincérité que les informations publiquement disponibles en été 2007 ne permettaient pas d’établir ce pronostic. Je vous renvoie à notre échange sur AgoraVox à cette époque : je ne garde pas le souvenir qu’une démonstration convaincante allant dans ce sens ait été faite à l’époque.

    Amicalement,

    Thomas Guénolé



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 14 octobre 2008 12:11

    Le plan Paulson de sauvetage des grandes banques et assurances aux Etats-Unis a effectivement un point faible sidérant : il rachète les créances pourries sans prendre de participations dans les sociétés sauvées de la déroute, sans perspective d’avoir un retour sur investissement. Dit autrement, il finance à perte cet effort de redressement.

    Pour rebondir sur ce que vous soulignez, j’aimerais aussi souligner l’imbrication sino-américaine. D’un côté, la Chine dépend principalement des Etats-Unis pour trouver des débouchés à ses exportations ; de l’autre, les Etats-Unis dépendent principalement de la Chine pour financer sa dette. En effet, les Etats-Unis sont de loin le premier importateur de produits chinois alors que la Chine est de loin le premier détenteur d’obligations d’Etat américaines.

    Nous avons tous le regard rivé sur la dégradation de la situation économique aux Etats-Unis ; gardons cependant à l’esprit que du fait de l’imbrication sino-américaine, la situation va aussi se dégrader très lourdement du côté de Beijing.

    Amicalement,

    Thomas Guénolé



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 14 octobre 2008 12:01

    Pour Forest :

    Il me semble que l’idée que les Etats font de la création monétaire ne correspond pas à la réalité. Comme dit plus haut dans cet échange, les Etats se portent garants pour les banques en déroute avec de l’argent public, et cet argent public est issu de leur budget.

    Si ces Etats sont endettés, ils doivent donc emprunter encore davantage, en mettant en vente sur le marché des obligations d’Etat (ou bons du Trésor). Or ces obligations d’Etat sont bel et bien achetées (par des fonds souverains, des compagnies d’assurances, des fonds d’investissement, etc.).

    Il n’y a donc pas de "planche à billets" et il n’y a pas de création monétaire : il y a simplement des banques renflouées par de l’argent public, et si l’Etat sauveteur est endetté, il y a derrière lui les capitaux des acheteurs de ses obligations d’Etat.

    Pour MrGreen :

    Votre dénigrement de mon travail n’étant pas argumenté, je ne peux malheureusement pas vous répondre.

    Amicalement,

    Thomas Guénolé



  • Thomas Guénolé Thomas Guénolé 14 octobre 2008 11:54

    La question à laquelle je répondais portait sur "les retraites" en général.

    Le fonds de pensions réservé à compléter les retraites des fonctionnaires français, qui s’appelle Préfon et est effectivement géré par la Caisse des dépôts et consignations, relève du cas particulier.

    D’ailleurs il est amusant de voir que les fameux fonds de pensions, que refusent un certain nombre de syndicats, existent en fait déjà mais uniquement pour nos fonctionnaires. Ceci dit ce n’est pas vraiment dans le sujet de cette discussion

    Amicalement,

    Thomas Guénolé

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