"Mensonge n°3 : ce qui constitue aujourd’hui le coran
furent à l’origine des prêches utilisés pour galvaniser les partisans
de Mahomet dans sa volonté de conquérir la Mecque militairement :
Depuis 14 siècles il y a bien plus d’une théorie essayant de prouver
une source du coran autre que Dieu ,jusqu’à nos jours on voit un
nouveau monsieur qui nous sort : " j’ai trouvé , le coran vient de
tel.." , ceci est une preuve qu’ils sont perdus à chercher ce qu’ils ne
vont jamais trouvé , ceci est la même histoire concernant les païens de
la Mecque par exemple , ils ne savaient pas quoi dire , parfois ils
disaient que le prophète était fou , parfois qu’il est mage , parfois
qu’il est poète , sachant que chaque propos est contradictoire avec
celui qui le précède.«
Je répond à ce passage sur un message particulier, car le débat qu’il ouvre se situe sur un plan différent, le plan de la croyance et de la phylosophie.
En effet, je veux bien admettre que l’on puisse souligner que de décrire le coran comme étant une création humaine, destinée de plus, à galvaniser des foules, soit une position subjective.
Je l’assume. Admettez au moins qu’on puisse formuler un tel avis.
Scientifiquement parlant il est très difficile vérifier ou infirmer l’hypothèse »Le coran est la parole de dieu« . Et selon le concept que l’on met derrière le mot dieu cela peut même être impossible, car un des postulat de départ est dans ce cas indéterminable.
D’un l’autre côté, l’hypothèse »Le coran est une création humaine...", est raisonnablement déterminable (positivement ou négativement d’ailleurs), si des recherches poussées sont menées.
Pour ma part, la dialectique du coran, et le contexte dans lequel l’islam apparut, le contexte de la prise de la Mecque, suffisent à me faire penser qu’il s’agit la de prêches pour galvaniser des foules.
Subjectif et discutable, certes, mais cohérent.
On peut certes la
contester la déduction, mais dans le meilleur des cas il est difficilement possible
de prouver l’autre hypothèse (comme cité plus haut).
Après tout ceci nous emmène vers des terrain plus philosophiques je vous l’accorde...
Cependant, l’intérêt de soulever une telle hypothèse, n’est pas neutre quand on étudie l’impact que l’islam peut avoir sur une société et ses valeurs ?
Doit-on s’interdire de soulever cette hypothèse quand on suis cette démarche ?
J’espère au moins que ceux qui la mènent ne seront pas considérés comme ennemis de tel ou tel groupe ou individu, voir comme criminels.
Si certains ne font que se reprendre bêtement les uns les autres, cela veut-il dire que les questions apportées sont automatiquement mauvaises ? On meurt, de couper tout débat dès qu’il apparait. Oui, il peut y avoir dérapage, mais enfin, on n’est pas obliger d’accepter la fatalité selon laquelle, tout débat sur ces sujets seraient voués à perte
En dehors de la France, ce n’est pas notre problème. En France, cela nous regarde quand même un peu ne croyez-vous pas ? Bien évidement l’universalisme affiché par certaines religions complique pas mal la tâches pour les faire appliquer des compromis dans des sociétés données. Mais de là à abandonner, il faut au moins avouer que si c’est inéluctable, cela affaiblira les démocraties. Au moins c’est une constat, certes peu optimiste mais cohérent et honnete.
« Le Coran n’a jamais parlé des juifs en tant que tels, mais
toujours de ceux qui ont altérés les écritures, en se faisant ainsi du
tort à eux-mêmes et à leurs coreligionnaires, en les égarant avec ces
falsifications »
Du vivant même du Prophète, des juifs, parmi des rabbins ont rejoint
l’Islam. Si le Coran et l’Islam était anti-juif, ils auraient été les
premiers à le savoir.«
»Mensonge n°4 : le coran, …., véhicule en son sein des valeurs d’intolérance et de violence :
l’éminent historien De Lacy O’Leary dans son livre intitulé "Islam
at the cross road« (page 8) : »L’histoire démontre clairement que la
légende des musulmans fanatiques parcourant le monde et imposant, à des
nations conquises, l’islam à la pointe de l’épée est l’un des mythes
les plus absurdes que les historiens se sont jamais complu à répéter.« »
Hé bien j’ai vraiment du mal lire le coran on dirait.
J’espère que je suis vraiment un cas isolé, ça serait bête que de nombreux musulmans ne l’aient lus en faisant les même conclusions...
Je me demande toujours pourquoi il faut à chaque fois « interpréter » le coran pour que sa nature « tolérante » transparaisse. Celle-ci ne devrait-elle pas transparaitre de base ? Sans besoin d’aucune autre précisions ?
Au mieux, comme je l’ai dit j’ai mal lu. Au pire ce livre est beaucoup trop sur le fil de la lame, et une personne le lisant sans quelqu’un pour lui dire comment l’interpréter, ou pire avec quelqu’un lui disant comment l’interpréter (de façon immanquablement orienté, dans un sens ou un autre), a de forte chance d’y associer nombre de positions incompatibles avec nos valeurs.
Pourquoi ne jamais au moins se poser la question : Les dérives que l’on dit uniquement le fait de l’islamisme n’ont-elles pas leurs racines dans le coran même. Cette question est taboue ? Est-il si insensé de vouloir étudier le coran, et de faire part de nos réticentes quand des passages nous impose ne serait-ce qu’être prudent par rapport à nos valeurs ?
Mensonge n°2 : abaissement de la condition féminine … : ceux se
revendiquant de l’héritage du combat en faveur du droit des femmes
s’accommodant d’une religion les bafouant.
"« La soi-disant libéralisation occidentale de la femme n’est rien
d’autre qu’une forme déguisée d’exploitation de son corps et
d’avilissement de son âme qui lui enlèvent toute dignité. La société
occidentale prétend avoir élevé le statut des femmes. Mais en réalité,
elle a rabaissé leur statut à celui de concubines et de maîtresses qui
ne sont que des instruments aux mains des débauchés et des marchands de
sexe qui cachent leur commerce derrière les façades trompeuses de
« l’art » et de la « culture ». »"
Mon dieu (permettez-moi l’expression), si l’on n’a d’autre choix que :
- L’actuel pseudo-émancipation des femmes, qui comme il est décrit débouche bien trop souvent sur une nouvelle servitude que la société de consommation à bien su bâtir à partir de la naïveté d’une partie du mouvement de libération soixante-huitard.
Ou
- L’asservissement de la femme a une quelconque volonté divine, la libèrant prétendument du matérialisme cité plus haut.
Hé bien on est mal barré... C’est s’interdire que les hommes (mince, pas facile de trouver de terme moins neutres...) puissent évoluer par eux-même.
Hé bien la démocratie c’est aussi considérer que les hommes doivent évoluer par eux-même. Évidemment, le résultat n’est guère glorieux pour le moment, mais de là à choisir la simplicité qui voudrais que la solution nous vienne du ciel pour prétendre résoudre le problème....
Cette citation à au moins le mérite de la clarté. Que l’on considère que les lois des hommes soient inférieure à des lois déclarée comme divine ne me choque pas en soit. Au moins que cela soit dit clairement, car cela permet de pouvoir débattre en connaissance de cause. Cela me dérange par rapport aux valeurs de la démocratie, et donc de notre système. Considérer que les hommes doivent être gouvernés par un être suprême, dont on ne peut, par définition, établir l’existence, la non-existence, ou l’éventuelle volonté est contraire à l’idée de la démocratie. La démocratie considère que les peuples (et donc les hommes) sont souverains et qu’ils décident de leurs lois. La laïcité (qui est moins partagée que la démocratie il faut avouer), précise que les décisions prises dans le contexte de la démocratie ne doivent pas être élaborée par rapport à une croyance ou par rapport à l’athéisme, mais pour le bien de tous. Cela nous amène à la question suivante : Peut-on combattre la propension des religions à vouloir régir la société pour les hommes, sans combattre la croyance, c’est à dire la foi ? La questions fut déjà âpre par rapport au christianisme, mais ce n’est pour cela qu’il ne faut pas se la reposer aujourd’hui alors que l’islam nous met de nouveau face à ce défi. Le fait qu’on ne se pose pas la question, vient s’ajouter au jusqu’au boutisme encore plus prononcé de l’islam sur le sujet, et l’association de ces deux paramètres à de quoi nous rendre pessimistes pour le moment...