On dira qu’il y a de quoi être blasé de ces « séquences » et autres « dérapages », qui ne sont qu’autant de trompe-l’oeils et d’éternels match de ping-pong.
Ce qu’à dit cette ministre n’est que la (malheureusement) banale réalité de la politique depuis déjà bien trop longtemps. Nos chers élus s’emploient tous à attirer un maximum de subventions vers leurs « fiefs » (mot décrivant si bien la situation). Certes on peut être atterré par le fait qu’elle le dise si directement, mais d’autres ne l’ont ils pas formulé plus discrètement sans que cela ne soit moins choquant ? On ne le sait que trop bien, nos élus se comportent bien trop souvent en baron locaux.
Alors oui insurgeons-nous contre cette logique, mais de grâce pas uniquement au travers d’un « buzz » qui lui s’éssouflerait bien avant que la pratique ne disparaisse...
« C’est pourquoi je nuancerais la position de l’article de base : il ne suffira pas que les musulmans »modèrent« leurs exigences en matière temporelle : l’Islam de France doit, en urgence, prendre un engagement semblable à la déclaration de l’episcopat français en 1945 : reconnaître la »souveraine autonomie de l’Etat dans son domaine de l’ordre temporel, son droit de régir seul toute l’organisation politique, judiciaire, administrative... « (etc, l’essentiel est dit). »
Je vous rejoins dans cette nuance comme vous dites. En effet la reconnaissance de souveraine autonomie de l’Etat (Le fait que l’autorité de l’Etat prévale a quel-qu’autre autorité que ce soit) par l’islam de France apparait comme un impératif pour normaliser sa situation en France.
Malheureusement celui-ci est très divisé sur le rapport à l’autorité de l’État en France.
Et la faiblesse qu’affiche notre pays sur la question (de par sa béatitude notamment, comme je le soulignais dans l’article) ne fait que laisser le terrain libre aux rapports de force à l’intérieur des courants islamiques, et anéantit tout espoir de voir émerger un réel islam de France.
Il n’y a malheureusement qu’en un ultimatum à un islam de France n’existant pas encore, que celui-ci pourrait émerger, pour tenter de chercher une union, au moins sur ce sujet, puis de prendre les engagements qu’il convient.
Mais a mon avis il est déjà très tard, nous nous sommes endormis au mauvais moment en ce qui concerne les menaces planant sur la laïcité...
En tout cas merci de participer de façon constructive. Cela change de nombre de contributions vouées a d’éternelles engueulades, ou plus la fil des commentaires s’enlise dans les dialogues sans fin, plus les arguments se font diffus, pour ne pas dire inexistants... Et c’est valable quelque soient les positions sur le sujet.
Pas étonnant qu’après on refuse de plus en plus toute formes de débats...
« Ce qui m’étonne au plus haut point de ce pouvoir sarkozyaque c’est la facilité de défendre l’indéfendable et d’user d’amalgame, d’argument fallacieux et faux, aussi courts et définitifs que possibles. Ce qui m’étonne de ce pouvoir c’est cette accumulation de dérapages qui ne cessent de succéder les uns aux autres et dont on ignore lequel est le pire ou s’ils sont tous au-delà de l’acceptable. Ce qui ne cesse de m’étonner de ce pouvoir c’est la désinvolture et l’arrogance qu’il a de l’exercer. Ce qui m’horrifie de ce pouvoir c’est qu’il l’utilise à des fins personnels, communautaires et électoralistes. Ce qui me navre c’est qu’il soit encore au pouvoir. »
Vous avez totalement raison, mais comme beaucoup d’anti-sarkosystes aujourd’hui, vous ne semblez attribuer la déliquescence de notre pays uniquement au pouvoir en place...
Si seulement il n’y avait que lui, si seulement il n’y avait qu’eux...
Votre analyse est certes intéressante, mais en trompe l’oeil, car malheureusement nombre de tares qui y sont décrites sont si largement partage par notre classe politique et mediatique aujourd’hui ou alors sont substituées par d’autres.
Pas mal de points abordés dans cet article auraient pu êtres pertinents, si et seulement si vous aviez préféré le fond à la forme, et si vous aviez traités séparément de certains, car le mélange de tout et n’importe quoi sans aucun fond ni étude aprofondit vous dessert ! Et cela ne veut nullement dire qu’il n’y a rien à fouiller dans les points que vous ne faites qu’enfleurer et non soulever ! On ne peut pas défendre une conviction n’importe comment, et surtout pas par une analyse se résumant néant.